La peinture est presque abstraite

La peinture est presque abstraite rend visible une approche de la peinture en phase avec des réalités contemporaines et des scènes artistiques actuelles. Le travail des huit artistes présentés invite à une analyse critique qui déborde le cadre des deux expositions programmées en France et en Angleterre. Ce livre est un ouvrage critique dont deux expositions sont la base (textes d’auteurs et d’artistes, état des lieux, index d’artistes et d’expositions significatives). Les expositions sur la peinture et les catalogues qui les accompagnent réactivent souvent l’opposition traditionnelle figure-abstraction. Cette opposition continue de figer les questions liés au tableau dans la seule hétérogénéité de deux histoires de la peinture. L’une qui viendrait de Picabia, l’autre de Mondrian. Une autre optique est ici proposée : la peinture comme mixages de codes entre art et médias où elle n’est plus envisagée « d’après la photographie » (comme c’est encore très souvent le cas), mais dans sa relation élargie et bien plus riche à tous les médiums et technologies actuelles (ordinateurs, internet, écrans de communications, design des objets, signalétique, culture urbaine…), incluant les références à de nombreux artistes qui ne peuvent être présents dans ces expositions (Carlos Kusnir, Albert Oehlen, Danny Rolph, Baptiste Roux, Jacques Julien, Nicolas Guiet, Han Schuil, Gracia Khouw, Paul Van der Eerden, Takashi Murakami…). [Geoffroy Gross et Olivier Gourvil]

Publié à la suite des expositions La peinture est presque abstraite, Le Transpalette, Bourges, Instants et glissements, dessins de 20 artistes contemporains, Galerie La Box, École nationale supérieure d’art de Bourges, La peinture est presque abstraite 2, Camberwell Space, University of the Arts, London, Jane Harris et Claude Temin Vergez, École régionale des beaux-arts de Valence, avec le concours de Transpalette, association Emmetrop, Bourges, du ministère de la culture et de la communication, DRAC Centre, de 
l’École nationale supérieure d’art de Bourges, de Camberwell College of Arts, University of the Arts, London, de l’École régionale des beaux-arts de Valence.

Les artistes : Xavier Drong, Olivier Gourvil, Geoffroy Gross, Jane Harris, Richard Kirwan, Nicolas Royer, Daniel Sturgis, Claude Temin-Vergez

Auteurs : Lucile Encrevé et David Ryan

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Descriptif : 15 x 21 cm, 80 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : novembre 2009.
Isbn : 9782358640084.
Prix public : 14 €.

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Rémy Marlot

Depuis 1999, Rémy Marlot oriente son travail photographique autour des questions du paysage urbain, du jardin, des rêves et de la nuit. Parallèlement à la photographie, il développe un travail vidéographique et instaure un dialogue entre ces deux médias. Les sujets mais aussi la rigueur de la construction et la résonance picturale de l’œuvre font la singularité de ce travail. De série en série, l’approche de l’artiste nous implique subtilement dans des relations différentes à l’image, jusqu’aux vidéos qui viennent ponctuer ce livre et donner une nouvelle temporalité, de plus en plus habitée.

Publié en collaboration avec la communauté de communes de Val de Bienne pour le musée de l’Abbaye / donations Guy Bardone – René Genis, du Frac Bourgogne et de la mairie de Paris – département de l’Art 
dans la ville, cet ouvrage est la première monographie consacrée à l’œuvre de Rémy Marlot.

Auteurs : Quentin Bajac, Valérie Pugin, Ariane Chopard-Guillaumot, Michel Poivert.
Descriptif : 24 x 17 cm, 112 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : octobre 2009.
Isbn : 9782358640077.
Prix public : 26 €.

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Carlos Kusnir

Cet ouvrage conçu avec l’artiste présente le travail de Carlos Kusnir à travers une lecture déconstruite de sa peinture, mettant à l’épreuve l’œuvre elle-même dans ses origines et dans ses formes. Il dévoile une extrême rigueur, une unité et une liberté dans le temps qu’accompagnent le texte de Frédéric Valabrègue, écrivain invité à prendre part dans cette publication.
Carlos Kusnir, né en en 1947 à Buenos Aires, vit en France depuis les années 80, entre Paris et Marseille. Son œuvre est intarissable et rend d’autant plus exigeante l’écriture autour d’elle. Tableaux ou installations sont rejoués dans l’exposition et dans le livre en se prêtant aux orchestrations de l’auteur. Les nouveaux éléments bousculent les précédents, les plus anciens resurgissent à côté des autres, comme si l’ensemble était un tout modulable. Ce mouvement perceptible dans le livre l’est également dans l’exposition du musée de Sérignan. Objets, sources sonores, motifs, figures, tâches sont les outils de la peinture de Carlos Kusnir. Tasseaux ou autres supports impromptus, chaises, balais, briques, mots, radios font de l’œuvre une extension de ce qui entoure l’artiste. Derrière l’invitation de cette peinture dynamique et chaleureuse, se posent pourtant des barrières. Façades aveugles, murs, grilles s’imposent à nous. L’œuvre n’est pas volubile. Codes et signes s’y côtoient et s’y désaprennent.

