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Semaine au Salon de la revue

Samedi 14 & dimanche 15 octobre 2023
Nocturne vendredi 13 de 20h à 22h
Samedi de 10h à 20h et dimanche de 10h à 19h30

HALLE DES BLANCS-MANTEAUX
48, rue Vieille-du-Temple – 75004 Paris

Semaine 31.23 (no. 471) | Charlotte Gautier van Tour, Bloom | Maison forte de Hautetour | Saint-Gervais-les-Bains

En résidence de recherche et de création à la Maison forte de Hautetour au printemps 2023, Charlotte Gautier van Tour s’est interrogée sur l’histoire aquatique du massif des Alpes, de son origine sous les eaux à son actuelle fonte, pour en déduire un futur hypothétique. S’intéressant au phénomène des microalgues qui prolifèrent en haute altitude et colorent la neige en rouge, Charlotte Gautier van Tour a ainsi poursuivi à Saint-Gervais, avec son projet Bloom, ses recherches et ses questionnements autour des écosystèmes, des phénomènes et des mémoires liés à l’eau afin d’interroger l’avenir des Alpes. L’exposition Bloom présentée à la Maison forte de Hautetour jusqu’au 17 septembre 2023 restitue ses recherches et pose un nouveau regard sur la vie aquatique en haute-montagne.
Emma Legrand, commissaire de l’exposition

During her research and creative residency at the Maison forte de Hautetour in the spring of 2023, Charlotte Gautier van Tour examined the aquatic history of the Alps, from its underwater origins to its current melting, in order to deduce a hypothetical future. Taking an interest in the phenomenon of microalgae that proliferate at high altitude and colour the snow red, Charlotte Gautier van Tour’s Bloom project at Saint-Gervais is a continuation of her research and questioning of ecosystems, phenomena and memories linked to water, with a view to considering the future of the Alps. The Bloom exhibition, on display at the Maison forte de Hautetour until September 17th, 2023, gives an account of her research and takes a fresh look at aquatic life in the high mountains.
Emma Legrand, curator of the exhibition

Semaine n°471, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Elora Weill-Engerer
Parution vendredi | Published on Friday 04.08.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 30.23 (no. 470) | Dans les pas suspendus | Parcours L’Art chemin faisant à l’Atelier d’Estienne, Pont-Scorff

Avec des œuvres d’Anna Coulet, Martin Creed, Nicolas Daubanes, Manon de Boer, Mario García Torres, Stéphane Guglielmet, Emma Jacolot, Éric Minh Cuong Castaing, Jean Soubirou

La tradition du « café suspendu » donne à ceux qui le peuvent la possibilité de régler un café supplémentaire que l’établissement offrira au prochain client dépourvu. Peut-être certains gestes, certaines productions, certaines œuvres nous font-elles de la même façon le don d’un pas ouvert à l’inconnu : un pas suspendu ? Les pas suspendus seraient alors tous ces pas que l’on arrête, ceux que l’on prête, ceux que l’on relaie ; ils sont les empreintes des autres que l’on porte dans les nôtres, souvent à notre insu. Ce sont les pas qui attendent, invités par des œuvres qui convient leurs spectateurs à entrer dans des paysages, dans des récits, où l’on s’engage comme sur une piste composée de traces à épouser, à accueillir, à prolonger…

The tradition of “suspended coffee” gives those who can afford it the opportunity to pay for an extra coffee, which the establishment will then give to the next customer in need. Perhaps certain gestures, certain productions and certain works also offer us the gift of a step open to the unknown: a suspended step? Suspended steps would then be all those steps that we stop, those that we lend, those that we relay; they are the imprints of others that we carry in our own, often without our knowing it. They are the steps that await, invited by works that lead their viewers into landscapes, into narratives, in which we embark as if on a trail made up of traces to be embraced, welcomed, extended.

Semaine n°470, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Juliette Belleret
Parution vendredi | Published on Friday 28.07.2023
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 10 €

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Semaine 28.23 (no. 469) | Miguel Chevalier, Digital Cosmologies | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2022-2023 dont le thème générique est « Vous préférez en couleurs ou en noir et blanc ? », l’exposition que consacre La chapelle de la Visitation à Miguel Chevalier est l’occasion d’inviter un artiste qui est l’un des pionniers dans l’art du virtuel et du numérique. De renommée internationale, il développe depuis plus de trente-cinq ans une œuvre qui en explore les capacités plastiques en invitant le regardeur à prendre en compte deux postures distinctes : spectateur et/ou acteur. À l’appui des moyens informatiques, de logiciels, d’algorithmes, d’imprimantes 3D et de machines à commande numérique, l’artiste crée tout un ensemble d’œuvres qui visent à en repenser à la fois la nature et le statut.  

