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Semaine 30.22 (no. 459) | Thomas Benard, Là où sifflent les roches | Maison forte de Hautetour | Saint-Gervais-les-Bains

« Là où sifflent les roches » conte l’histoire d’un massif montagneux vivant qui s’éboule. Un groupe de personnes y apprend à courir plus vite que les pierres, dévalant les pentes, espérant ainsi, dans ce geste absurde aux multiples lectures, survivre à cet effondrement. Inspiré par un conte alpin narrant cet apprentissage des hommes face aux bouleversements terrestres, Thomas Benard est venu en résidence de recherche et de création à la Maison forte de Hautetour à Saint-Gervais entre avril et juillet 2022. Au cours de cette résidence, il a préparé la réalisation d’un film dont le sujet, portant sur les chutes de roches dans le massif alpin, fait écho aux préoccupations actuelles engendrées par le changement climatique et au phénomène ravageur qu’est la fonte du permafrost. Caméra au poing, il a arpenté les glaciers, les combes, les sentiers rocailleux et capté les mouvements des montagnes alpines.

“Là où sifflent les roches” tells the story of a living mountain range that is subsiding. A group of people learn to run faster than the stones, running down the slopes, hoping with this absurd gesture, open to multiple readings, to survive this collapse.  Inspired by an Alpine tale that recounts this learning process on behalf of men in the face of earthly upheavals, Thomas Bernard began a research and creative residency at the Maison Forte de Hautetour in Saint Gervais between April and July 2022. During this residency, he prepared a film on the subject of rock falls in the Alpine massif, which echoes current concerns about climate change and the devastating phenomenon of permafrost thaw. Camera in hand, he surveyed the glaciers, the valleys, the rocky paths, and captured the movements of the alpine mountains, and especially the massif of Mont Blanc.

Emma Legrand, commissaire de l’exposition | curator of the exhibition

Semaine n°459, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Marion Zilio
Parution vendredi | Published on Friday 29.07.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine – la collection intégrale des numéros parus de 2004 à ce jour

459 numéros parus entre mars 2004 et août 2022
Conditionnés dans 3 caisses sur mesure
Format 19,5 x 22 x 24,6 cm chaque caisse
Prix public ajusté à chaque nouvelle parution au prorata d’1 euro le numéro
soit 459 euros pour 459 numéros* en 3 caisses.
* sauf numéros épuisés (cf disponibilités sur notre site web)

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Semaine 25.22 (no. 458) | L’Écoute essaimée, Félix Blume, Dominique Petitgand | Musée Réattu | Arles

Il fallait en France un lieu à la mesure de l’art sonore et de ses pratiques émergentes : Phonurgia Nova et le musée Réattu l’ont inventé et sont partenaires dans cette aventure passionnante. Pour les Arlésiens, l’implantation de l’art sonore dans leur ville n’est pas sans rappeler celle de la photographie qui y prit place il y a cinquante ans pour ne plus la quitter. Félix Blume et Dominique Petitgand, à l’honneur cette année dans la programmation du département des arts sonores, sont d’anciens lauréats du prix Phonurgia Nova : cette heureuse « coïncidence » met en exergue l’importance du travail de défrichage accompli depuis 1986 par l’association que pilote Marc Jacquin et dont profite pleinement aujourd’hui le musée Réattu. Plus encore, ce dernier accueille les formations d’autrices et d’auteurs que l’association organise tout au long de l’année : ainsi pas à pas s’incarne l’idée d’une école arlésienne du son.

There was a need in France for a venue devoted to sound art and its emerging practices: it has now been invented by Phonurgia Nova and the Musée Réattu, partners in this exciting adventure. For the people of Arles, the implantation of sound art in their city is reminiscent of that of photography, which took place 50 years ago and which has been going strong ever since. Félix Blume and Dominique Petitgand, showcased this year in the programming of the Department of Sound Art, are former winners of the Phonurgia Nova Awards: this happy “coincidence” highlights the importance of the pioneering work done since 1986 by the association led by Marc Jacquin, which the Musée Réattu is now benefiting from. In addition, the museum hosts training courses for artists that the association organises throughout the year: thus, step by step, the idea of a school of sound in Arles is taking shape.

Christian Leblé, Président de | President of Phonurgia Nova

Semaine n°458, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Anne Zeitz, Marc Jacquin
Parution vendredi | Published on Friday 24.06.2022
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 6 €

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Semaine 24.22 (no. 457) | Philippe Cognée, La figure incarnée | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

Inscrite dans le cadre de la programmation 2021-2022 dont le thème générique est Singularités, l’exposition que consacre La Chapelle de la Visitation à Philippe Cognée vise notamment à mettre en lumière l’originalité de son travail de peinture à l’encaustique. Le protocole que l’artiste a mis en place depuis une trentaine d’années lui permet de fondre ses figures peintes dans le vif de la matière picturale. Par là même, il leur confère une présence incarnée et les charge d’une dimension vitale troublante. Une œuvre unique et singulière qui acte la richesse prospective d’un mode d’expression aux ressources infinies.

The exhibition devoted to Philippe Cognée at La chapelle de la Visitation is part of the 2021-2022 programme, the generic topic of which is Singularities. It aims to highlight the originality of the artist’s work in encaustic painting. The protocol that the artist has put in place over the past thirty years allows him to melt his figures, painted in the heart of the pictorial material. By this very process, he gives them an incarnate presence and a disturbing vital dimension. A unique and singular body of work that embodies the prospective richness of a method of expression with infinite resources.