Publié avec le soutien du musée de Sérignan, du conseil régional Provence-Alpes-Côte-d’Azur, du conseil général des Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille, et avec la collaboration de l’association Marraine Ginette.

Auteur : Frédéric Valabrègue.
Descriptif : 19,5 x 26,5 cm, 208 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : octobre 2009.
Isbn : 9782358640053.
Prix Public : 32 €.

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Kees Visser

Dans le prolongement de l’exposition Kees Visser au musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis, cet ouvrage parcourt l’œuvre de l’artiste dans le temps, mettant en évidence des glissements et des évolutions délibérément associés à des situations et des déplacements dans la vie de l’artiste. L’œuvre inaugurale du livre et de l’exposition, FEW, composée de trois monochromes parallélépipédiques rouge, vert et bleu de 2009, vient comme le point d’orgue de cette lecture à la fois historique et sensible du travail de Kees Visser. Elle nous permet de mieux percevoir les articulations entre les diverses pratiques et les différentes périodes : les premières œuvres des années 70 reproduites ici qui dévoilent déjà une proximité avec la linguistique dans leurs modalités structurelles, le travail de déconstruction des mots ensuite, et de déconstruction des livres, l’un et l’autre intégrant le morcellement et la remise en forme, puis l’évolution vers l’abstraction, vers la peinture et vers la couleur. Ce que ce livre nous donne à voir, c’est la diversité d’un travail pourtant très concentré, et peut-être aussi les tentatives d’une œuvre pour échapper à son propre accomplissement. Chacun aura des difficultés à percevoir l’ensemble comme un tout formé, et ce plus encore avec la dernière œuvre reproduite, Bloem 23 [Fleur 23], qui laisse penser que l’œuvre de Kees Visser se construit aussi dans ses écarts. Jérôme Poggi écrit ici le récit de cette histoire à travers une approche à la fois biographie, esthétique et scientifique. Thomas Lange quant à lui inscrit l’œuvre de Kees Visser en regard des pensées les plus exigeantes sur la couleur, sur la perception mais aussi sur la nomination, nous rappelant par là-même les premières œuvres de l’artiste.

Publié en coédition avec le musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis
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Auteurs : Émilie Ovaere, Jérôme Poggi, Thomas Lange.
Descriptif : 19,5 x 28,5 cm, 112 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : juillet 2009.
Isbn : 978-2-35864-003-9.
Prix public : 22 €
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Reconnaissance de la rivière

Les quatre auteurs de ce livre s’emploient à déployer des approches successivement esthétique, géographique, poétique, photographique, d’un même objet. Cet objet, ils l’appellent rivière. Il a pour eux les aspects d’un lieu situé au Pont des deux Eaux : lieu dit ainsi parce que tout près, en aval, s’y réunissent les eaux de l’Eysse et de l’Escouday – pour le reste la toponymie indique que tout cela se situe en France. De ce lieu, on peut donc dire qu’il est l’œuvre des eaux réunies de l’Eysse et de l’Escouday. C’est une sorte d’ouvrage d’art, à la fois bas-relief et architecture. De ce lieu, de cette gorge encaissée qui n’est accessible qu’à la saison des basses eaux, il a d’abord été fait une image : un panorama photographique, constitué de sept images appareillées entre elles.
Comment l’esthétique, la géographie, la poésie et la photographie peuvent-elles respectivement rendre compte d’un objet qui, comme la rivière, est tout à la fois une réalité physique (géographique et géologique), et bien plus que ce que les yeux voient ? Mal sans doute, de façon lacunaire, sauf à se compléter les unes les autres. Et, s’essayant chacune à dire cette poétique en mouvement qu’est la rivière, font-elles autre chose qu’expérimenter leurs propres limites ? 
Davantage que l’ouvrage descriptif vers lequel cependant elles s’efforcent de tendre, on comprendra que ces approches cherchent avant tout à se rapprocher de la rivière. À la comprendre mieux. À mieux comprendre aussi les raisons qu’elles ont de chercher à se reconnaître en elle ? Elles voudraient dire leur admiration et leur reconnaissance à l’égard de la rivière, dire en quoi elles lui sont reconnaissables. [Jean-Louis Elzéard]

Publié en coédition avec le musée de l’Abbaye / donations Guy Bardone et René Genis et domaine de Chaumont-sur-Loire, centre d’Art et de Nature.

Auteurs : François Barré, Jean-Paul Bravard, Jacques Moulin et Jean-Louis Elzéard. Photographies de Jean-Louis Elzéard.
Descriptif : 18,5*17 cm, 128 pages et dépliant 7 volets, broché, jaquette.
Langue : français.
Parution : mai 2009.
Isbn : 978-2-35864-001-5.
Prix public : 27 €.

