Auteur : Marie de Brugerolle.
Descriptif
: 19 x 26 cm, 100 pages, broché + leporello.
Langues : français – anglais.
Graphisme : Fanette Mellier.
Parution mars 2016.
Isbn : 978-2-35864-086-2.
Prix public : 22€.
La cellule (Becquemin&Sagot) est une entité formée de deux individus. Deux artistes, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin, explorent le désir dans notre société post-industrielle, post-humaine, entre globalisation et développement durable, dans cette « glocalisation » qui fabrique de nouveaux objets, de nouvelles tentations et de nouvelles perversions. Infiltrées au sein de plusieurs territoires, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin « ré-enchantent » le monde qui n’est plus, pour elles, qu’un décor où la fête semble une boucle infinie. La cellule (Becquemin&Sagot) est un faux couple de fausses jumelles qui jouent les doublures du réel afin d’en faire miroiter les faux-semblants. Elles se servent des modes opératoires de l’art et de son petit monde pour voyager, détourner les codes habituels et fabriquer de l’art là où on ne croit pas en voir. Faire voir sous un nouvel angle, c’est cela la séduction, dévier et changer le cap tout tracé, faire des pas de côté pour envisager le monde de manière critique. En dehors de la jouissance, au-delà de la satisfaction rapide, leurs oeuvres sont des os sous des enrobages de guimauve.
[Marie de Brugerolle, extrait]
Publié avec le soutien de Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain, Caza d’Oro, Le musée Calbet, L’Alliance française de Rio, Alexander and Olga Kamenets – Cultural fund of Alexander and Olga Kamenets – kamenets.org, Philippe Faur.
Descriptif : 17 x 24 cm, 5 numéros sous étui.
n° 392, Semaine 36.15
Caroline Bosc
Jean-Sébastien Tacher
L’École de la nouvelle lune
Esox Lucius
Text. Sophie Lapalu
n° 393, Semaine 40.15
Mathieu Dufois
, La Mémoire des images
Galerie de l’Etrave
Espace d’art contemporain
Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet
n° 394, Semaine 48.15
Walid Ghali,
Aurore Guitry,
Grégoire Lauvin,
Lila Neutre,
Émilie Perotto,
Corine Robet,
Javiera Tejerina-Risso, Mezli Vega-Osorno
Doctorat Pratique et
théorie de la création
artistique et littéraire
Text. Rémy Fenzy,
Claude Pérez, Jean-Paul Ponthot
n° 395, Semaine 02.16
Maude Maris
à claire-voie
Galerie de l’Etrave
Espace d’art contemporain
Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet
n° 396, Semaine 03.16
Grégory Jégado,
Du balcon
galerie quatre, Arles
Text. Grégory Jégado,
Emmannuel Ropers
Parution : janvier 2016.
Période : septembre-décembre 2015.
Isbn : 9-78235864-087-9.
Prix public : 18 €.
Abonnement 1 an, 3 volumes : 62 €.
Grégory Jégado, Du balcon, galerie quatre, Arles
Emmanuel Ropers : Quand on articule philosophie et peinture on retombe sur cette question du subjectile qu’Artaud avait soulevée, qui serait l’idée d’une sorte de peinture qui préexiste presque à la matière.
Grégory Jégado : Si tu considères que le fait de créer des images c’est une médiation, tu peux considérer qu’en fait ce que tu transmets c’est une information qui est disponible dans un autre espace et cette information-là, tu la conduis. Donc, la fonction des images ce serait une fonction de représentation d’informations auxquelles tu accèdes ou pas, à un certain moment. On peut penser qu’il y a pas mal d’artistes qui fonctionnent de cette façon, de manière consciente ou moins consciente, mais ce ne sont pas les seuls. Si tu penses au mathématicien franco-russe, Mikhaïl Gromov, lui, il parle de la création mathématique comme la percolation d’éléments d’information qui sont disponibles sur un autre espace. Lui, il y met aussi des éléments liés à la mécanique quantique, etc., mais, à mon avis, qui ont à voir avec l’information.
Ce numéro de Semaine accompagne l’exposition Grégory Jégado, galerie quatre, Arles, du 27 janvier au 5 mars 2016.
Semaine n°396, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Emmanuel Ropers
Parution vendredi 22.01.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XVIII, janvier-avril 2016, 18€
Auteurs : Bice Curiger, Giorgio Griffa, Francesco Manacorda
Descriptif
: 24,5 x 31 cm, 72 pages.
Langue : français-anglais.
Parution février 2016.
Isbn : 978-2-35864-085-5.
Prix public : 24€.
L’art de l’artiste italien Giorgio Griffa s’est développé sans bruit, avec une remarquable cohérence, en marge des mouvements artistiques majeurs animant communément les discussions. Et pourtant, au début de sa carrière dans les années 1960 et 1970, Griffa s’associa aux représentants de l’Arte povera aux côtés desquels il a fréquemment exposé. Par ailleurs, sa peinture « minimaliste » présenta en France des affinités avec le groupe Supports/Surfaces.
Élégantes, nues, non tendues, les toiles de Giorgio Griffa sont couvertes de lignes horizontales et déploient des nombres d’or dans un minimalisme gracieux et chaud. Une mélodie, un rythme, un vers de poésie, les signes peints en demi-teintes traduisent un certain lyrisme, que l’on retrouve également dans les poèmes de l’artiste.
Les toiles de Griffa recouvertes de peinture acrylique aux tons pastel, dont il dit qu’elles sont réalisées « par le pinceau, par ma main, la peinture, ma concentration, etc. », attestent du regard qu’il porte sur les artistes plus anciens, de son « ressenti à l’égard de la mémoire séculaire de la peinture ». Son exposition à la Fondation Vincent van Gogh Arles sous la direction artistique de Bice Curiger et ce catalogue présentent des travaux anciens et nouveaux, ainsi qu’un hommage stupéfiant à La Nuit étoilée de Vincent van Gogh (1889), intitulé Canone aureo 705 (VVG), 2015.
