Catherine Melin, Point d’appui

L’œuvre de Catherine Melin s’élabore à partir et avec des objets urbains, des photographies de repérage, des captations filmées d’actions vues dans l’espace public ou occasionnellement orchestrées par l’artiste, des dessins muraux, des dessins sur papier. Tous ces éléments sont choisis, assemblés et réalisés pour faire œuvre et ensemble devenir une proposition sous la forme d’une exposition. Modulable et modulaire, l’exposition est un état de la recherche, un Point d’appui.
À travers ces différentes formes, reste latente la mémoire des gestes (ceux de l’artiste qui dessine ou ceux d’ouvriers qui exécutent des travaux), des mouvements (ceux de danseurs, de sportifs ou d’enfants qui activent des structures urbaines) et des déplacements, ceux de l’artiste, de la Russie à la Chine, à la rencontre d’espaces et d’usages différents, déplacés.
De cette proposition se détachent des lignes (celles du dessin, celles des structures, et celles des cheminements proposés par l’artiste) et des vides qui formulent autant d’acceptions et d’appréciations possibles de l’oeuvre. Et de l’ensemble de cette oeuvre, se détache une poésie essentielle que ce livre tente de restituer au lecteur, et que Jean-Christophe Bailly identifie, dans l’extrait qui suit et à d’autres reprises dans son texte : « Je pense bien sûr, et sans doute fallait-il que le mot s’impose ici, au rêve spatial qui est venu avec le constructivisme, aux fils que tirèrent dans l’espace, pour l’ouvrir, Tatline ou, plus précisément encore ici, les frères Sternberg. Un siècle ou presque s’est écoulé, mais l’emprise et l’enjeu sont les mêmes : comme des enfants délurés, les structures de Catherine Melin, répercutent une leçon de liberté que, ne l’oublions pas, on aura tout fait entre-temps pour occulter ou détruire. » Cédric Loire complète le parcours proposé dans cet ouvrage, depuis la Chine jusqu’à la Russie, par un texte général et référencé sur le travail de Catherine Melin, sur ses sources et sur ses extensions.

Publié avec le musée des Beaux-arts de Calais, le Frac Paca, Vidéochroniques, la galerie Isabelle Gounod et avec le soutien de la ville de Marseille, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, le Conseil régional Paca.

Auteurs : Jean-Christophe Bailly, Cédric Loire
Descriptif 

: 22 x 28 cm, 144 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution février 2014.
Isbn : 978-2-35864-051-0.
Prix public : 28€

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Then and Now, Carolee Schneemann, Œuvres d’histoire

À trente-cinq ans de distance, Viet Flakes (film collage réalisé en 1965 par Carolee Schneemann à partir d’images de la guerre du Vietnam), Snows, Terminal Velocity (montage de photographies du 11-Septembre laissant apparaître des corps en chute depuis les tours du Worl Trade Center)… révèlent combien Schneemann, connue comme éclaireuse d’une première génération revendicatrice pour l’art des femmes, a également été le témoin attentif et engagé de l’actualité et des conflits de son époque. Alors que son apport plastique – l’interdisciplinarité singulière de son œuvre qui étend, dès le début des années 1960, les catégories de la peinture et de l’assemblage au théâtre et au cinéma avec le kinetic theater ou l’expanded cinema – a tôt fait d’elle une pionnière reconnue de la performance, du cinéma ou du multimédia, l’exposition au musée d’Art contemporain de Rochechouart et ce livre qui l’accompagne sont parmi les premiers à revenir sur l’engagement constant de son œuvre vis-à-vis de l’Histoire en train de s’écrire.

Publié en coédition avec le musée départemental d’Art contemporain de Rochechouart à l’occasion de l’exposition Carolee Schneemann. Œuvres d’histoire, du 4 octobre au 15 décembre 2013. L’exposition sera présentée au MUSAC, Museo de Arte Contemporáneo de
Castilla y León du 19 juillet au 31 décembre 2014.

