Semaine 19.23 (no. 467) | Frédérique Lucien, Jardin d’hiver | Galerie Jean Fournier, Paris

Depuis les années 1990, le travail de Frédérique Lucien se construit à partir d’un vocabulaire de formes et de motifs liés au végétal, au minéral, à l’organique et au corps humain. Frédérique mène de front simultanément plusieurs ensembles thématiques : le corps humain avec le dessin, la sculpture et la céramique, et le végétal principalement avec le dessin et les papiers découpés. L’exposition Jardin d’hiver témoigne des recherches récentes à la fois ouvertes vers une réflexion sur l’étrangeté et l’altérité mais également tournées vers l’intime par la nature des sujets traités, le corps et l’environnement tout proche. Par sa diversité, l’exposition révèle la cohérence et la complémentarité des séries, chacune d’elles se nourrissant de l’autre.

Since the 1990s, Frédérique Lucien’s work has been built around a vocabulary of forms and motifs related to plants, minerals, the organic world and the human body. Frédérique simultaneously carries out several thematic ensembles: the human body through drawing, sculpture and ceramics, and the plant world mainly through drawing and paper cut-outs. Jardin d’hiver is a show which reflects on recent research, both open to a debate on strangeness and otherness, but also turned towards the intimate by the nature of the subjects treated, the body and the environment nearby. Through its diversity, the exhibition reveals the coherence and complementarity of the series, each nurtured by the other.

Semaine n°467, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Camille Viéville
Parution vendredi | Published on Friday 12.05.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 13.23 (no. 466) | Maxime Duveau, Palimpsestes | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2022-2023 dont le thème générique est  « Vous préférez en couleurs ou en noir et blanc ? », l’exposition que consacre la chapelle de
la Visitation à Maxime Duveau vise à donner à voir le travail d’un jeune artiste apparu sur la scène artistique depuis quelques années. À l’appui d’un réservoir d’images qu’il s’est fabriqué au fil du temps, l’artiste ne cesse de les remettre en jeu dans toute une production d’œuvres qui multiplie les modes opératoires de fabrication. Expérimentale, sa démarche, qui l’a entraîné du noir et blanc à la couleur, est fondamentalement adossée à la question de la nature et du statut de l’image. Entre épiphanie et mémoire.

As part of the 2022-2023 programme, whose generic topic is “Do you prefer colour or black and white?”, the exhibition devoted to Maxime Duveau by La Chapelle de la Visitation aims to show the work of a young artist who has recently appeared on the artistic scene. Based on a reservoir of images that he has built up over time, the artist continually mobilises them in a whole production of works that multiplies the operating modes of manufacturing. His experimental approach, which led him from black and white to colour, is fundamentally based on the question of the nature and status of the image. Between epiphany and memory.

Semaine n°466, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 31.03.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 13.23 (no. 465) | Faire passer le jour | Musée de la dentelle de Chantilly

Une exposition au musée de la dentelle de Chantilly
en collaboration avec le Frac Picardie

Avec des œuvres de Cathryn Boch, Florence Cosnefroy, Christine Crozat, Dominique De Beir, Sylvie de Meurville, Cécile Harari, Dominique Kermène, Véra Molnár, Gabriel Orozco, Raphaëlle Peria, Claire Poisson, François Rouan, Évelyne Simonin, Claude Viallat, Gabrielle Wambaugh

L’art de croiser histoire et modernité… telle est l’ambition du musée de la dentelle de Chantilly. Fondé sur une collection de dentelles noires et d’objets liés à la technique de cet artisanat pratiqué à Chantilly durant les XVIII et XIXe siècles, le musée assure un rôle de conservation, mais aussi de préservation du geste et de sensibilisation à la technique de la dentelle aux fuseaux, en collaboration avec des dentellières professionnelles et des amateurs. Au-delà de l’histoire, le musée est résolument tourné vers l’avenir, tissant, au fil de sa programmation, des liens entre patrimoine et création contemporaine. L’exposition Faire passer le jour interroge la notion de dentelle dans l’art d’aujourd’hui et illustre la permanence du travail sur le réseau, la transparence et la répétition du geste dans la diversité des pratiques contemporaines.
Sarah Gillois, directrice du musée

