Didier Barcelo photographie les arbres, plus exactement il essaie de capter l’émotion qu’ils lui procurent, cette douce sérénité, cette présence immarcescible qu’ils dégagent. Pour cette exposition, il utilise un support spécifique : le Murakumo, un papier japonais washi extrêmement fin qui laisse passer la lumière. C’est cette conversation entre la lumière de la pièce et la lumière de la photographie qui intéresse Didier Barcelo. Il propose, ici, trente photographies d’arbres. Trente instantanés de l’âme des arbres.
vernissage
jeudi 5 septembre, 18 h
ouvert
du lundi au samedi
avec le photographe
16 h – 19 h
La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France
12 juin 2024. Théâtre du Nord. 17h.
Je lis le texte à Perlin. Il écoute comme s’il ne s’agissait pas de lui. Il se laisse porter par le rythme de la voix. Ça semble être son critère pour savoir si ce qui est lu est juste ; je sais qu’il écoute chez lui pendant les interminables préparations des matériaux nécessaires à ses travaux, des textes lus en boucle : Marcel Proust, Valère Novarina…
Perlin semble apprécier ma lecture, il est un peu en arrêt. Du coup j’insiste : qu’est-ce que c’est ce truc de vouloir écrire le nom des artistes du Nord avec des caractères plus ou moins grands comme si c’était une échelle de valeur ? Je suis sûre que ce n’est pas ça que tu fais, et puis quel rapport avec ton goût de la brocante ? Tu n’arrêtes pas d’opposer la brocante et l’art. Et voilà que tu te mets à organiser une brocante virtuelle de l’art contemporain. C’est bien la photocopie de ton projet que tu m’as donnée ?
Il fallait que je comprenne. Ce texte c’est ce que j’ai compris.
Il me dit enfin : « ouais, c’est vraiment très bien, continue ».
Je remballe mes affaires et je rentre.
Je sais qu’il me reste à débrouiller le grand écheveau de son rapport au Temps.
Semaine n°490, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Francine Auger-Rey
Parution vendredi 02.08.2024
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €
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Invités à la Maison forte de Hautetour à Saint-Gervais, de mai à juillet 2024 pour une résidence de recherche et de création, Théo Peruchon, Timothée Engasser et Jérémy Saint-Léger ont débuté leurs travaux autour du projet Meteodrome. Celui-ci inaugure avec cette première proposition une série d’expéditions à la recherche des traces et tentatives de contrôle de la météo. À travers le détournement d’images d’archives, de rites et de relevés scientifiques, visibles dans les œuvres produites pour l’exposition de restitution, le projet sonde les gestes et les outils voulant interagir avec le climat, tentant de le contenir, l’influencer, jusqu’à le contrôler. Meteodrome porte une réflexion sur le devenir de ces pratiques en explorant leurs origines et leurs formes multiples, en révélant ces « gestes météorologiques » comme spectacles catastrophiques. L’exposition Meteodrome, Il n’y a pas de saison met à jour un ensemble de rituels portés vers le ciel et son contrôle, cherchant à prolonger l’attirance des êtres humains pour ce vaste espace mythique et ses conséquences démesurées. Emma Legrand, commissaire de l’exposition
Semaine n°489, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Agathe Rollet
Parution vendredi 26.07.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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En 2018, Laurence Pigeyre crée uh5 à Roubaix. « J’ai voulu regrouper sous un même toit ce qui me manquait dans ma pratique photographique », nous dit-elle, comprenez les services indispensables aux photographes pour diffuser leur travail de façon qualitative : tirage d’art jusqu’aux formats les plus audacieux, contre-collage de précision et encadrement de tous types d’œuvres d’art. La philosophie : offrir aux artistes, musées et collectionneurs les meilleures techniques et matières disponibles, garantissant la conservation des œuvres. Pas de compromis sur les matériaux ou les techniques quand il s’agit de permettre aux œuvres de rencontrer les futures générations. uh5 fait partie aujourd’hui des rares laboratoires de tirage certifiés par les plus grands papetiers de la spécialité et est un partenaire incontournable des collectionneurs et conservateurs exigeants. Ce numéro de Semaine raconte l’aventure photographique de Laurence Pigeyre : de l’humain toujours de l’humain, sans fioriture mais avec beaucoup de sensibilité.