Auteurs : Annabelle Ténèze, Émilie Bouvard, Stéphane Aquin.
Descriptif 

: 13 x 20 cm, 112 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution octobre 2013.
Isbn : 978-2-35864-053-4.
Prix public : 24€

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Guy Reid, Nous

Guy Reid, de nationalité britannique, est né en 1963. Il vit et travaille à Aurignac (Haute-Garonne). Après des études de sciences politiques et d’histoire à Londres, il entre, en 1985, à l’atelier de restauration mondialement renommé Spink Restoration, où il affine son apprentissage en ébénisterie et sculpture. Il restera dans cet atelier en tant que restaurateur et participera à des programmes de restauration d’œuvres auprès des plus grands musées internationaux. Ce n’est qu’en 1995 qu’il décide de se consacrer à son seul travail de recherche plastique. Il fait sa première exposition en 1999 à Londres. D’autres propositions suivent, comme à New-York (2009) ou encore à Paris (2009) sans jamais délaisser Londres (2013). Beaucoup de ses œuvres appartiennent à des collections privées et publiques, notamment aux États-Unis, en Australie, en Asie, en France et au Royaume-Uni. Sculpteur sur bois et plus précisément sur tilleul, Guy Reid inscrit la globalité de son parcours professionnel dans une recherche avant tout personnelle et singulière. Artisan ou bien artiste plasticien ? Lui se réclame et de l’un et de l’autre. Son approche figurative de la sculpture se réalise, depuis toujours, dans une épure, un geste contenu, relatif à la sphère intime. Andrew, son compagnon, figure maîtresse de son œuvre, est le pivot autour duquel gravitent des membres essentiels de son entourage proche. Il mène en continu, une réflexion autour du volume et de son échelle dans un rapport constant aux espaces investis.

Coéditon Chapelle Saint-Jacques, Centre d’art contemporain, Saint-Gaudens

Descriptif 

: 17 x 24 cm, 96 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution juillet 2013.
Isbn : 978-2-35864-048-0.
Prix public : 26€
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Eduardo T. Basualdo, Nervio

À une époque charnière, les paysages géologiques et gravitationnels d’Eduardo Basualdo rappellent les transformations actuelles de notre environnement. Ses œuvres tendent vers un sublime contemporain qui flirte avec l’apocalypse. L’artiste argentin s’appuie sur le cycle universel et naturel de la Terre qu’il détourne pour lui rendre une force propre et autonome, sur laquelle l’humain ne semble pas avoir de prise. Il nous confronte à l’étonnante masse noire d’un rocher, nous abandonne au piège d’un paysage aquatique mystérieux, nous met face à des objets – verre d’eau, couteau, bougie, etc. – ou des éléments faussement naturels qui se meuvent d’eux-mêmes. La qualité narrative d’une sculpture qui englobe le lieu de sa présentation, sa configuration dramaturgique, un temps de l’œuvre incertain et suspendu, sont autant de motifs récurrents du travail de l’artiste qui soulignent combien l’œuvre est devenue, depuis les années 1960, moins un espace de représentation qu’un espace d’expérience. Après s’être fait connaître ces dernières années en Amérique latine (Argentine, Brésil, Colombie, Mexique, Uruguay), le travail d’Eduardo Basualdo a aujourd’hui été présenté en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis et en France. Eduardo Tomàs Basualdo est né en 1977 à Buenos Aires où il vit.

Publié avec le Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart à l’occasion de l’exposition Eduardo Basualdo, Nervio, avec le soutien de PSM Gallery (Berlin) et de Ruth Benzacar Galería de Arte (Buenos Aires).

Auteurs : Annabelle Ténèze, Eduardo Basualdo (entretien).
Descriptif 

: 17 x 24 cm, 80 pages, broché.
Langues : français, anglais, espagnol.
Parution mars 2013.
Isbn : 978-2-35864-045-9.
Prix public : 24€
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Marco Godinho, Endless Time searching