The art of crossing history and modernity… Such is the ambition of the musée de la dentelle de Chantilly. Built around a collection of black lace and objects related to the technique of this craft, practiced in Chantilly during the eighteenth and nineteenth centuries, the museum plays a curatorial role, preserving the gestures and awareness of bobbin lace-making techniques in collaboration with professional and amateur lace-makers. Beyond history, the museum is resolutely geared towards the future, with a programme that weaves links between heritage and contemporary creation. The exhibition Faire passer le jour focuses on the notion of lace in contemporary art, illustrating the permanence of examinations of networks, transparency and the repetition of gestures in the diversity of contemporary practices
Sarah Gillois, director of the museum

Semaine n°465, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Pascal Neveux
Parution vendredi | Published on Friday 24.03.2023
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 8 €

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Semaine 06.23 (no. 464) | Awena Cozannet, Force motrice | Maison forte de Hautetour | Saint-Gervais-les-Bains

L’artiste Awena Cozannet est venue en résidence de recherche et de création à la Maison forte de Saint-Gervais, entre octobre 2022 et janvier 2023. Son projet fait référence à l’énergie, physique et mentale, déployée à être, à vivre, à traverser la vie malgré les épreuves. Il a pris la forme de sculptures (trans)portables, qui ont ensuite été photographiées portées dans le paysage. Elles permettent de transporter des objets fictifs ou réels, imaginés par l’artiste ou le public, et de se questionner sur ce que chacun d’entre nous, seul ou ensemble, portons chaque jour.
En s’inspirant de la figure locale et traditionnelle du colporteur, Awena Cozannet relie ainsi l’histoire de Saint-Gervais à l’actualité, des mythes ancestraux aux récits personnels. À l’aune des migrations et des mouvements issus des conflits et des dérèglements climatiques, l’exposition « Force motrice » interroge les notions de déplacements, de perspectives et de projets communs.
Emma Legrand, commissaire de l’exposition

The artist Awena Cozannet came to the Maison forte de Saint-Gervais for a research and creative residency between October 2022 and January 2023. Her project refers to physical and mental energy humans deploy in order to be, to live, to go through life despite its trials. It took the form of (trans)portable sculptures, which were then photographed in the landscape. They enable the transport of real or fictional objects, imagined by the artist or the audience, and a consideration of what each of us carry every day, alone or together.
Inspired by the local and traditional figure of the peddler, Awena Cozannet links the history of Saint-Gervais to current events, from ancestral myths to personal stories. In light of migration and movements resulting from conflict and climate change, the “Force mortice” exhibition questions the notions of displacement, perspectives and common projects.
Emma Legrand, curator of the exhibition

Semaine n°464, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Pauline Boucharlat
Parution vendredi | Published on Friday 09.02.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 03.23 (no. 463) | Claire Chesnier, Les jours | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2022-2023 dont le thème générique est « Vous préférez en couleurs ou en noir et blanc ? », l’exposition que consacre la chapelle de la Visitation à Claire Chesnier vise à mettre en exergue l’originalité et la force de radiation de son travail de peinture à l’encre. Le protocole que l’artiste a mis en place depuis une quinzaine d’années lui permet de créer des images inédites qui ne s’appuient sur aucun référent figuré et dont la collusion de la lumière et du médium employé est la composante vectorielle. Elle instruit par-là même la peinture à l’ordre de jeux de flux colorés  déterminant toutes sortes d’espèces d’espaces proprement innommables.

As part of the 2022-2023 programme, whose generic topic is “Do you prefer colour or black and white?”, the exhibition devoted to Claire Chesnier at La Chapelle de la Visitation aims to highlight the originality and radiating power of her ink painting work. The artist’s protocol, developed over the past fifteen years, enables her to create original images which do not rely on any figurative referent and whose vectorial component derives from the collusion of light and the medium. The artist thereby assimilates painting to colourful flows which determine all kinds of indescribable spaces.