Semaine n°488, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Parution vendredi 19.07.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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Inscrite dans le cadre de la programmation 2023–2024 dont le thème générique est «L’éclectisme & l’hybride», l’exposition que consacre La chapelle à Charlotte Vitaioli tient tout d’abord à l’idée de célébrer de façon festive et prospective les 150 ans de l’impressionnisme, placés sous le label de « l’esprit d’invention ». En offrant à une jeune artiste la programmation estivale. En choisissant une œuvre qui fait la part belle à la couleur. En présentant les fruits d’une démarche qui multiplie les possibles plastiques.
Semaine n°487, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 12.07.2024
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €
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Spécialisé en tirage Fine Art, contrecollage et encadrement de toutes œuvres, UH5 a un savoir-faire particulier, y compris dans les grands formats et challenges technico-artistiques. UH5, c’est la réunion d’experts passionnés en matière de valorisation et conservation d’œuvres d’art, de documents et d’objets d’importance.
Avec Thomas Dhellemmes, Perlinpinpin, Laurence Pigeyre
vernissage
jeudi 4 juillet, 18 h 30
ouvert tous les jours
11h – 13h, 16h – 20h
La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France
contact@immediats.fr
Un voile de cendres recouvre les images de Thomas Dhellemmes. Les cendres de la mémoire, la rêverie d’un marcheur tamisant son regard par le filtre de la poésie. Ne pas y voir de regrets ni de nostalgie, plutôt une réflexion profonde sur l’impermanence des choses. La pellicule de son polaroid fixe le cycle de la vie. Comme lui, elle caresse la lenteur et ne se dévoile qu’avec pudeur. Chaque éclosion est un petit miracle. Arrêter la course du temps, prendre de la distance, saisir un signe. L’humanité a autre chose à faire, elle est sans doute passée par là avant de fuir à la hâte. Lors de ses vagabondages silencieux, Thomas Dhellemmes se reconnecte à la terre. Amoureux de la nature et des jardins, leur beauté éphémère le fascine. « Je ne vous demande qu’une chose, c’est d’avoir les yeux grands ouverts » disait Albert Kahn. Dans un tapis de feuilles, il sait isoler la grâce singulière de chacune. Leur décomposition programmée fertilise la renaissance du printemps. Saison après saison, la beauté reviendra, un souffle d’éternité qui ne cesse de l’émerveiller. Caroline Tossan
Semaine n°486, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Caroline Tossan, Sophie Blandinières
Parution vendredi 05.07.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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Invitée en résidence à Port de Bouc durant une année par Laure Lamarre-Florès, l’artiste Muriel Toulemonde y découvre un monde riche en pratiques amateurs non seulement au niveau sportif mais également au niveau des pratiques plastiques au centre d’art Fernand Léger dont les ateliers ne désemplissent pas. Des outils dont elle se saisit. Une presse est l’occasion de tester la gravure, elle choisit de produire un ensemble de monotypes. Un four pour des expérimentations en terre rappelant les nombreuses amphores trouvées dans la baie des tankers située face au centre d’art, et autrefois stockées dans l’espace dédié au club de plongée dans la salle municipale Youri Gagarine avant d’intégrer les collections du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines dont la ville de Port de Bouc est l’un des dépositaires. La pratique de Muriel Toulemonde interroge l’image dans un rapport entre geste, technique et forme où le choc visuel déclenche un processus qui permet à l’artiste de s’approprier ce qu’elle voit, s’approchant du motif progressivement. Elle joue de l’écart entre la situation de départ et sa représentation.
Semaine n°485, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Lise Guéhenneux
Parution vendredi 28.06.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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Descriptif
: 20 x 26 cm, 112 pages, broché.
Auteurs : Elora Weill-Engerer, Marie-Hélène Lafon.
fr/eng
Parution avril 2024.
Isbn : 978-2-35864-096-1.
Prix public : 33€.