Sachant que l’époque des récits fondateurs, des manifestes, constructions théoriques, mythologies personnelles, tout ce qui avait pour objectif de soutenir de nouvelles définitions de l’art est depuis longtemps révolu, c’est par la façon dont un artiste aujourd’hui parvient à se forger une langue à partir de fragments de la légende ou de l’épopée des années 60-70 que l’art contemporain comme pratique a pu succéder à l’art contemporain comme moment historique. Dans la diversité et le caractère foisonnant de sa production, Marco Godinho incarne à la perfection l’idée qu’être artiste aujourd’hui consiste à définir des champs d’activité, à élaborer des logiques et des programmes qui obligent en retour à inventer des façons de faire. Les grands mots : temps, espace, travail, société… ne définissent pas des thèmes mais sont pris comme des matériaux, ceux auxquels chaque artiste doit se frotter et dont Godinho s’empare avec art, c’est-à-dire en ne détachant pas la pensée du faire. Aucun principe directeur, thématique ou formel, ne rattache ces vidéos où le regard s’abîme dans la contemplation d’objets usagés qui s’agitent indéfiniment à la surface de l’eau ou de bagages qui tournent sans !n, s’entrechoquant sur un tapis roulant et cette série de photos fondée sur un relevé systématique de la présence du signe de l’infini, en tout lieu. Quel rapport entre ces œuvres qui exposent un processus d’écriture, de dessin ou de mise en tension et ces autres qui reposent sur la simple observation ou sur le test ? Rien d’autre sans doute qu’une même façon de trouver à traduire son étonnement et de mettre à l’épreuve les codes et les représentations. Sans rien chercher à prouver, mais avec le désir et la volonté de voir apparaître soudain une réalité enfouie, ou quelque chose qui se révèle sans que l’on ait pu l’imaginer. [Patrick Javault, extrait]

Publié en coédition avec la Galerie Hervé Bize, Nancy, avec le partenariat et le soutien de 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine, Metz, avec le concours du Centre national des arts plastiques, ministère de la Culture et de la Communication (aide au premier catalogue) et les aides de Mudam Luxembourg, Centre d’art de la ville de Dudelange, Instituto Camões – Centre culturel Portugais au Luxembourg, École nationale supérieure d’art de Nancy, ministère de la Culture, Focuna au Luxembourg, Fonds Kirchberg, Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain.

Auteurs : Patrick Javault, Didier Damiani.
Descriptif : 17 x 24 cm, 96 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : janvier 2013.
Isbn 978-2-35864-043-5.
Prix public : 24€
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Dominique Gauthier

La peinture de Dominique Gauthier ne se conçoit, n’existe et ne se découvre que dans l’excès. Une spécificité consubstantielle à sa démarche qui s’affirme aussi bien dans le simple constat de la dimension de la plupart des toiles, mais surtout dans l’ampleur, la luxuriance, le paroxysme même de cette œuvre qui se déploie dans un mouvement contradictoire, telle la manifestation d’une maîtrise aléatoire qui ne peut que susciter l’étonnement. Une fascination qui se perpétue dans le vertige du regard découvrant une prolifération de formes, de masses, de contours, de coulures, d’épaisseurs, de superpositions, de spirales où la couleur devient fonction, donnée première, immédiate et nécessaire. Depuis 1976, Dominique Gauthier bouscule dans son travail la règle, le discours convenu sur l’abstraction, la déconstruction, le monochrome… La peinture s’apparente ici à un enjeu, une prise de risque, une aventure. Le tableau devient le lieu d’une expérience visuelle et plastique, une entité singulièrement reliée à la complexité d’un travail en perpétuel renouvellement, en constant devenir. Un ensemble, des ensembles, en lieu et place d’une pratique sérielle qui peut être souvent anecdotique. Des séquences qui s’interpellent, entraînant des effets (des affects) collatéraux d’une peinture à l’autre. Remettre en question les conventions, la norme, consiste également pour Dominique Gauthier à se confronter aux limites même du tableau, à jouer non avec la citation, mais à puiser ses références dans le vivier d’un vocabulaire technique et formel, comme autant d’éléments discernables, revisités, auxquels s’ajoutent des emprunts matériels, des fragments de peinture, des réappropriations… [Robert Bonaccorsi, extrait]

Publié avec le soutien de la Villa Tamaris Centre d’Art, Communauté d’Agglomération, Toulon Provence Méditerranée, La Seyne-sur-Mer et la galerie Les filles du calvaire, Paris.

Auteurs : Robert Bonaccorsi, Bernard Marcelis.
Descriptif : 24 x 30 cm, 176 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : octobre 2012.
Isbn 978-2-35864-041-1.
Prix public : 34 €