Semaine n°463, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 20.01.2023
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 6 €

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Semaine 48.22 (no. 462) | Caroline Rennequin, Métamorphoses, 1997-2022 | Galerie Jean Fournier, Paris

Inédite, l’exposition Métamorphoses rend compte, depuis les années 1990 à aujourd’hui, des multiples sources d’inspiration de Caroline Rennequin, de la botanique à la bande dessinée, des formes d’art extra-européennes à l’art brut. Si cette exposition atteste avant tout de son goût immodéré pour la couleur, en perpétuelle mutation, les différentes séries témoignent également de la métamorphose des matériaux récupérés, découpés, transcendés. Des premières compositions abstraites sur papier journal jusqu’aux séries « Fleurs » et « Racines », les sujets et les motifs se régénèrent sans jamais s’épuiser, questionnant ainsi les frontières entre figuration et abstraction.

Covering the period from the 1990s to the present day, the new Métamorphoses exhibition provides a unique insight into Caroline Rennequin’s many sources of inspiration, from botany to comics, from non-European art forms to outsider art. Whilst the exhibition foremost attests to the artist’s immoderate taste for colour, in perpetual mutation, the different series also bear witness to the metamorphosis of recovered, cut-out and transcended materials. From the first abstract compositions on newsprint to the series of “Fleurs” (Flowers) and “Racines” (Roots), subjects and motifs regenerate without ever depleting, thereby calling the boundaries between figuration and abstraction into question.

Emilie Ovaere-Corthay

Semaine n°462, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Caroline Rennequin, entretien avec Sophie Toulouse et Barbara Soyer
Parution vendredi | Published on Friday 02.12.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 42.22 (no. 461) | Un pavillon méditerranéen des voix résistantes | Fondation Camargo, Cassis

Construire un pavillon pour l’Europe, quelle drôle d’idée ! Les pavillons nationaux, trace d’un temps des nations triomphantes, stigmates de temps où l’exposition était une manière d’exhiber des victoires sans gloire, la conquête de terres que l’on voyait comme vierges, puis la conquête de technologies censées triompher de l’ordre naturel. Comment imaginer aujourd’hui arborer de tels pavillons alors que nous savons ce que nos triomphes européens charrient de hontes et de morts ?

Building a Pavilion for Europe, what a strange idea! The national pavilions, traces of an era of triumphant nations, stigmata from a time when the exhibition was a way of flaunting inglorious victories, the conquest of what we considered to be virgin lands, then the conquest of technologies intended to triumph over the natural order. How can we imagine currently harbouring such pavilions when we know how much shame and death our European triumphs have entailed?

Semaine n°461, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Parution vendredi | Published on Friday 21.10.2022
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 6 €

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Semaine 41.22 (no. 460) | Ernest Pignon-Ernest, La figure révélée | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2021-2022 dont le thème générique est Singularités, l’exposition que consacre la chapelle de la Visitation à Ernest Pignon-Ernest vise notamment à mettre en lumière tant l’originalité de sa démarche que celle de sa pratique plastique. Depuis plus de cinquante ans, le protocole que l’artiste a mis en place convoque trois modes opératoires précis : la réalisation d’un dessin, sa transposition par le biais de la sérigraphie en un certain nombre d’exemplaires et le collage de ceux-ci en des lieux déterminés, choisis pour des raisons mémorielles et/ou historiques. Ce faisant, Ernest Pignon-Ernest s’est imposé comme la figure pionnière d’un art de la rue dont la diffusion en appelle par la suite notamment à l’estampe ou la photographie.