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Jochen Gerz, Anthologie de l’art

Pendant plus d’une année, l’Anthologie de l’art a constitué un terrain d’échange sur Internet pour artistes et critiques d’art à travers le monde. Ce travail s’intéresse à des approches quotidiennes de l’art et aux relations entre l’art et son discours. L’art contemporain est le reflet des conditions de sa production et de sa diffusion. L’appropriation de l’art par l’histoire de l’art et par la théorie tend à montrer que l’art et son discours sont de plus en plus liés, et qu’un intérêt tout aussi prononcé est accordé à la réflexion théorique qu’à l’œuvre elle-même. L’Anthologie de l’art investit les liens entre la production de l’art et la théorie de l’art, plutôt que de tenter de les élaborer. 
À l’origine du projet, Jochen Gerz a demandé à six artistes et six théoriciens de répondre à la question suivante : Dans le contexte actuel, que pourrait être un art que vous ne connaissez pas ? Les artistes ont répondu par des images, les théoriciens par des textes d’une à trois pages. Chacun de ces premiers participants a ensuite choisi un artiste ou un théoricien a qui a été posée la même question. À partir de septembre 2001 et pendant une année, douze personnes ont ainsi répondu presque chaque semaine, leur réponse étant alors mise en ligne sur le site de l’Anthologie de l’art, constituant un ensemble de 312 réponses, 156 images et 156 textes. L’intérêt de ce corpus réside tant dans la qualité des réponses apportées que dans leur diversité, qui sont l’une comme l’autre l’aboutissement de la question elle-même comme du processus mis en place pour obtenir les réponses, celui-ci modulant le corpus déjà réuni. 
Si les artistes et théoriciens réunis sont les auteurs de l’Anthologie de l’art, le projet partage sa substance entre ceux-ci et l’artiste dont la pensée et la méthode en sont l’origine, Jochen Gerz. L’envergure et la qualité du corpus final, soulevant tant des questions de légitimité que d’historicisation, apportant tant des approches critiques que des propos constructifs, ne pouvait se limiter à une seule forme, celle de l’Internet. L’ouvrage paru en allemand chez les fameuses éditions Dumont en 2004, épuisé en quelques mois, ne pourra trouver en France qu’une place de référence, ce rapport à la fois historique, critique et artistique constituant une somme incontournable pour l’art d’aujourd’hui, et pour celui que chacun dans cet ouvrage espère trouver dans le futur.