Florence Grundeler est une artiste plasticienne née en 1968. Sinophone et habitée par la culture chinoise, elle a également nourri son apprentissage lors de séjours au Brésil et en Argentine. Dans des installations, gravures et surtout des toiles traversées de fils et d’encre, cette adepte de la matière fait vivre l’espace et le vide pour mieux cerner les fulgurances et les lignes qui en émergent. Formée au paysage plutôt qu’à l’image artistique, elle revendique le besoin de ce minimum de virginité dans la façon de travailler. En appelant significativement son atelier “l’Entre”, l’artiste confirme son désir de fouiller les marges, les intervalles, laissant advenir quelques possibles, dans la liberté, l’instinct ou les maladresses qui emmènent autre part. Elora Weill-Engerer
Ce volume réunit les textes d’Elora Weill-Engerer (prix de la critique d’art 2023 Aica) et Marie-Hélène Lafon (prix Renaudot 2020). Florence Grundeler vit à Arles.
Le Frac Sud – Cité de l’art contemporain à Marseille a consacré une exposition inédite à Boris Charmatz, danseur, chorégraphe, directeur de Terrain et désormais à la tête du mythique Tanztheater Wuppertal, la maison de Pina Bausch. L’exposition imaginée par Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud, retrace les recherches de Boris Charmatz en réunissant pour la première fois un corpus de six films réalisés tout au long de son parcours, dont trois inédits, réalisés avec ses deux complices Aldo Lee et César Vayssié, entre 1999 et 2023. Intitulée Danses gâchées dans l’herbe, l’exposition invitait le visiteur à se confronter aux écrans dans un corps-à-corps avec ces films, véritables tableaux vivants, qui convoquent le travail du chorégraphe tout en faisant écho à l’histoire de l’art et de la peinture. Guillaume Lasserre
Semaine n°484, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Guillaume Lasserre
Parution vendredi 21.06.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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En 2024, Florian de la Salle investit Pile Pont Expo, centre d’art situé dans la culée du pont de Saint-Gervais. Pensée in situ, l’installation Dans le pli du synclinal présente d’immenses papiers buvards teintés selon une technique empruntée à la chimie, la chromatographie. L’artiste provoque un émerveillement sensible en expérimentant scientifiquement la couleur et ses différentes réactions au contact de la matière, et en jouant avec la dimension monumentale du lieu, de l’œuvre qu’il propose et du paysage extérieur. Suspendus en spirales, ces papiers créent des espaces de circulation qui modifient la perception du lieu, que les jeux de lumière au fil de la journée viennent amplifier. Le titre de l’exposition évoque les formations géologiques que l’on peut observer autour de Pile Pont. Florian de la Salle propose ainsi une nouvelle strate colorée dans le paysage de Saint-Gervais, à laquelle le hasard n’est pas étranger. Le visiteur, enveloppé par la couleur et le son, y découvre aussi des objets en lien avec la pratique de l’artiste. Jouant avec ce lieu atypique et le paysage environnant, Florian invite le spectateur à vivre une expérience immersive de la couleur dans cet écrin de béton.
Emma Legrand, commissaire de l’exposition
Semaine n°483, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Jérôme Diacre
Parution vendredi 14.06.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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À travers cette exposition qui marquait le début d’une nouvelle saison à la Fondation Bullukian, j’ai souhaité mettre à l’honneur le dessin dans ses expressions les plus multiples. Qu’ils soient réalisés en atelier ou in situ comme le propose Camille Chastang, au détour d’un trottoir lors de voyages vécus à l’autre bout du monde comme avec Thomas Henriot, c’est finalement toujours cette histoire de geste autonome, libre et décomplexé, qui traverse et imprègne le travail de ces deux artistes. L’exposition Avant que ne fanent les fleurs est une ode à ces images en mouvement, où le trait s’émancipe du papier pour rejoindre d’autres supports, où l’encre déborde des cadres pour coloniser de nouveaux espaces et où les dessins éclosent comme des jardins. Fanny Robin, directrice artistique et commissaire des expositions de la Fondation Bullukian
Semaine n°482, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Fanny Robin
Parution vendredi 07.06.2024
Édition papier, 17 x 24 cm, 32 pages, 10 €