The exhibition devoted to Ernest Pignon-Ernest by La chapelle de la Visitation is part of the 2021-2022 programme, the generic theme of which is Singularités. The exhibition aims to highlight both the originality of the artist’s approach and that of his visual practice. For over fifty years, the artist’s protocol has involved three precise procedures: the creation of a drawing, its transposition by means of screen printing into a certain number of copies, and the pasting of these copies in certain places, chosen for memory-based and/or historical reasons. In doing so, Ernest Pignon-Ernest has established himself as the pioneering figure of a form of street art whose circulation subsequently calls upon the processes of printing or photography.

Semaine n°460, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 14.10.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 30.22 (no. 459) | Thomas Benard, Là où sifflent les roches | Maison forte de Hautetour | Saint-Gervais-les-Bains

« Là où sifflent les roches » conte l’histoire d’un massif montagneux vivant qui s’éboule. Un groupe de personnes y apprend à courir plus vite que les pierres, dévalant les pentes, espérant ainsi, dans ce geste absurde aux multiples lectures, survivre à cet effondrement. Inspiré par un conte alpin narrant cet apprentissage des hommes face aux bouleversements terrestres, Thomas Benard est venu en résidence de recherche et de création à la Maison forte de Hautetour à Saint-Gervais entre avril et juillet 2022. Au cours de cette résidence, il a préparé la réalisation d’un film dont le sujet, portant sur les chutes de roches dans le massif alpin, fait écho aux préoccupations actuelles engendrées par le changement climatique et au phénomène ravageur qu’est la fonte du permafrost. Caméra au poing, il a arpenté les glaciers, les combes, les sentiers rocailleux et capté les mouvements des montagnes alpines.

“Là où sifflent les roches” tells the story of a living mountain range that is subsiding. A group of people learn to run faster than the stones, running down the slopes, hoping with this absurd gesture, open to multiple readings, to survive this collapse.  Inspired by an Alpine tale that recounts this learning process on behalf of men in the face of earthly upheavals, Thomas Bernard began a research and creative residency at the Maison Forte de Hautetour in Saint Gervais between April and July 2022. During this residency, he prepared a film on the subject of rock falls in the Alpine massif, which echoes current concerns about climate change and the devastating phenomenon of permafrost thaw. Camera in hand, he surveyed the glaciers, the valleys, the rocky paths, and captured the movements of the alpine mountains, and especially the massif of Mont Blanc.

Emma Legrand, commissaire de l’exposition | curator of the exhibition

Semaine n°459, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Marion Zilio
Parution vendredi | Published on Friday 29.07.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine – la collection intégrale des numéros parus de 2004 à ce jour

459 numéros parus entre mars 2004 et août 2022
Conditionnés dans 3 caisses sur mesure
Format 19,5 x 22 x 24,6 cm chaque caisse
Prix public ajusté à chaque nouvelle parution au prorata d’1 euro le numéro
soit 459 euros pour 459 numéros* en 3 caisses.
* sauf numéros épuisés (cf disponibilités sur notre site web)

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Semaine 25.22 (no. 458) | L’Écoute essaimée, Félix Blume, Dominique Petitgand | Musée Réattu | Arles

Il fallait en France un lieu à la mesure de l’art sonore et de ses pratiques émergentes : Phonurgia Nova et le musée Réattu l’ont inventé et sont partenaires dans cette aventure passionnante. Pour les Arlésiens, l’implantation de l’art sonore dans leur ville n’est pas sans rappeler celle de la photographie qui y prit place il y a cinquante ans pour ne plus la quitter. Félix Blume et Dominique Petitgand, à l’honneur cette année dans la programmation du département des arts sonores, sont d’anciens lauréats du prix Phonurgia Nova : cette heureuse « coïncidence » met en exergue l’importance du travail de défrichage accompli depuis 1986 par l’association que pilote Marc Jacquin et dont profite pleinement aujourd’hui le musée Réattu. Plus encore, ce dernier accueille les formations d’autrices et d’auteurs que l’association organise tout au long de l’année : ainsi pas à pas s’incarne l’idée d’une école arlésienne du son.