Sous la direction de Marion Hohlfeldt.
Introduction Marion Hohlfeldt, entretien Jochen Gerz et Peter Weibel.
Les 312 artistes et auteurs : Sonja Abadzieva, Eduardo Abaroa, Tom Ackers, Nancy Adajania, Peggy Ahwesh, Mark Amerika ,Kathleen Anderson, Dejan Andjelkovic, Soren Andreasen, Marie-Luise Angerer, Igor Antic, Michelle Antoinette, Clover Archer, Paul Ardenne, Inke Arns, Sara Arrhenuis, Robert Atkins, Zeigam Azizov, George Baker, Ruxandra Balaci, Perry Bard, Ricardo Basbaum, Geoffrey Batchen, Dave Beech, Boris Belay, Zoe Beloff, Alain Benoit, Kenny Berger, Ulrike Bergermann, Anita di Banco, Josh Blackwell, Jill Bliss, Ina Blom, Hannes Böhringer, Maria Rus Bojan, Mikkel Bolt, Pauline von Bonsdorf, Gábor Bora, François Boué, Robert Boyd, Will Bradley, Deborah Bright, Suzanne Broughel, Jason W. Brown, Neal Brown, Daniel Buren, Migel Calderón, Alicia Candiani, Eric del Castillo Bandala, Jackie Chang, Yungshu Chao, Chris Chapman, Janice Cheddie, Jodie Chime, Lawrence Chin, Yau Ching, John Clark, Jordan Crandall, Critical Art Ensemble, Tobey Crockett, Susan Spencer Crowe, Joselina Cruz, Sharon Daniel, Ann Burke Daly, Katy Deepwell, Clémentine Deliss, Florine Demosthene, Shawna Dempsey & Lorri, Millan, Ana Devic, Steve Dietz, Branislav Dimitrijevic, Nico Dockx, Jean Dubois, Alan Dunn, Pamela Echeverria, Leif Elggren, Charles Esche, Barbara Ess, Tracy Ann Essoglou, Susanne von Falkenhausen, Filipa Farraia, Maria Fernandez, Amy Finkbeiner, Daniel Firman, Joan Fitzsimmons, Patrick D. Flores, Michelle Forsyth, Rochelle Fry, Brian Frye, Matthew Fuller, Alex Galloway, Rainer Ganahl, Adam Geczy, Ross Gibson, Jeremy Gilbert-Rolfe, Ana Gil-Costa & Sonia Gil-Costa, Vera Gliem, Ilian Gonzalez, Thyrza Nichols Goodeve, Saraswati Gramich, Charles Green, M. A. Greenstein, Catherine Grout, David Grubbs, Silvia Gruner, Marina Grzinic, Charles Gute, Jeronimo Hagerman, Hou Hanru, Elina Hartzell, Liselot van der Heijden, Eric Heist, Betti-Sue Hertz, Jens Hoffmann, Tom Holert, Stewart Home, Homeless Projects, Young-In Hong, Stephen Horne, Teri Hoskin, Ranjit Hoskote, Kent Howie, Jessica Zoe Hutchins, Sawn Hwang, Akiko Ichikawa, Natasa Ilic, Shirley Irons, ium, Magdalena Jetelová, Claudia Jolles, Amelia Jones, Jennie C. Jones, David Joselit, Claudia Joskowicz, Minna Kantonen, Suhasini Kejriwal, Bom-Jun Kim, Mi-kyung, Kim, KIT, Susanne Kittlinger, Astrid A. Klein, Yutaka Kobayashi, András Bálint Kovács, Janet Kraynak, Miodrag Krkobabic, Verena Kuni, Daniel Kurjakovic, Marta Kuzma, Antoinette LaFarge, Ray Langenbach, Eve Andrée Laramée, Lars Bang Larsen, Miguel Leal, Lee Weng Choy, Brian Leigh Molyneaux, Pi Li, Emma Lilly, Paul Lincoln, Detlef B. Linke, Catherine Lord, Hanne Loreck, Margot Lovejoy, Ann Lovett, Geert Lovink, John Low, Pablo Vargas Lugo, Jan-Erik Lundström, Michael Lüthy, harm lux, Pamela M. Lee, Leonore Malen, Jacek Malinowski, Gianfranco Maraniello, Tony Martin, Viktor Mazin, Howard McCalebb, Scott McQuire, Shaheen Merali, Valerie Merians, Suzana Milevska, Lorri Millan, James Mills, Susette Min, Jamie Mirabella, Mihnea Mircan, W. J. T. Mitchell, Juan Luis Moraza, Lisa Moren, Stéphanie Morisette, Joanne Morra, Heike Munder, Gunalan Nadarajan, Sina Najafi, Fumio Nanjo, Joseph Nechvatal, Jen Nelson, Michael Newall, Matthew Ngui, Anne Ninivin, Timothy Nohe, Michael Oatman, Hans Ulrich Obrist, Odili, Donald Odita, Lorraine O’Grady, Olu Oguibe, Masashi Ogura, Luis Felipe Ortega, James Otis, Melentie Pandilovski, Nikos Papastergiadis, Stefan Parisi, Douglas Park, Laura Parnes, Lise Patt, Boudewijn Payens, Eng Sock Peai, Marsha Pels, Martí Peran Rafart, Fernando José Pereira, Sharmini Pereira, Boris Petkovski, Gloria Picazo, Johan Pijnappel, Liss Platt, Eddi Prabandono, Elizabeth Presa, Jirí Príhoda, Milenko Prvacki, Cay Sophie Rabinowitz, Stephanie Radok, Jelica Radavanovic, Andrea Ray, Claudia Reiche, Chris Reid, Rosângela Rennó, Pedro Reynes, Bérénice Reynaud, Marian, Pastor Roces, Judith Rodenbeck, Irit Rogoff, Robbie Rowlands, Beatrix Ruf, Selina Sharon Rutovitz, Neli Ruzic, Wim Salki, Jayce Salloum, Keith Sanborn, Amelia Mira Saul, Sinisa Savic, Heidi Schlatter, Anne-Marie Schleiner, Jeffrey Schulz, Avraham Schweiger, Aaron Scott, Lizzie Scott, Peter Scott, Shuddhabrata Sengupta, Negotiated Settlements, Jamy Sheridan, Tom Sherman, Juin Shieh, Suzan Shutan, Andrea Sick, Karina Skvirsky, Marquard Smith, Spencer Snygg, Valeska Soares, Alan Sondheim, Allan de Souza, Catherine Speck, Titus Spree, Rachel Stevens, Robert Stone, Dorothea Strauss, János Sugár, Sara Ching-Yu Sun, Jennifer Suwak, Joseph Tabbi, Michael Talley, Jo-ey Tang, Eugene Thacker, József A. Tillmann, Ramon Tio Bellido, Zoran Todorovic, Laureana Toledo, momoyo Torimitsu, Rosemarie Trockel, Olesya Turkina, Simon Tyszko, Iké Udé, Nick Ullo, Gregory L Ulmer, Adela Vaetisi, Juana Valdes, Adriana Varejão, Reluca Velisar, Miguel Ventura, Annu Vertanen, Suzann Victor, Nebojsa Vilic, Yvonne Volkart, Ute Vorkoeper, Stevan Vukovic, Linda Marie Walker, Wendy Walker, Frazer Ward, McKenzie Wark, James R. Watson, Michael Waugh, Cary Wolfe, Ian Woo, Florian Wüst, Chua Sze Ying, Ng Teck Yong Francis, Dragana Zarevac Jovanovic, Thomas Zummer.

Descriptif : 17*24 cm, 384 pages, broché.
Langue : français.
Parution : novembre 2008.
Isbn : 9782915772098.
Prix public : 36 €.

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Patrick Neu, L’instant n’en finit pas

Fragiles visages inscrits à l’encre de chine sur les ailes d’un papillon, dessins à la gouache sur papiers carbonisés, armures en cristal, scènes et figures gravées à la pointe de la plume dans le noir de fumée d’un verre en cristal (…), les œuvres de Patrick Neu offrent autant d’exercices « de funambulisme sculptural » mêlant « ambition et légèreté, apparente insignifiance et gravité, parfaite modestie et absolue maîtrise technique » (Didier Semin). Défis à notre imaginaire, à notre entendement, ses œuvres ne sont pas réductibles à leur virtuosité et à leur séduction. Elles offrent avant tout une méditation sur le temps, une réflexion sur l’éphémère, sur l’inéluctable et imprévisible instabilité des choses et de l’instant.

