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Semaine 11.16

Robert Suermondt, galerie quatre, Arles

Xavier Noiret-Thomé : Cet ensemble que tu présentes à Arles est un peu la suite de tes architectures, de tes espaces, et de tes collages aussi.
Robert Suermondt : Le motif des chambres est venu de feuilles cartonnées desquelles j’avais extrait une série de collages. C’était des collages issus d’images de quotidiens pour la plupart en noir et blanc qui ont composé la publication Entreface. Pour reproduire ces collages, il a fallu les extraire de ces fonds différemment colorés. À l’époque, j’avais tenté pas mal de supports. Je me suis retrouvé avec une pile d’une centaine de feuilles trouées aux différents formats de ces coupures de presse. En les brassant comme on fait pour des cartes, je me suis aperçu qu’à chaque fois la succession de ces trouées offrait l’image d’une configuration architecturale unique, comme des chambres se succédant les unes après les autres.
Xavier Noiret-Thomé : Oui, des espaces, des mises en abyme d’espaces très abstraits.
Xavier Noiret-Thomé : Abstraits, ou basiques, mais qui fonctionnent très efficacement
comme illusion et en même temps comme déclaration du leurre de cette illusion.

Ce numéro de Semaine accompagne l’exposition Robert Suermondt, Le cas des figures, galerie quatre, Arles, jusqu’au 30 avril 2016.

Semaine n°397, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Xavier Noiret-Thomé, entretien avec Robert Suermondt
Parution vendredi 18.03.2016

Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XIX, mai-août 2016, 18€ commander

La cellule (Becquemin&Sagot)

Auteur : Marie de Brugerolle.
Descriptif 

: 19 x 26 cm, 100 pages, broché + leporello.
Langues : français – anglais.
Graphisme : Fanette Mellier.
Parution mars 2016.
Isbn : 978-2-35864-086-2.
Prix public : 22€.

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La cellule (Becquemin&Sagot) est une entité formée de deux individus. Deux artistes, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin, explorent le désir dans notre société post-industrielle, post-humaine, entre globalisation et développement durable, dans cette « glocalisation » qui fabrique de nouveaux objets, de nouvelles tentations et de nouvelles perversions. Infiltrées au sein de plusieurs territoires, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin « ré-enchantent » le monde qui n’est plus, pour elles, qu’un décor où la fête semble une boucle infinie. La cellule (Becquemin&Sagot) est un faux couple de fausses jumelles qui jouent les doublures du réel afin d’en faire miroiter les faux-semblants. Elles se servent des modes opératoires de l’art et de son petit monde pour voyager, détourner les codes habituels et fabriquer de l’art là où on ne croit pas en voir. Faire voir sous un nouvel angle, c’est cela la séduction, dévier et changer le cap tout tracé, faire des pas de côté pour envisager le monde de manière critique. En dehors de la jouissance, au-delà de la satisfaction rapide, leurs oeuvres sont des os sous des enrobages de guimauve.
[Marie de Brugerolle, extrait]

Publié avec le soutien de Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain, Caza d’Oro, Le musée Calbet, L’Alliance française de Rio, Alexander and Olga Kamenets – Cultural fund of Alexander and Olga Kamenets – kamenets.org, Philippe Faur.

Semaine vol. XVIII

Descriptif : 17 x 24 cm, 5 numéros sous étui.

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n° 392, Semaine 36.15
Caroline Bosc
Jean-Sébastien Tacher
L’École de la nouvelle lune
Esox Lucius
Text. Sophie Lapalu

n° 393, Semaine 40.15
Mathieu Dufois
, La Mémoire des images
Galerie de l’Etrave
Espace d’art contemporain
Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet

n° 394, Semaine 48.15
Walid Ghali, 
Aurore Guitry, 
Grégoire Lauvin, 
Lila Neutre, 
Émilie Perotto, 
Corine Robet, 
Javiera Tejerina-Risso, Mezli Vega-Osorno
Doctorat Pratique et 
théorie de la création 
artistique et littéraire
Text. Rémy Fenzy, 
Claude Pérez, Jean-Paul Ponthot

n° 395, Semaine 02.16
Maude Maris 
à claire-voie
Galerie de l’Etrave
Espace d’art contemporain
Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet

n° 396, Semaine 03.16
Grégory Jégado,
Du balcon
galerie quatre, Arles
Text. Grégory Jégado, 
Emmannuel Ropers

Parution : janvier 2016.
Période : septembre-décembre 2015.
Isbn : 9-78235864-087-9.
Prix public : 18 €.
Abonnement 1 an, 3 volumes : 62 €.