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Tandis que nos sociétés contemporaines témoignent d’une marche compulsive effrénée, de nombreux artistes nourris d’un profond désir de changement inscrivent leur engagement en un pas de côté. Tout en questionnant les possibilités plastiques de l’art contemporain, ces artistes nous révèlent désormais des mondes qui se bousculent, s’entrechoquent pour mieux se révéler à nos regards étonnés. Indubitablement inscrites dans l’Histoire de la céramique sous l’Empire ottoman, les créations artisanales de l’atelier de Gumri perpétuent un savoir-faire ancestral qui participe à la transmission de la culture arménienne développée par les potiers arméniens à partir du XVIe siècle à Kütahya et disparue de Turquie depuis le génocide de 1915. Les céramiques témoignent d’une pratique sophistiquée où la maîtrise du geste et la rigueur de la technique semblent être la règle. Pourtant, loin du raffinement des motifs décoratifs et de la fonction purement utilitaire de ces poteries, c’est une histoire de résistance et de survie qui se joue derrière l’ostensible ornementation. Ou comment continuer à préserver cet artisanat tout en le développant dans un pays en proie à de nombreux défis économiques, politiques et culturels. Adoptant une approche artistique subversive, libre et dégagée du conformisme, les œuvres des artistes Natacha Lesueur et Bachelot & Caron s’émancipent de nos représentations, ils questionnent de manière frontale l’ornementation dans l’utilisation de motifs comestibles tout en s’affranchissant des règles classiques, non sans ironie. De l’identité genrée et stéréotypée de Natacha Lesueur aux festins extravagants de Bachelot & Caron, ces artistes se jouent des symboles, malmènent nos attentes et nos perceptions, nous livrant des œuvres libres, surprenantes, voire provocatrices.
Fanny Robin, directrice artistique et commissaire des expositions de la Fondation Bullukian
Semaine n°481, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Armelle Fémelat
Parution vendredi 24.05.2024
Édition papier, 17 x 24 cm, 32 pages, 10 €
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Trois axes rhizomatiques structurés par l’idée du contenant sans contenu caractérisent le travail de Daphne Corregan : les images de pots (pichets, bols, cylindres…) ; les figures anthropomorphiques (têtes, mains, pieds, crânes…) ; et une multitude d’objets hétéroclites (nuages, architectures, maisons, élastiques, anneaux…). Les séries qu’elle crée sont souvent insufflées par des anecdotes, des sentiments ou des événements. Ainsi, son travail n’est pas uniquement un travail formel, il puise dans l’imaginaire et constitue un véritable alphabet de formes, de textures, d’éléments graphiques, enrichis au fil du cheminement de l’artiste. Son goût et sa curiosité pour les outils, les voyages, l’ethnologie, la lecture et les diverses pratiques artistiques élargissent son vocabulaire plastique. De l’éternel débat entre abstraction et figuration, Daphne Corregan s’est émancipée : elle laisse libre cours à la liberté du moment et au coup par coup, qui lui servent de moteur, et donnent une plus grande amplitude aux formes et à leurs expressions. André Debono, peintre, 2021
Semaine n°480, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Michel Le Gentil, Stéphanie Le Follic-Hadida
Parution vendredi 17.05.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €
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Christian Robert-Tissot est un artiste suisse qui utilise les mots comme médium. Son sens visuel aigu lui permet d’illustrer le sens intrinsèque de ceux-ci, d’en sortir leurs portraits. Sa vision de leur condition de lettres assemblées. Il en devient leur meilleur ambassadeur, un metteur en scène allégorique. Son esprit à haute intensité et basse température, mêlée à une vraie rigueur, lui donne cette liberté, jouant des perspectives de l’espace. Christian Robert-Tissot a imaginé ce projet pour la galerie Cyrille Putman. Ses mots ont besoin d’espace et sont bien entourés. L’artiste utilise le spectre chromatique afin de déterminer la couleur de chaque tableau. Chez Immédiats, Christian Robert-Tissot nous montre différentes pistes de ce travail où le sérieux et l’humour font bon ménage. Cet helvète nous démontre que toutes voies ouvertes dans le passé par ses aînés peut-être inlassablement revisité et ici avec un talent certain. Cyrille Putman
En regard de l’exposition Christian Robert-Tissot à la galerie Cyrille Putman, Arles.
vernissage
jeudi 23 mai, 18 h 30
horaires variables et sur rdv
La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France
contact@immediats.fr
Galerie Cyrille Putman
60, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France
06 72 21 16 96
Jusqu’au 15 juin chez Immédiats
Jusqu’au 29 juin à la galerie Cyrille Putman