De : « Mathieu Provansal » À : rvhumbert@free.fr Envoyé : Samedi 16 Avril 2011 12h19:59 Je crois comprendre qu’en venant à Marseille, tu vas avoir affaire à la ville perçue depuis non plus cette ville mais une autre (Berlin). Pour ton projet, je ne suis pas sûr de comprendre précisément la mise en place des formats A0-A8 ; je devine les proportions invariables quand on plie la feuille en deux. Est ce que tu avais rencontré Stanley Brouwn à Luminy ? Le travail du frottage me paraît par contre clair. C’est agréable cette capacité de relevé du crayon. Il y a dans le frottage, qui est une empreinte, la réunion de l’image photographique, de la sculpture (bas relief), et du dessin, mais la figure dans l’empreinte évince la question de l’échelle. Copie fidèle, rapide, où la question de l’échelle n’intervient à aucun moment : on l’oublie presque. Il y aurait donc, si l’on admet que l’échelle fait partie des finitions, un caractère « pas fait » du frottage, ou plutôt qui se fait de lui même… Quant au poster, Y ou sémaphore, la position des mains opposées, c’est la figure en train de se faire. Je suis par là ce début d’après-midi. Le 18 avr. 2011 à 00:08, rvhumbert@free.fr a écrit : Mes pieds seront à Marseille, que je regarderai depuis Berlin. Ce que tu dis du frottage, je le partage complètement. J’ajouterais que l’idée de venir « caresser ce symbole » du haut d’une échelle, là au beau milieu de la rade, me plaît beaucoup. Le poster, c’est un poing fermé, une main ouverte, la tête entre les deux. Une figure (et cette ambivalence qu’on trouve dans Voici / Ta mère) insérée dans cet espace hyper normé : rangé dans ce plan autour duquel se construit à la fois le début et la fin de l’exposition.
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