Semaine 03.16

Grégory Jégado, Du balcon, galerie quatre, Arles

Emmanuel Ropers : Quand on articule philosophie et peinture on retombe sur cette question du subjectile qu’Artaud avait soulevée, qui serait l’idée d’une sorte de peinture qui préexiste presque à la matière.

Grégory Jégado : Si tu considères que le fait de créer des images c’est une médiation, tu peux considérer qu’en fait ce que tu transmets c’est une information qui est disponible dans un autre espace et cette information-là, tu la conduis. Donc, la fonction des images ce serait une fonction de représentation d’informations auxquelles tu accèdes ou pas, à un certain moment. On peut penser qu’il y a pas mal d’artistes qui fonctionnent de cette façon, de manière consciente ou moins consciente, mais ce ne sont pas les seuls. Si tu penses au mathématicien franco-russe, Mikhaïl Gromov, lui, il parle de la création mathématique comme la percolation d’éléments d’information qui sont disponibles sur un autre espace. Lui, il y met aussi des éléments liés à la mécanique quantique, etc., mais, à mon avis, qui ont à voir avec l’information.

Ce numéro de Semaine accompagne l’exposition Grégory Jégado, galerie quatre, Arles, du 27 janvier au 5 mars 2016.

Semaine n°396, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Emmanuel Ropers
Parution vendredi 22.01.2016

Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XVIII, janvier-avril 2016, 18€ commander

Giorgio Griffa

Auteurs : Bice Curiger, Giorgio Griffa, Francesco Manacorda
Descriptif 

: 24,5 x 31 cm, 72 pages.
Langue : français-anglais.
Parution février 2016.
Isbn : 978-2-35864-085-5.
Prix public : 24€.

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L’art de l’artiste italien Giorgio Griffa s’est développé sans bruit, avec une remarquable cohérence, en marge des mouvements artistiques majeurs animant communément les discussions. Et pourtant, au début de sa carrière dans les années 1960 et 1970, Griffa s’associa aux représentants de l’Arte povera aux côtés desquels il a fréquemment exposé. Par ailleurs, sa peinture « minimaliste » présenta en France des affinités avec le groupe Supports/Surfaces.
Élégantes, nues, non tendues, les toiles de Giorgio Griffa sont couvertes de lignes horizontales et déploient des nombres d’or dans un minimalisme gracieux et chaud. Une mélodie, un rythme, un vers de poésie, les signes peints en demi-teintes traduisent un certain lyrisme, que l’on retrouve également dans les poèmes de l’artiste.
Les toiles de Griffa recouvertes de peinture acrylique aux tons pastel, dont il dit qu’elles sont réalisées « par le pinceau, par ma main, la peinture, ma concentration, etc. », attestent du regard qu’il porte sur les artistes plus anciens, de son « ressenti à l’égard de la mémoire séculaire de la peinture ». Son exposition à la Fondation Vincent van Gogh Arles sous la direction artistique de Bice Curiger et ce catalogue présentent des travaux anciens et nouveaux, ainsi qu’un hommage stupéfiant à La Nuit étoilée de Vincent van Gogh (1889), intitulé Canone aureo 705 (VVG), 2015.

Exposition Giorgio Griffa, Fondation Vincent van Gogh Arles, du 13 février au 24 avril 2016.

Semaine 02.16

Maude Maris, à claire-voie, Galerie de l’Étrave,Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Deuxième de la saison 2015-2016, l’exposition de Maude Maris à la Galerie de l’Etrave, à Thonon-les-Bains, est l’occasion d’aller à la découverte du travail d’une jeune artiste apparu sur la scène artistique depuis quelques années. Toute entière dévolue à la peinture et au dessin, sa démarche n’en appelle pas moins d’autres pratiques telles que la sculpture ou la photographie. De fait, Maude Maris y recourt pour concevoir ce qui constitue les motifs de ses tableaux élaborés à partir de toutes sortes d’éléments – moulés, fabriqués ou récupérés -, qu’elle met en scène dans un studio miniature pour en tirer une image photographique qu’elle retient pour modèle. Ses peintures s’offrent alors à voir comme des compositions mi-figurées, mi-abstraites, qui mêlent références au corps, au paysage ou à l’architecture.

Semaine n°395, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Philippe Piguet
Parution vendredi 15.01.2016

Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XVIII, janvier-avril 2016, 18€ commander