Exposition Giorgio Griffa, Fondation Vincent van Gogh Arles, du 13 février au 24 avril 2016.
Deuxième de la saison 2015-2016, l’exposition de Maude Maris à la Galerie de l’Etrave, à Thonon-les-Bains, est l’occasion d’aller à la découverte du travail d’une jeune artiste apparu sur la scène artistique depuis quelques années. Toute entière dévolue à la peinture et au dessin, sa démarche n’en appelle pas moins d’autres pratiques telles que la sculpture ou la photographie. De fait, Maude Maris y recourt pour concevoir ce qui constitue les motifs de ses tableaux élaborés à partir de toutes sortes d’éléments – moulés, fabriqués ou récupérés -, qu’elle met en scène dans un studio miniature pour en tirer une image photographique qu’elle retient pour modèle. Ses peintures s’offrent alors à voir comme des compositions mi-figurées, mi-abstraites, qui mêlent références au corps, au paysage ou à l’architecture.
Semaine n°395, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Philippe Piguet
Parution vendredi 15.01.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XVIII, janvier-avril 2016, 18€
Descriptif : 17 x 24 cm, 6 numéros sous étui.
n° 386, Semaine 21.15, Up to date
Musée d’art de Toulon, diplômés de l’École supérieure d’art et de design de Toulon Provence Méditerranée
Text. Jean-Marc Avrilla, Edouard Monnet & Ian Simms
n° 387, Semaine 22.15, SO3, Art, biologie + (al)chimie, Art, biology
(Al)Chem(istr)y
Espace multimédia gantner, Bourogne
Text. Jens Hauser
n° 388, Semaine 25.15, Être étonné, c’est un bonheur ! Ardouvin, Bagot, Barbazanges, Brial, Chotard, Darrot,Davrinche, Pierre & Gilles, Rauzier, Rousseau, Villeglé
Chapelle de la Visitation, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet
n° 389, Semaine 28.15, Céleste Boursier-Mougenot, i0,
Église Saint-Honorat des Alyscamps, Arles
Text. Frédérique Aït-Touati & Cécile Viguier
n° 390, Semaine 29.15, Jocelyn Robert, Interférences
Musée nomade 3, Musée des Beaux-Arts de Nantes, Muséum d’histoire naturelle, Maison régionale de l’Architecture des Pays de la Loire, Passage Sainte-Croix, Temple du Goût
Text. Blandine Chavanne et Sylvie Fleury
n° 391, Semaine 30.15, Pascal Pinaud, Sur la route
Frac Bretagne, Rennes
Text. Pascal Pinaud & Dominique Abensour
Parution : septembre 2015.
Période : mai-août 2015.
Isbn : 9-78235864-077-0.
Prix public : 18 €.
Abonnement 1 an, 3 volumes : 62 €.
Walid Ghali, Aurore Guitry, Grégoire Lauvin, Lila Neutre, Émilie Perotto, Corine Robet,
Javiera Tejerina-Risso, Mezli Vega-Osorno, Doctorat Pratique et théorie
de la création artistique et littéraire
Il existe une recherche en art qui, passant aussi par une pratique de la pensée, s’accomplit et se produit officiellement dans les établissements publics d’enseignement supérieur, territoriaux ou nationaux, voués tout entiers à cette finalité. Il est vrai que la plupart des artistes hexagonaux, reconnus ou non, comme le rappellent régulièrement les revues spécialisées, ont été formés dans ces établissements.
Si cette recherche en art se développe dès le premier cycle pour trouver son épanouissement à la fin du second, plusieurs écoles ont décidé de mettre en place un troisième cycle où la recherche en art devient une recherche par l’art, où la méthodologie de la recherche en art peut ainsi se transposer dans d’autres champs de la recherche, où le processus de création d’une œuvre peut aller jusqu’à reposer la question même de la méthode à l’instar de la recherche scientifique. Cette méthodologie constitue un des fondements pédagogiques des écoles d’art : l’expérimentation qui rapproche la pratique artistique de la méthode scientifique avec, de manière plus ostentatoire, la liberté formelle absolue de la construction poétique.
C’est en ce sens que l’ESAAix, l’ENSP à Arles et AMU se sont logiquement retrouvées pour créer un doctorat « Pratique et théorie de la création artistique et littéraire » (l’un en son, l’autre en photographie) inédit dans l’univers de l’enseignement supérieur français. Ce doctorat se soutient par un ensemble cohérent et original de créations artistiques et sur un travail d’études et de réflexions de facture académique, mais de dimension plus réduite que les thèses actuellement réalisées en Lettres et en Arts, par exemple.
Il ouvre ainsi explicitement (et au bon moment) l’espace de la collaboration entre les écoles, leurs modes d’encadrement de la recherche par l’art et la recherche universitaire proprement dite.
Cette édition (qui accompagne une exposition) nous éclaire sur l’engagement et la vitalité des jeunes chercheurs inscrits dans ce doctorat. Des jeunes chercheurs qui, pour notre plus grand plaisir, mettent leur œuvre en chantier, avant inauguration.
Rémy Fenzy, directeur de l’ENSP, Arles ; Claude Pérez, directeur de l’École doctorale Langues, lettres et arts, Aix-Marseille Université ; Jean-Paul Ponthot, directeur de l’ESA d’Aix en Provence.
Semaine n°394, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Collectif
Parution vendredi 04.12.2015
Édition papier, 24 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XVIII, janvier-avril 2016, 18€