Publié en coédition avec le Frac Lorraine.
Auteurs : Béatrice Josse, Didier Semin et Guillaume Sibertin-Blanc.
Descriptif : 16,5*22 cm, 112 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : novembre 2008.
Isbn : 9782915772265.
Prix public : 25 €.

EPUISE

Plein Soleil

Dans le prolongement de l’événement «Plein Soleil / L’été des centres d’art», le livre-magazine «Plein Soleil / Un été des centres d’art» tente de donner une visibilité à l’entité centre d’art en proposant de porter un regard sur un instant T de leurs programmations, l’été 2007.
 Le livre-magazine joue sur l’intemporalité d’une publication en regroupant les axes de travail et de réflexions propres à chaque structure. La formule magazine légitime et explicite l’actualité d’une saison.
 Les vues d’expositions témoignent de l’ensemble des projets, de la diversité des contextes, de la richesse des œuvres et des propositions pour en dessiner les singularités et plus largement les engagements de la création artistique.
 À travers leurs programmations ambitieuses et leurs singularités structurelles, les centres d’art constituent sur le territoire français un outil incontournable de production et de diffusion de l’art contemporain. Nombre d’entre eux, parmi les plus anciens, ont contribué au dessin d’une histoire de l’art de bientôt trente années en France. 
Cet ouvrage réunit et éclaire le réseau constitué en 2007 par 35 centres d’art sur l’ensemble du territoire français.
Par une approche immédiate des expositions et des œuvres, il se manifeste comme un guide pour appréhender l’art actuel. Parmi les 35 lieux, de jeunes centres d’art côtoient des structures qui ont vu le jour dans les années 80. 
Parmi plus de 200 artistes réunis, certains présentent leur travail pour la première fois en France, d’autres comme Claude Lévêque ou Felici Varini sont aujourd’hui indissociables de la scène artistique française. Ce panorama montre la diversité et l’envergure du travail réalisé par l’ensemble des centres d’art.

Publié en coédition avec dca, avec le soutien de la Délégation aux Arts Plastiques.

Descriptif : 16,5 x 23,5 cm, 332 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : avril 2008.
Isbn : 9782915772234.
Prix publix : 20 €.

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Peter Friedl : Travail 1964-2006

Pour la plupart des œuvres, Friedl insiste sur la dimension exposée de ses travaux, pour fausser leur statut de faits complets, clos, ininterrompus. Qu’est-ce qu’une exposition ? Que signifie rétrospective ? Une œuvre d’art y est-elle à sa place, ou bien n’est-ce qu’un arrangement fortuit ? Une rétrospective est une projection visuelle et critique qui se déplace du présent vers le passé. Ici, nous en appelons à un passé récent, non encore solidifié. Encore trop proche pour être hors de portée, mais suffisamment distant pour donner le recul nécessaire à une appréciation d’ordre conceptuel. Les faits et leurs sédiments se juxtaposent, et ajoutent consécutivement des strates aux diverses interprétations. En « muséalisant » des objets et des œuvres, on cherche à inscrire leur existence présente dans un réseau d’interprétations qui tiennent compte d’une communication optimale, de façon à faciliter la compréhension et à provoquer des expériences. Avec le temps, les œuvres se nantiront progressivement de nouvelles significations. L’exposition élucide-t-elle ou obscurcit-elle les composantes de cette œuvre ? Que signifie compréhension en matière d’art ? Peter Friedl est un artiste climatique, en ce sens qu’il est à la fois plausible et imprévisible. Son rapport à la modernité est assez problématique, et non moins complexe que son rapport à la contemporanéité. À contempler son travail, on peut même échapper à la dichotomie entre compréhension et plaisir. Regarder les pièces conjointement peut déconcerter ceux qui recherchent l’empreinte de l’artiste dans l’unité stylistique ou matérielle. Mais Friedl a beau rejeter l’unité de forme, de thème ou de technique, les arguments qui relient les oeuvres entre elles, de même que les lectures et approches de leurs raisons d’être, sont tout à fait évidents.
 L’exposition comprend non seulement des œuvres mais aussi des informations sur certains travaux qui, malgré leur rôle notoire dans la production de Friedl, ne peuvent entrer dans le format d’une exposition. Il s’agit de projets réalisés dans des lieux publics ou des interventions in situ prévues pour un espace et un moment précis. Il serait impossible de les reconstruire, car le fait de les interpréter et de les exposer à nouveau en ferait un nouveau point de mire. Leur présence documentaire sous forme de posters émane graphiquement des pages de ce catalogue et leur permet d’exister dans la grammaire présentative élaborée pour l’exposition. Le catalogue transféré sur les murs du musée trouve sa place aux côtés des autres œuvres, mais il remplit également une autre fonction : celle d’offrir un supplément d’informations sur quelque chose d’absent. Une sorte de réciprocité se met en place, par laquelle les deux éléments reposent l’un sur l’autre. 
[Bartomeu Mari, extrait]

Publié à l’occasion de l’exposition Peter Friedl : Travail 1964-2006 au [mac] musée d’art contemporain de Marseille en 2007. Initialement produit en espagnol et en anglais par le Macba, Barcelone.