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Berdaguer & Péjus

“L’œuvre de Christophe Berdaguer & Marie Péjus est faite de multiples protocoles qui engagent le spectateur vers une expérience sensible et psychologique de l’espace. Ce n’est là qu’une entrée partielle dans leur travail, choisie
 ici pour l’inscrire en écho d’une histoire de l’utopie moderniste. Des formes empruntées à l’histoire, des images intérieures, des projections mentales, mais aussi des substances chimiques, des atmosphères olfactives, des systèmes d’influence et de conditionnement, des jeux sur les états modifiés de conscience… […] C’est précisément dans les angles morts de l’utopie moderne que s’installe le duo Berdaguer & Péjus, en réévaluant, non sans ironie, les enjeux d’une 
« pathologie » du biopouvoir sur les corps et les consciences,
 à partir d’une forme désinhibée de brouillage entre histoire, expérience de la réalité et (science) fiction. Cherchant régulièrement la collaboration des scientifiques, de la physique des particules à la linguistique, Berdaguer & Péjus jouent à plein le jeu d’un art expérimental dont les hypothèses se frottent à certaines références historiques, au croisement du réformisme social et d’un modernisme dont le répertoire de formes renvoie d’abord à une série de protocoles empiriques sur le clivage projet (concept)/réalité (comportement).” [Pascal Rousseau, extraits]
Cet ouvrage réunit un corpus d’œuvres réalisées ces quinze dernières années. Sa conception s’articule autour de deux axes : un parcours, celui de l’exposition Insula présentée par Berdaguer & Péjus à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne au printemps 2012, et des fantômes, notamment ceux d’un magazine d’architecture. 

Christophe Berdaguer est né en 1968 et Marie Péjus en 1969. Ils vivent et travaillent à Marseille et à Paris.

Publié avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil 
général des Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille, avec le concours de l’Institut d’art 
contemporain, Villeurbanne/ Rhône-Alpes, du Fonds régional d’art contemporain Provence-
Alpes-Côte d’Azur et de l’Académie de France à Rome — Villa Médicis.

Auteurs : Sébastien Pluot, Jean-Pierre Rehm, Pascal Rousseau

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Descriptif : 24 x 32 cm, 144 pages, broché
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Langues : français, anglais.
Parution : septembre 2012.
Isbn 978-2-35864-035-0.
Prix public : 34 €.

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Iris Levasseur, Quelques vies de la Tarentule

Iris Levasseur réunit soixante dessins à la mine de plomb extraits de l’ensemble Quelques vies de la Tarentule inspiré du premier roman de Kathy Acker, «La Vie enfantine de la Tarentule noire, par la Tarentule noire». La reproduction de ces dessins de petit format à l’échelle un bascule le lecteur dans un rapport d’intimité avec l’œuvre. La proximité entre le travail du dessin chez Iris Levasseur et celui de l’écriture est prolongé dans ce livre par le texte de Célia Houdart écrit pour l’artiste et intitulé «L’Univers». «L’univers, c’était le nom d’un bar»…
Iris Levasseur est née en 1972. Elle vit et travaille à Paris. Son travail est représenté par la galerie Odile Ouizeman.

Publié avec le soutien de l’école des Beaux-Arts de Poitiers, la Ville d’Arcueil, la galerie Duchamp, Yvetot, la galerie IUFM Confluence(s), Lyon, la galerie Odile Ouizeman, Paris.

Auteur : Célia Houdart.
Descriptif 

: 17 x 24 cm, 112 pages, relié toilé.
Langue : français.
Parution juin 2012.
Isbn : 978-2-35864-038-1.
Prix public : 24 €.

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Emmanuelle Villard

“Emmanuelle Villard est peintre et, ce qu’elle peint, ce sont presque toujours des tableaux. Ceux-ci ne sont certes pas forcément des panneaux rectangulaires plats comme le veut la tradition – mais ce sont toujours des objets singuliers, destinés à attirer le regard et à fixer l’attention pour une durée qu’il appartient à chacun de déterminer, c’est-à-dire ce que l’on peut continuer à appeler tableaux à une époque où la pratique de la peinture a lieu selon des modalités et dans un champ élargis. On pourrait même dire que les objets tridimensionnels, posés ou suspendus, qu’elle réalise 
depuis 2004-2005, les baptisant Objets visuels, sont autant des 
tableaux que des sculptures, puisque c’est d’abord la surface
 colorée qui y importe. Son œuvre s’ancre profondément dans les années 1990, années qui ont vu l’émergence d’une pratique de l’abstraction qui conjuguait l’héritage des années 1960-1970, avec la réalisation du tableau par une attention particulière à un procédé matériel (process), et 
l’héritage des années 1980, avec la prise en compte d’une dimension iconique inéluctable puisque tout est désormais perçu comme une image, y compris ce processus matériel (une goutte de peinture est désormais aussi l’image d’une 
goutte de peinture). Elle s’est depuis développée de manière 
autonome, non sans rejoindre ou anticiper les questions plus généralement posées par le monde de l’art des années 2000, notamment pour ce qui concerne la part du jeu et une nouvelle manière d’appréhender artistiquement la question féminine dans le domaine artistique.” [Éric de Chassey, extrait]

Publié à l’occasion des expositions d’Emmanuelle Villard, Artifici finti #1 à la galerie Les filles du calvaire, 2011-2012, et Artifici finti #2 à l’abbaye de Maubuisson, 2012. En partenariat avec le Conseil général du Val-d’Oise et la galerie les filles du calvaire, avec le soutien d’Alain le Provost et de Georges Bessière.