As part of the 2022-2023 programme, whose theme is “Do you prefer colour or black and white?”, the exhibition at La Chapelle de la Visitation devoted to Miguel Chevalier is an opportunity to invite an artist who is one of the pioneers of virtual and digital art. For more than thirty-five years, the internationally-acclaimed artist has been developing an body of work that explores the visual capacities of these media, inviting viewers to consider two distinct postures: spectator and/or actor. Using computers, software, algorithms, 3D printers and digitally-controlled machines, the artist creates a whole body of work that aims to reconsider both the nature and the status of these media.

Semaine n°469, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 14.07.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 24.23 (no. 468) | Noémie Goudal, POST ATLANTICA | Pile-Pont Expo, Saint-Gervais-les-Bains

L’exposition de Noémie Goudal POST ATLANTICA présente des œuvres vidéographiques et photographiques récentes de l’artiste en prise avec l’architecture singulière de Pile Pont. Dans l’exposition, les projections vidéo monumentales de Below the Deep South et Inhale, Exhale évoquent les lentes transformations que connait la surface terrestre depuis des millénaires et rejoue notamment celles mises au jour lors de récentes découvertes scientifiques. L’artiste y met en scène des machineries spectaculaires donnant à voir une végétation luxuriante en proie à sa mutation, voire à sa disparition. Ainsi, au cœur d’espaces indéterminés, des images apparaissent et disparaissent dans un mouvement perpétuel mimant l’incroyable résilience des écosystèmes.

Noémie Goudal’s exhibition POST ATLANTICA presents recent video and photographic works by the artist in relation to the unique architecture of Pile Pont. In the exhibition, the monumental video projections of Below the Deep South and Inhale, Exhale evoke the slow transformations that the earth’s surface has been undergoing for millennia, and re-enact those uncovered by recent scientific discoveries. The artist uses spectacular machinery to show luxuriant vegetation in the throes of change, or even extinction. In the heart of indeterminate spaces, images appear and disappear in a perpetual movement that mimics the incredible resilience of ecosystems.

Semaine n°468, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Pauline Boucharlat, Éva Prouteau
Parution vendredi | Published on Friday 09.06.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 23.23 (no. 467) | Frédérique Lucien, Jardin d’hiver | Galerie Jean Fournier, Paris

Depuis les années 1990, le travail de Frédérique Lucien se construit à partir d’un vocabulaire de formes et de motifs liés au végétal, au minéral, à l’organique et au corps humain. Frédérique mène de front simultanément plusieurs ensembles thématiques : le corps humain avec le dessin, la sculpture et la céramique, et le végétal principalement avec le dessin et les papiers découpés. L’exposition Jardin d’hiver témoigne des recherches récentes à la fois ouvertes vers une réflexion sur l’étrangeté et l’altérité mais également tournées vers l’intime par la nature des sujets traités, le corps et l’environnement tout proche. Par sa diversité, l’exposition révèle la cohérence et la complémentarité des séries, chacune d’elles se nourrissant de l’autre.

Since the 1990s, Frédérique Lucien’s work has been built around a vocabulary of forms and motifs related to plants, minerals, the organic world and the human body. Frédérique simultaneously carries out several thematic ensembles: the human body through drawing, sculpture and ceramics, and the plant world mainly through drawing and paper cut-outs. Jardin d’hiver is a show which reflects on recent research, both open to a debate on strangeness and otherness, but also turned towards the intimate by the nature of the subjects treated, the body and the environment nearby. Through its diversity, the exhibition reveals the coherence and complementarity of the series, each nurtured by the other.

Semaine n°467, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Camille Viéville
Parution vendredi | Published on Friday 12.05.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 13.23 (no. 466) | Maxime Duveau, Palimpsestes | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2022-2023 dont le thème générique est  « Vous préférez en couleurs ou en noir et blanc ? », l’exposition que consacre la chapelle de
la Visitation à Maxime Duveau vise à donner à voir le travail d’un jeune artiste apparu sur la scène artistique depuis quelques années. À l’appui d’un réservoir d’images qu’il s’est fabriqué au fil du temps, l’artiste ne cesse de les remettre en jeu dans toute une production d’œuvres qui multiplie les modes opératoires de fabrication. Expérimentale, sa démarche, qui l’a entraîné du noir et blanc à la couleur, est fondamentalement adossée à la question de la nature et du statut de l’image. Entre épiphanie et mémoire.

As part of the 2022-2023 programme, whose generic topic is “Do you prefer colour or black and white?”, the exhibition devoted to Maxime Duveau by La Chapelle de la Visitation aims to show the work of a young artist who has recently appeared on the artistic scene. Based on a reservoir of images that he has built up over time, the artist continually mobilises them in a whole production of works that multiplies the operating modes of manufacturing. His experimental approach, which led him from black and white to colour, is fundamentally based on the question of the nature and status of the image. Between epiphany and memory.