Auteurs : Bartomeu Mari, Jean-Pierre Rehm, Mieke Bal, Peter Friedl.
Descriptif : 17 x 21 cm, 380 pages, reliure intégra.
Langue : français.
Parution : octobre 2007.
Isbn : 9782915772166.
Prix public : 38 €.

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Sylvie Fanchon

Première monographie d’envergure consacrée au travail de Sylvie Fanchon (1953-2023), cet ouvrage réunit des peintures datées principalement de 2000 à 2007, qu’il inscrit dans le prolongement des tableaux antérieurs. Le texte de Vincent Pécoil et l’entretien entre Jean-Pierre Cometti et Sylvie Fanchon proposent deux approches distinctes de ce travail, qui viennent éclairer les enjeux qu’ils soulève aujourd’hui et qui l’inscrivent dans un champ de la peinture contemporaine. Les motifs et l’économie de moyens (dont la bichromie) qui caractérisent la peinture de Sylvie Fanchon sont les moteurs d’une réflexion autour de la notion même d’image, de leur présence, de leur signification, du déplacement de leur sens, de leur usurpation, de leur déformation. L’œuvre de Sylvie Fanchon va plus loin encore en questionnant la limite de leur lisibilité et en posant le doute de leur disparition, approchant par là-même des interrogations sur le langage et sur la nature des choses. Chaque tableau de Sylvie Fanchon met en peinture tout aussi bien un motif vide de signes qu’une image évoquant une forme connue, « un visage connu mais pas reconnu » comme l’a écrit Karim Ghaddab. La méthode précise et déterminée de Sylvie Fanchon confère à chaque tableau une valeur d’hypothèse phénoménologique de la forme et accorde à la somme que constituent ces tableaux une valeur de précis de l’image. Sylvie Fanchon qualifie son travail d’ « entreprise de vérification de la véracité des perceptions que nous avons du monde ». Difficile d’attribuer à cette œuvre une méthodologie scientifique car il est évident qu’elle relève purement de l’art, néanmoins les frottements avec les méthodes de la classification comme de la sémantique lui confèrent une identité artistique bien personnelle, ambigüe par la simplicité et la complexité qui s’y rejoignent. L’œuvre de Sylvie Fanchon énonce ainsi, pas après pas, un prolongement de la peinture moderne en éprouvant la reproductibilité et la perception, en réunissant le sujet et la matérialité de la peinture, l’un justifiant la présence de l’autre et réciproquement.

Publié avec le concours du ministère de la Culture et de la Communication, Centre national des arts plastiques (aide à l’édition), de la galerie Bernard Jordan, Paris, du Frac Franche-Comté, de l’École supérieure des beaux-arts de Tours et de Dauchez Participations.

Auteurs : Jean-Pierre Cometti (entretien avec Sylvie Fanchon), Dominique Laffin et Vincent Pécoil.
Descriptif : 26 x 21 cm, 128 pages, relié.
Langues : français, allemand.

Parution : octobre 2007.
Isbn : 9782915772197.
Prix public : 29 €.

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Toni Grand, La Légende

L’enjeu de ce livre, conçu avec Amélie Grand, Didier Larnac et Thierry Ollat, est de partager avec les lecteurs l’œuvre de l’artiste à travers des moments infimes mais non moins intenses de sa vie, des moments intimes mais non moins publics. L’artiste au travail, l’artiste en voyage, l’artiste au repos, les œuvres en partance dans la cour, les œuvres en chantier, les œuvres dans l’atelier, les anecdotes et observations rapportées par sa femme, sa fille, ses amis artistes, par les commissaires et conservateurs qui ont participé activement au fil des années à la reconnaissance de son travail : tous ces moments choisis participent fondamentalement à l’œuvre de Toni Grand. Les images, les matériaux, les outils, les contextes, les situations sont autant d’éléments qui infiltrent son œuvre. Genie Superlift Advantage (1999), est comme le point d’orgue de notre propos, en écho aux poulies et chariots élévateurs de toutes sortes qui ponctuent ce livre et qui accordaient à l’artiste une certaine autonomie, autonomie mécanique mais aussi autonomie d’artiste, liberté d’être en somme. Ce livre tente ainsi, subrepticement, d’enrichir le regard de chacun sur l’œuvre trop méconnue d’un artiste français d’une qualité rare. L’exposition organisée par le [Mac] et conçue par Didier Larnac est un hommage et non une rétrospective. Elle nous offrait le moment idéal pour engager un tel travail éditorial, avec la complicité de tous les proches de Toni Grand.

Publié à l’occasion de l’exposition consacrée à Toni Grand au [mac] musée d’art contemporain de Marseille en 2007.

Auteurs : Jean-Marc Andrieu, Pierre-André Boutang, Boris Charmatz, Françoise Cologan, Richard Deacon, Corinne Diserens, Michel Enrici, Eric Fabre, Amélie Grand, Julia Grand, Françoise Guichon, Didier Larnac, Joséphine Matamoros, Yves Michaud, Michèle Moutashar, Emile Noël, Thierry Ollat, Alfred Pacquement, Frédéric Paul, Patrick Saytour, Didier Semin, Marceau Vasseur, Claude Viallat.
Descriptif : 17 x 24 cm, 192 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : août 2007.
Isbn : 9782915772159.
Prix public : 34 €.