Auteurs : Éric de Chassey, Guillaume Benoit.
Descriptif : 19 x 24 cm, 160 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : mai 2012.
Isbn : 978-2-35864-034-3.
Prix public : 32 €.

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Xavier Noiret-Thomé

L’œuvre de Xavier Noiret-Thomé constitue depuis 1994 un ensemble de peintures d’une rare diversité. Le lecteur découvrira les influences assumées et ingérées par l’artiste dans sa peinture. « On peint toujours ce que l’on est » dit
 Xavier Noiret-Thomé se référant à Pollock et à Cézanne, et précisant ailleurs « Je m’empare de tout : de l’Histoire, de la mémoire, des formes cinématographiques autant que spécifiquement plastiques, au travers d’un espace-temps qui n’est pas linéaire mais élastique. » Selon Bernard Marcadé, Xavier Noiret-Thomé n’a pas de la peinture une conception
 puritaine et absolutiste. Il l’accepte autant pour sa « grandeur » (son histoire, ses figures tutélaires) que pour sa « faiblesse » (son impureté, voire sa trivialité). L’art de Xavier Noiret-Thomé est dans son déploiement à la fois figuratif et abstrait, iconophile et iconoclaste, savant et populaire, contemporain et intempestif… écrit-il. Toutes les techniques se combinent : l’huile puis l’acrylique, la laque, le spray, le chrome, l’encre, l’ajout d’objets tels des pièces de monnaie, miroirs, écrous, jusqu’à la réalisation de sculptures-objets protéiformes. Xavier Noiret-Thomé conçoit toute l’histoire de sa peinture comme une histoire de télescopages. Aucune linéarité dans la perception de cette œuvre, le spectateur se trouve face à un développement complexe et instable, qui échappe à toute catégorie, tout déterminisme, tout confort.
Xavier Noiret-Thomé est né en 1971 à Charleville-Mézières. 
Il vit et travaille à Charleville-Mézières et Bruxelles.

Publié avec le soutien du Centre national des arts plastiques (aide à l’édition), ministère de la Culture et de la Communication, de l’Orcca, Office Régional Culturel de Champagne Ardenne et de la Communauté française de Belgique. Avec le partenariat du Muba Eugène Leroy, Tourcoing, de la galerie
 Tanit Munich – Beyrouth et de la galerie Wilma Lock, Saint-Gall.

Auteurs : Denys Zacharopoulos, Bernard Marcadé, Hans Theys.
Descriptif : 23 x 30 cm, 192 pages, broché jaquette
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Langues : français, anglais.
Parution : mai 2012.
Isbn : 978-2-35864-036-7
Prix public : 34 €.

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Cursif 2, le dessin dans tous ses états

De l’automne 2011 à l’automne 2012, l’association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas-de-Calais présente Dessiner-Tracer, un ensemble de manifestations exceptionnelles sur le thème du dessin. La revue Cursif est pensée comme un espace de réflexion élargi de cette manifestation. Les deux numéros sont des plateformes cherchant à rendre compte de l’aspect patrimonial du projet tout en s’ouvrant à l’analyse, à la critique et à la création contemporaine. Conçu d’après les collections de dessins de l’Euro-région Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Belgique, Dessiner – Tracer favorise une synergie entre les collections en valorisant leur complémentarité et leur diversité. Transdisciplinaire, 
Dessiner – Tracer propose une définition ouverte du dessin en mettant en lumière des collections d’art classique, d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut mais aussi des œuvres issues des milieux industriels, techniques et scientifiques. Cursif réunit des analyses d’œuvres ou d’ensembles emblématiques des collections, des contributions d’artistes et de philosophes, des réflexions ou analyses critiques proposées par des chercheurs spécialisés dans le dessin, des interviews de collectionneurs et d’amateurs, des paroles données à de jeunes artistes, des pages confiées à des créateurs.
Publié en collaboration avec les musées du Nord-Pas-de-Calais