There was a need in France for a venue devoted to sound art and its emerging practices: it has now been invented by Phonurgia Nova and the Musée Réattu, partners in this exciting adventure. For the people of Arles, the implantation of sound art in their city is reminiscent of that of photography, which took place 50 years ago and which has been going strong ever since. Félix Blume and Dominique Petitgand, showcased this year in the programming of the Department of Sound Art, are former winners of the Phonurgia Nova Awards: this happy “coincidence” highlights the importance of the pioneering work done since 1986 by the association led by Marc Jacquin, which the Musée Réattu is now benefiting from. In addition, the museum hosts training courses for artists that the association organises throughout the year: thus, step by step, the idea of a school of sound in Arles is taking shape.

Christian Leblé, Président de | President of Phonurgia Nova

Semaine n°458, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Anne Zeitz, Marc Jacquin
Parution vendredi | Published on Friday 24.06.2022
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 6 €

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Semaine 24.22 (no. 457) | Philippe Cognée, La figure incarnée | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2021-2022 dont le thème générique est Singularités, l’exposition que consacre La Chapelle de la Visitation à Philippe Cognée vise notamment à mettre en lumière l’originalité de son travail de peinture à l’encaustique. Le protocole que l’artiste a mis en place depuis une trentaine d’années lui permet de fondre ses figures peintes dans le vif de la matière picturale. Par là même, il leur confère une présence incarnée et les charge d’une dimension vitale troublante. Une œuvre unique et singulière qui acte la richesse prospective d’un mode d’expression aux ressources infinies.

The exhibition devoted to Philippe Cognée at La chapelle de la Visitation is part of the 2021-2022 programme, the generic topic of which is Singularities. It aims to highlight the originality of the artist’s work in encaustic painting. The protocol that the artist has put in place over the past thirty years allows him to melt his figures, painted in the heart of the pictorial material. By this very process, he gives them an incarnate presence and a disturbing vital dimension. A unique and singular body of work that embodies the prospective richness of a method of expression with infinite resources.

Semaine n°457, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 17.06.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 23.22 (no. 456) | Benoît Billotte, Edaphos | Pile-Pont Expo | Saint-Gervais-les-Bains

Invité en 2022 pour cette nouvelle édition de Pile-Pont Expo à Saint-Gervais, Benoît Billotte questionne la relation que l’on peut avoir avec notre environnement et la nature elle-même. Cette installation in situ propose une immersion au sein de la terre et de l’eau qui façonnent nos paysages. Implantée au-dessus des gorges du Bonnant, l’exposition interroge cette notion du sol, sa composition, son usure avec ses déformations et ce qui le traverse ou l’habite. Ce monde sous-terrain, invisible et changeant évolue constamment et redessine le paysage. Cette proposition cherche à révéler le territoire de Saint-Gervais Mont-Blanc où se trouve Pile-Pont par le dessous et ce qui le façonne, la terre, l’eau, les végétaux. Renversant ainsi le site, Benoît Billotte propose aussi de contempler autrement notre environnement et de se confronter à une temporalité qui nous dépasse.

Benoît Billotte, invited in 2022 for this new edition of Pile Pont Expo in Saint-Gervais, questions the relationship that we have with our environment, and with nature itself. This in-situ installation offers an immersion in the earth and water that shape our landscapes. Located above the Gorges du Bonnant, the exhibition examines the concept of the soil, its composition, its erosion, with its deformations, and that which crosses it or inhabits it. This underground, invisible and changing world is constantly evolving and reshaping the landscape. This proposal seeks to reveal the territory of Saint-Gervais Mont-Blanc, where Pile-Pont is located, from below. It examines what shapes it, the land, the water, the plants. By inverting the site, Benoît Billotte also invites us to contemplate our environment differently and to confront a temporality that exceeds us.

Emma Legrand, commissaire de l’exposition | curator of the exhibition

Semaine n°456, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Garance Chabert
Parution vendredi | Published on Friday 10.06.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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