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Olivier Nottellet

Olivier Nottellet met en perspective la stratification du dessin en exploitant le champ des possibles de celui-ci. L’espace du livre, plus que celui de la page, devient (ou redevient) le support du dessin et se mesure à l’espace de l’exposition, par le déplacement mais aussi par la confrontation de dessins « matrice » et de vues d’expositions, bouleversant ainsi les niveaux et les modes de lecture. Le développement du dessin évolue avec la multiplicité des regards proposés et portés, et la variation des mises en œuvre. L’artiste réinvestit ses archives imposantes de dessins réalisés sur papier, y choisit un ou plusieurs dessins qui deviendront les matrices de l’exposition, ou ici de la publication. Agrandis sur les murs, développés en trois dimensions, et désormais introduits dans l’espace numérique, ces dessins continuent à vivre à travers leur nouvelle condition d’existence, se mettent à l’épreuve de l’espace, celui de l’exposition ou du livre. 
« Papier, papier peint, peinture murale, bande dessinée, affiche, parfois même vidéo, tout est bon pour étayer un univers qui se préoccupe davantage d’articuler du sens que d’en produire ». Ce constat d’Antonia Birnbaum énonce la richesse du travail d’Olivier Nottellet, son aplomb mais aussi sa subtilité, son fonctionnement dialectique qui interroge tant la reproduction que le langage, la figuration que le signe, et qui donne toute son envergure à l’œuvre.
Cet ouvrage paraît parallèlement à cinq expositions personnelles du travail d’Olivier Nottellet en 2006, au centre d’art plastiques de Saint-Fons en janvier, à la galerie Martine et Thibaut de la Chatre en février, au Crac, Sète, en avril, à la galerie de Noisy-le-sec en septembre et à la Maison des arts, Cajarc en octobre. Il présente l’ensemble de l’œuvre d’Olivier Nottellet, à travers un parcours dans les expositions produites. Ce déroulé est fragmenté par les textes d’Antonia Birnbaum, philosophe, et de Claire Guezengar, auteur de fictions, rapport duel qui rappelle celui qui est engagé par Olivier Nottellet dans ses dessins.

Publié avec La Galerie, centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec, Maison des arts Georges Pompidou, Cajarc, galerie Martine et Thibault de la Châtre.

Auteurs : Mariane Lanavère, Claire Guézenguar, Antonia Birnbaum. 

Descriptif : 17 x 24 cm, 128 pages, broché.

Langues : français, anglais.
Parution : décembre 2006.
Isbn : 9782915772081.
Prix public : 22€.

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Raymond Hains, La Boîte à fiches

A l’origine de La Boîte à fiches, un travail de photographies réalisées par Raymond Hains en 2003 en Bretagne, entre Saint-Brieuc, Dinard et Saint-Malo. Ces lieux sont ceux de son enfance, ils alimentent toutes les histoires, « constructions de l’esprit » ou simples digressions. Le récit oral constamment recommencé par Raymond Hains est le moteur de cet ouvrage comme il est le moteur de son œuvre. Des retranscriptions du discours de l’artiste accompagnent ses photographies, témoins de sa pratique des glissements, du texte à l’image et de l’image au texte. Aux photographies et aux discours, s’ajoutent des notes de lecture. À travers tous ces documents, Raymond Hains voulait montrer le chantier d’une œuvre, le cheminement des « découvertes ».Ce matériau s’articule suivant trois approches, chacune placée sous l’égide d’un personnage majeur pour lui. La première, celle des « souvenirs  d’enfance », dit l’importance de Freud. La seconde s’attache à retrouver les ressorts d’une méthode, montre les rapports de l’artiste au livre et aux écrivains. Elle est conçue à l’aune de Mallarmé. La troisième tente de donner une forme au projet de Raymond Hains d’écrire une véritable encyclopédie sur son « entourage », tant artistique que personnel, une encyclopédie qui dise le vaste tissage de liens auquel il travaillait sans cesse. La figure de Jacques Lacan, qui pratique les coq-à-l’âne, est cette fois convoquée. « Il faut avancer nos notes et nos fiches ! », rappelait constamment
Raymond Hains, qui pourrait être le continuateur du projet d’une « raison par l’alphabet », initiée par Voltaire. Il invente une lecture « à sauts et à gambades », met en œuvre une pensée de l’entrelacs. Les figures de Malherbe et de Malesherbes, de Chateaubriand et de Tocqueville, de Louis Guilloux et de Camille Bryen se rencontrent parfois autour d’un mot, d’un souvenir, guidant l’écriture d’une mythologie personnelle amusée. Ce récit est à lire dans tous les sens, à condition bien sûr de le faire circuler sous le manteau…

Publié en coédition avec Frac Bretagne, ODDC/galerie du Dourven.

Auteurs : Catherine Elkar, Marion Daniel. 

Descriptif : 16,5 x 23,5 cm, 240 pages, broché.
Langue : français.

Parution : novembre 2006.

Isbn : 9782915772104.
Prix public : 28 €.