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Sommaire : Jean-Christophe Bailly, Catherine Limousin, avec la collaboration de Philippe Gayot, Yves Lecointre, Sophie Warlop, Emmanuelle Delapierre, Clémentine Guery, Tiphaine Hébert, Sabine Cazenave, Marie-Laure Bernadac, Nicole Gesché-Koning, Corinne Barbant, Bernard Jordan, Émilie Ovaere-Corthay, Lucile Encrevé, Patrick Descamps, Nathalie Poisson-Cogez, Marie-Laure Griffaton. 

Artistes invités : Frédérique Lucien, Gilgian Gelzer, Claire Fanjul, Benoît Jouan.

Descriptif : 19 x 24 cm, 144 pages, broché
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Langue : français.

Parution : mars 2012.

Isbn : 978-2-35864-033-6.
Prix public : 19 €.

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John Cornu

Créateur d’environnements autant que sculpteur, John Cornu développe depuis une décennie une création plastique sereine que qualifie son élégante discrétion. Ce travail aux apparences et de facture abstraites, à première vue peu offensif, entend pourtant se développer contextuellement, en relation avec l’environnement immédiat, réel ou symbolique, pour l’affronter. Nombre d’œuvres de John Cornu, de caractère éphémère ou occasionnel, s’exposent ainsi dans l’espace public, le temps d’une apparition de nature à surprendre : la démultiplication incongrue de plots anti-stationnements sur le pont Neuf, la greffe d’une quinzaine d’étais noirs tirant-poussant sur un blockhaus nantais qui confère une certaine fragilité à l’édifice tout en le consolidant ou encore des portions d’architecture nettoyées dont la blancheur révèle la grisaille urbaine. Dans le même esprit, les créations « indoor » de John Cornu cultivent l’énoncé sibyllin, toutes promptes à suggérer une anormalité, un effet de divergence.

Publié à l’occasion de l’exposition John Cornu, Assis sur l’obstacle, Palais de Tokyo – Module 1, 04/02 – 27/02, 2011. 
Avec le soutien des Amis du Palais de Tokyo, dans le cadre du Prix découverte 2010.

Auteurs : 
Paul Ardenne, Daria de Beauvais, Christian Alandete

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Descriptif : 17 x 24 cm, 96 pages,
 broché rabats.
Langues : français, anglais.
Parution février 2012.
Isbn : 978-2-35864-030-5.
Prix public : 20 €.

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Marylène Negro, Sept Mondes

Les films de Marylène Negro sont des espaces ouverts à notre devenir, des espaces où nous pouvons nous-mêmes nous introduire et prendre place. Même si nous n’y voyons que très rarement des visages, de telles œuvres reposent sur une dimension évidente d’hospitalité. Des films faits le plus souvent d’images fixes, et parfois d’une seule image qui se modifie de manière imperceptible mais suffisamment pour qu’un changement se manifeste et témoigne que du temps a passé, que l’image est devenue. On est face à l’image comme on est face à soi-même. Ce que l’on y voit dépend du temps que l’on se donne, ainsi que l’énonce Marylène Negro. Sept auteurs ont écrit très librement chacun d’après l’un des films de Marylène Negro, mêlant leurs mondes à celui de l’artiste. Nicole Brenez a choisi d’écrire sur x+, Jean-Christophe Bailly sur Les Biches, Gaëlle Obiegly sur Weg, Suzanne Dopplet sur Pa, Marie Muracciole sur Ich sterbe, Jonathan Rosenbaum sur Seeland et Jehanne Dautrey sur C’est vous.

Publié en partenariat avec la Ville de Poitiers et avec le soutien du Centre national des arts plastiques (aide à l’édition), ministère de la Culture et de la Communication, de la Drac Poitou-Charentes et de la Région Poitou-Charentes.

Auteurs : Nicole Brenez, Jonathan Rosenbaum, Suzanne Doppelt, Jean-Christophe Bailly, Jehanne Dautrey, Marie Muracciole, Gaëlle Obiegly.
Descriptif : 14,5 x 21,5 cm, 80 pages,
 relié.
Langues : français, anglais.
Parution : février 2012.
Isbn : 978-2-35864-031-2.
Prix public : 24 €.

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