Semaine n°457, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 17.06.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 23.22 (no. 456) | Benoît Billotte, Edaphos | Pile-Pont Expo | Saint-Gervais-les-Bains

Invité en 2022 pour cette nouvelle édition de Pile-Pont Expo à Saint-Gervais, Benoît Billotte questionne la relation que l’on peut avoir avec notre environnement et la nature elle-même. Cette installation in situ propose une immersion au sein de la terre et de l’eau qui façonnent nos paysages. Implantée au-dessus des gorges du Bonnant, l’exposition interroge cette notion du sol, sa composition, son usure avec ses déformations et ce qui le traverse ou l’habite. Ce monde sous-terrain, invisible et changeant évolue constamment et redessine le paysage. Cette proposition cherche à révéler le territoire de Saint-Gervais Mont-Blanc où se trouve Pile-Pont par le dessous et ce qui le façonne, la terre, l’eau, les végétaux. Renversant ainsi le site, Benoît Billotte propose aussi de contempler autrement notre environnement et de se confronter à une temporalité qui nous dépasse.

Benoît Billotte, invited in 2022 for this new edition of Pile Pont Expo in Saint-Gervais, questions the relationship that we have with our environment, and with nature itself. This in-situ installation offers an immersion in the earth and water that shape our landscapes. Located above the Gorges du Bonnant, the exhibition examines the concept of the soil, its composition, its erosion, with its deformations, and that which crosses it or inhabits it. This underground, invisible and changing world is constantly evolving and reshaping the landscape. This proposal seeks to reveal the territory of Saint-Gervais Mont-Blanc, where Pile-Pont is located, from below. It examines what shapes it, the land, the water, the plants. By inverting the site, Benoît Billotte also invites us to contemplate our environment differently and to confront a temporality that exceeds us.

Emma Legrand, commissaire de l’exposition | curator of the exhibition

Semaine n°456, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Garance Chabert
Parution vendredi | Published on Friday 10.06.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 12.22 (no. 454) | Nicolas Daubanes, Résister | La chapelle-espace d’art contemporain | Thonon-les-Bains

L’exposition que consacre à Nicolas Daubanes La Chapelle-espace d’art contemporain du pôle culturel de la Visitation s’inscrit dans le cadre de la programmation 2021-2022 dont le thème générique est Singularités. De fait, son art convoque toute une iconographie autour des notions d’enfermement, de révolte et de mémoire tout en exploitant la richesse plastique de médiums inédits qui leur sont consubstantiellement attachés. D’une rare intensité tant sensible que matérielle, ses œuvres opèrent comme un rappel souverain de la condition humaine à résister.

The exhibition devoted to Nicolas Daubanes at La chapelle-espace d’art contemporain of the Pôle culturel de la Visitation is part of the 2021-2022 programme whose generic theme is Singularities. Indeed, his art conjures up an entire iconography based around the notions of confinement, revolt and memory, whilst exploiting the visual richness of original media that are consubstantially attached to them. His works, of a rare intensity which is both sensitive and material, operate as a sovereign reminder of the human condition to resist.

Semaine n°454, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi | Published on Friday 01.04.2022
Édition papier | Booklet paper, 16 pages, 4 €

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Semaine 10.22 (no. 453) | Anaïs Lelièvre | Oikos-Poros, une traversée graphique | Une proposition du Frac Picardie | Musée du Dessin et de l’Estampe originale Gravelines

Le Frac Picardie a proposé au musée du Dessin et de l’Estampe originale d’accueillir une installation d’Anaïs Lelièvre en relation avec l’univers foisonnant de Gustave Doré, créateur de mondes. Comme Doré, Anaïs Lelièvre détient cette capacité à donner corps à des visions intérieures et à nous immerger dans un monde. À partir du microcosme qu’est le dessin d’une pierre de lave ramassée en Islande, elle construit un monde complet. Un premier dessin devient matrice, celui de la texture de la pierre. Il est multiplié et agrandi, grâce au numérique, puis imprimé sur métal et pvc, pour construire un environnement en volume. Dans une casemate souterraine, le visiteur découvre l’installation graphique, traverse un labyrinthe aux multiples facettes, éprouve les gardes et contre-gardes, les orgues basaltiques, les boucliers, les éperons, ou proues de navire. Car l’artiste a puisé ses références dans l’histoire de Gravelines, ville fortifiée ayant vécu l’épopée des grandes pêches à Islande et dans sa propre rencontre avec les paysages islandais.

On the suggestion of the Frac Picardie, the Musée du Dessin et de l’Estampe Originale is hosting an installation by Anaïs Lelièvre, related to the bountiful universe of Gustave Doré, créateur de mondes. Like Doré, Anaïs Lelièvre has the ability to give substance to inner visions and to immerse us in a universe. From the microcosm that is the drawing of a lava stone collected in Iceland, she has constructed an entire world. A first drawing becomes a matrix, that of the texture of the stone. It is multiplied and enlarged, thanks to digital technology, then printed on metal and pvc, to build a 3-D environment. In an underground bunker, visitors discover the graphic installation, pass through a multifaceted labyrinth, come up against counterguards and fortifications, basalt columns, shields, spurs, or ship’s prows. Because the artist draws her references from the history of Gravelines, a fortified city that took part in the epic of great fishing expeditions off the coast of Iceland, and from her own encounter with the Icelandic landscapes.

Virginie Caudron, directrice du | director of Musée du Dessin et de l’Estampe originale, Gravelines

Semaine n°453, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Véronique Caudron, Pascal Neveux, Laurence Schmidlin
Parution vendredi | Published on Friday 18.03.2022
Édition papier | Booklet paper, 32 pages, 4 €

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