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Cuzin

Cet ouvrage est la première monographie consacrée à l’artiste français Christophe Cuzin (né en 1956, vit et travaille à Paris). Il était essentiel après plus de quinze années de travail et un nombre considérable d’interventions, qu’une publication témoigne de l’envergure et de la constance de cette œuvre, de son affirmation au fil des années. 
L’ouvrage apporte différents points de vue sur l’œuvre : le regard d’un auteur, Alain Coulange, dont nombre de préoccupations croisent celles de l’artiste ; celui de commissaires d’expositions et critiques d’art ayant partagé des projets avec Christophe Cuzin ces dernières années ; des dessins de l’artiste de projets réalisés de 1990 à aujourd’hui ; et enfin une série de vignettes documentant les expositions.
” Selon la formule que Georges Perec s’appliquait volontiers à lui-même, Christophe Cuzin est un « usager de l’espace ». Un usager dont la peinture, puisqu’il est peintre, n’invente rien, sinon à inventer ce qui existe déjà. « Le problème n’est pas d’inventer l’espace, écrit Perec opportunément, encore moins de le réinventer, mais de l’interroger, ou, plus simplement encore, de le lire… » Dans des architectures sans visibilité ni qualité particulière, Christophe Cuzin distingue des portions d’espace qu’avec les outils du peintre il qualifie.
 Pourquoi Christophe Cuzin s’est-il affranchi du tableau pour élargir son terrain d’intervention à l’espace ? Pourquoi un peintre abandonne-t-il le tableau ? Aux raisons d’avoir recours au tableau et d’en faire usage répondent, on le suppose, des raisons de s’en distraire. Peut-être abandonne-t-on le tableau lorsqu’il n’est plus étrange, l’abandon du tableau ouvrant la peinture à l’étrangeté de l’espace ? Au demeurant, le passage du tableau au mur augmente l’espace et le temps, génère l’espace-temps d’un intervalle.”
  [Alain Coulange , extrait]

Publié avec le Crédac, Ivry-sur-Seine, le Frac Franche-Comté, l’école d’architecture et du paysage de Lille, le parc St-Léger, Pougues-les-Eaux, la chapelle du Gêneteil, Château-Gonthier et la galerie Bernard Jordan.

Auteurs : Alain Coulange, Bernard Jordan, Claire Tangy, Claire le Restif, Karine Vonna.
Descriptif : 24 x 17 cm, 144 pages, relié.
Langues : français, allemand.
Parution : juin 2006.
Isbn : 2-915772-06-1.
Prix public : 
26 €.

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Judith Bartolani, Nos Funérailles

Nos Funérailles trouve son origine dans l’art et dans l’histoire. L’art, celui de l’informe, de Georges Bataille et de Documents et celui de la poésie. L’histoire, celle, universelle, de l’humanité, celle, très personnelle, de Judith Bartolani.
 Engagé en 2003, le projet Nos Funérailles est né de l’ambition d’accompagner nos funérailles, avec les moyens de notre perception contemporaine de la mort et de ses rites. Ce travail a très vite renvoyé Judith Bartolani à des siècles de culture funéraire oubliés. Le pourquoi a pris le dessus sur le comment, et Judith Bartolani a engagé un travail de mémoire avec les fantômes qui ont surgi. Inscrits dans la mémoire de Judith, ils sont aussi les fantômes de chacun aujourd’hui, ceux auxquels l’histoire n’a pas accordé de sépulture, ceux de la Shoah. 
Sont nés un livre et une sculpture, Les Funérailles de Sara. Partagés entre le temps des vivants et le temps des morts, il y a le livre, les dessins et les mots de Judith, les dessins et les mots de Sara, et il y a une table et deux chaises, et un tourbillon de paroles. Page après page, face contre face, Judith et Sara se rejoignent au cœur du livre. 
Margarete et Sulamith offre un lit en sépulture aux héros de Paul Celan. Les vivants rejoignent les morts dans l’horizontalité des corps, la sculpture trouve son équilibre dans les cheveux d’or et de cendre, et dans l’incessante énonciation des prénoms. 
Nos Funérailles est une œuvre, une œuvre qui se construit dans l’image au moment même où elle prononce le dissible, une œuvre qui exalte la force de l’artiste et les mots de nos morts, une œuvre acharnée et essentielle. 
L’ouvrage reproduit les dessins et le texte du livre, accompagné de sa traduction en anglais et en Yiddish, des vues des œuvres exposées aux ateliers d’artistes de la ville de Marseille du 1er octobre au 18 novembre 2005, et des dessins de l’artiste. L’entretien entre Hélène Kelmachter et Judith Bartolani explore l’ensemble des sources de ce travail, biographique, historique et artistique. Le texte de Michel Enrici, quant à lui, inscrit cette œuvre dans le champ de l’histoire, celle de l’art et celle de l’humanité. 
Née en 1957 en Israël, Judith Bartolani vit et travaille à Marseille. Après un début de carrière fulgurant dans les années 80, Judith Bartolani s’est associée à Claude Caillol jusqu’en 2001, date de sortie du film d’animation Blister qui clôture leur collaboration. Depuis cette date, elle se consacre au projet Nos Funérailles.

Auteurs : Michel Enrici et Hélène Kelmachter
Descriptif : 14 x 32 cm, 144 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : décembre 2005.

Isbn : 2-915772-04-5.
Prix public : 
28 €.

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