Semaine n°466, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 31.03.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 13.23 (no. 465) | Faire passer le jour | Musée de la dentelle de Chantilly

Une exposition au musée de la dentelle de Chantilly
en collaboration avec le Frac Picardie

Avec des œuvres de Cathryn Boch, Florence Cosnefroy, Christine Crozat, Dominique De Beir, Sylvie de Meurville, Cécile Harari, Dominique Kermène, Véra Molnár, Gabriel Orozco, Raphaëlle Peria, Claire Poisson, François Rouan, Évelyne Simonin, Claude Viallat, Gabrielle Wambaugh

L’art de croiser histoire et modernité… telle est l’ambition du musée de la dentelle de Chantilly. Fondé sur une collection de dentelles noires et d’objets liés à la technique de cet artisanat pratiqué à Chantilly durant les XVIII et XIXe siècles, le musée assure un rôle de conservation, mais aussi de préservation du geste et de sensibilisation à la technique de la dentelle aux fuseaux, en collaboration avec des dentellières professionnelles et des amateurs. Au-delà de l’histoire, le musée est résolument tourné vers l’avenir, tissant, au fil de sa programmation, des liens entre patrimoine et création contemporaine. L’exposition Faire passer le jour interroge la notion de dentelle dans l’art d’aujourd’hui et illustre la permanence du travail sur le réseau, la transparence et la répétition du geste dans la diversité des pratiques contemporaines.
Sarah Gillois, directrice du musée

The art of crossing history and modernity… Such is the ambition of the musée de la dentelle de Chantilly. Built around a collection of black lace and objects related to the technique of this craft, practiced in Chantilly during the eighteenth and nineteenth centuries, the museum plays a curatorial role, preserving the gestures and awareness of bobbin lace-making techniques in collaboration with professional and amateur lace-makers. Beyond history, the museum is resolutely geared towards the future, with a programme that weaves links between heritage and contemporary creation. The exhibition Faire passer le jour focuses on the notion of lace in contemporary art, illustrating the permanence of examinations of networks, transparency and the repetition of gestures in the diversity of contemporary practices
Sarah Gillois, director of the museum

Semaine n°465, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Pascal Neveux
Parution vendredi | Published on Friday 24.03.2023
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 8 €

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Semaine 06.23 (no. 464) | Awena Cozannet, Force motrice | Maison forte de Hautetour | Saint-Gervais-les-Bains

L’artiste Awena Cozannet est venue en résidence de recherche et de création à la Maison forte de Saint-Gervais, entre octobre 2022 et janvier 2023. Son projet fait référence à l’énergie, physique et mentale, déployée à être, à vivre, à traverser la vie malgré les épreuves. Il a pris la forme de sculptures (trans)portables, qui ont ensuite été photographiées portées dans le paysage. Elles permettent de transporter des objets fictifs ou réels, imaginés par l’artiste ou le public, et de se questionner sur ce que chacun d’entre nous, seul ou ensemble, portons chaque jour.
En s’inspirant de la figure locale et traditionnelle du colporteur, Awena Cozannet relie ainsi l’histoire de Saint-Gervais à l’actualité, des mythes ancestraux aux récits personnels. À l’aune des migrations et des mouvements issus des conflits et des dérèglements climatiques, l’exposition « Force motrice » interroge les notions de déplacements, de perspectives et de projets communs.
Emma Legrand, commissaire de l’exposition

The artist Awena Cozannet came to the Maison forte de Saint-Gervais for a research and creative residency between October 2022 and January 2023. Her project refers to physical and mental energy humans deploy in order to be, to live, to go through life despite its trials. It took the form of (trans)portable sculptures, which were then photographed in the landscape. They enable the transport of real or fictional objects, imagined by the artist or the audience, and a consideration of what each of us carry every day, alone or together.
Inspired by the local and traditional figure of the peddler, Awena Cozannet links the history of Saint-Gervais to current events, from ancestral myths to personal stories. In light of migration and movements resulting from conflict and climate change, the “Force mortice” exhibition questions the notions of displacement, perspectives and common projects.
Emma Legrand, curator of the exhibition

Semaine n°464, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Pauline Boucharlat
Parution vendredi | Published on Friday 09.02.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 03.23 (no. 463) | Claire Chesnier, Les jours | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2022-2023 dont le thème générique est « Vous préférez en couleurs ou en noir et blanc ? », l’exposition que consacre la chapelle de la Visitation à Claire Chesnier vise à mettre en exergue l’originalité et la force de radiation de son travail de peinture à l’encre. Le protocole que l’artiste a mis en place depuis une quinzaine d’années lui permet de créer des images inédites qui ne s’appuient sur aucun référent figuré et dont la collusion de la lumière et du médium employé est la composante vectorielle. Elle instruit par-là même la peinture à l’ordre de jeux de flux colorés  déterminant toutes sortes d’espèces d’espaces proprement innommables.

As part of the 2022-2023 programme, whose generic topic is “Do you prefer colour or black and white?”, the exhibition devoted to Claire Chesnier at La Chapelle de la Visitation aims to highlight the originality and radiating power of her ink painting work. The artist’s protocol, developed over the past fifteen years, enables her to create original images which do not rely on any figurative referent and whose vectorial component derives from the collusion of light and the medium. The artist thereby assimilates painting to colourful flows which determine all kinds of indescribable spaces.

Semaine n°463, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 20.01.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 48.22 (no. 462) | Caroline Rennequin, Métamorphoses, 1997-2022 | Galerie Jean Fournier, Paris

Inédite, l’exposition Métamorphoses rend compte, depuis les années 1990 à aujourd’hui, des multiples sources d’inspiration de Caroline Rennequin, de la botanique à la bande dessinée, des formes d’art extra-européennes à l’art brut. Si cette exposition atteste avant tout de son goût immodéré pour la couleur, en perpétuelle mutation, les différentes séries témoignent également de la métamorphose des matériaux récupérés, découpés, transcendés. Des premières compositions abstraites sur papier journal jusqu’aux séries « Fleurs » et « Racines », les sujets et les motifs se régénèrent sans jamais s’épuiser, questionnant ainsi les frontières entre figuration et abstraction.

Covering the period from the 1990s to the present day, the new Métamorphoses exhibition provides a unique insight into Caroline Rennequin’s many sources of inspiration, from botany to comics, from non-European art forms to outsider art. Whilst the exhibition foremost attests to the artist’s immoderate taste for colour, in perpetual mutation, the different series also bear witness to the metamorphosis of recovered, cut-out and transcended materials. From the first abstract compositions on newsprint to the series of “Fleurs” (Flowers) and “Racines” (Roots), subjects and motifs regenerate without ever depleting, thereby calling the boundaries between figuration and abstraction into question.

Emilie Ovaere-Corthay

Semaine n°462, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Caroline Rennequin, entretien avec Sophie Toulouse et Barbara Soyer
Parution vendredi | Published on Friday 02.12.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 42.22 (no. 461) | Un pavillon méditerranéen des voix résistantes | Fondation Camargo, Cassis

Construire un pavillon pour l’Europe, quelle drôle d’idée ! Les pavillons nationaux, trace d’un temps des nations triomphantes, stigmates de temps où l’exposition était une manière d’exhiber des victoires sans gloire, la conquête de terres que l’on voyait comme vierges, puis la conquête de technologies censées triompher de l’ordre naturel. Comment imaginer aujourd’hui arborer de tels pavillons alors que nous savons ce que nos triomphes européens charrient de hontes et de morts ?

Building a Pavilion for Europe, what a strange idea! The national pavilions, traces of an era of triumphant nations, stigmata from a time when the exhibition was a way of flaunting inglorious victories, the conquest of what we considered to be virgin lands, then the conquest of technologies intended to triumph over the natural order. How can we imagine currently harbouring such pavilions when we know how much shame and death our European triumphs have entailed?

Semaine n°461, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Parution vendredi | Published on Friday 21.10.2022
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 6 €

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Semaine 41.22 (no. 460) | Ernest Pignon-Ernest, La figure révélée | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2021-2022 dont le thème générique est Singularités, l’exposition que consacre la chapelle de la Visitation à Ernest Pignon-Ernest vise notamment à mettre en lumière tant l’originalité de sa démarche que celle de sa pratique plastique. Depuis plus de cinquante ans, le protocole que l’artiste a mis en place convoque trois modes opératoires précis : la réalisation d’un dessin, sa transposition par le biais de la sérigraphie en un certain nombre d’exemplaires et le collage de ceux-ci en des lieux déterminés, choisis pour des raisons mémorielles et/ou historiques. Ce faisant, Ernest Pignon-Ernest s’est imposé comme la figure pionnière d’un art de la rue dont la diffusion en appelle par la suite notamment à l’estampe ou la photographie.

The exhibition devoted to Ernest Pignon-Ernest by La chapelle de la Visitation is part of the 2021-2022 programme, the generic theme of which is Singularités. The exhibition aims to highlight both the originality of the artist’s approach and that of his visual practice. For over fifty years, the artist’s protocol has involved three precise procedures: the creation of a drawing, its transposition by means of screen printing into a certain number of copies, and the pasting of these copies in certain places, chosen for memory-based and/or historical reasons. In doing so, Ernest Pignon-Ernest has established himself as the pioneering figure of a form of street art whose circulation subsequently calls upon the processes of printing or photography.

Semaine n°460, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 14.10.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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