Semaine 41.16

Anne Laure Sacriste,
Une vision première essayée dans la fleur
Galerie de l’Etrave, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Emprunté au titre d’une œuvre d’Odilon Redon – Il y eut peut-être une vision première essayée dans la fleur, une lithographie du recueil Les Origines (1883) –, celui de l’exposition d’Anne Laure Sacriste l’a été pour plusieurs raisons. Son art est requis par le dessin et, au cœur de cette pratique, par le trait et par le noir. L’emploi majeur de cette couleur fait écho à ce qu’en dit son aîné : « Le noir est la couleur la plus essentielle », ajoutant qu’il est « l’agent de l’esprit bien plus que de la belle couleur de la palette ou du prisme ». Si la posture de Redon s’inscrivait à contre-courant de ses contemporains, toutes tendances artistiques confondues, le choix de Sacriste opère quant à lui en dissidence d’une époque friande d’images rapides, faciles et flatteuses.

Première de la saison 2016-2017, l’exposition que consacre la ville de Thonon-les-Bains à Anne Laure Sacriste à la Galerie de l’Etrave inaugure un nouveau cycle articulé autour d’une réflexion sur « le dessin dans tous ses états ». Pour ce qu’il trouve son origine dans celui de dessein et quels que soient les matériaux employés, le dessin est à la source de toute intention d’œuvre. Longtemps tenu en marge, il s’est imposé depuis plusieurs années comme un mode d’expression à part entière. Au fil de l’année, l’idée est donc de mettre en valeur ce qu’il en est de la pratique du dessin dans le champ des arts plastiques au-delà d’une définition restreinte du mot.

Semaine n°407, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Philippe Piguet
Parution vendredi 14.10.2016

Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique à paraître, 1,99 € CommanDER
Également disponible dans Semaine volume XX, septembre-décembre 2016 (à paraître en décembre 2016), 18€.

Christian Lhopital, Ces rires et ces bruits bizarres

Christian Lhopital, artiste français né en 1953 à Lyon où il vit, pratique le dessin sur papier comme l’a majestueusement présenté l’exposition du musée d’art moderne de Saint-Étienne en 2013, le dessin mural à la poudre de graphite comme l’a tout aussi magistralement dévoilé le musée d’art contemporain de Lyon en 2008, ainsi que la sculpture. Ces dessins et sculptures se développent à travers des ensembles.

Les dessins figuratifs recouverts d’encre imposent dès les années 90 un statut ambivalent des figures et de leur résistance dans l’œuvre de Christian Lhopital, qui se poursuit aujourd’hui dans les ensembles Fixe face seul et Fixe face silence. Ces dessins qui ouvrent l’ouvrage Ces rires et ces bruits bizarres et engagent le travail d’écriture de Marie de Brugerolle, sont réalisés sur des portraits de personnalités découpés dans des journaux puis recouverts de peinture blanche jusqu’à une quasi disparition de la figure au profit du regard accentué au crayon graphite.

Les sculptures sont quant à elles des petites scènes élaborées à partir de peluches. Plongées dans de la peinture blanche, ces peluches deviennent des objets-sculptures dominés par la force de leurs pupilles noires. À travers ces manipulations, Christian Lhopital transforme les figures en personnages. Ces regards semblent habités, chargés d’une histoire, dans leur isolement comme dans leur foisonnement.

Dans Ces rires et ces bruits bizarres, Marie de Brugerolle engage le lecteur vers une approche singulière de l’oeuvre de Christian Lhopital, nourrie de références cinématographiques et littéraires, et d’échos à l’œuvre de confrères, de Picabia à Paul McCarthy et Mike Kelley.

Publié avec le soutien du Cnap, Centre national des arts plastiques, aide à l’édition.

Auteur : Marie de Brugerolle.

Descriptif 

: 19 x 24 cm, 112 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution mai 2014.
Isbn : 978-2-35864-052-7.
Prix public : 26€

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Dominique Gauthier

La peinture de Dominique Gauthier ne se conçoit, n’existe et ne se découvre que dans l’excès. Une spécificité consubstantielle à sa démarche qui s’affirme aussi bien dans le simple constat de la dimension de la plupart des toiles, mais surtout dans l’ampleur, la luxuriance, le paroxysme même de cette œuvre qui se déploie dans un mouvement contradictoire, telle la manifestation d’une maîtrise aléatoire qui ne peut que susciter l’étonnement. Une fascination qui se perpétue dans le vertige du regard découvrant une prolifération de formes, de masses, de contours, de coulures, d’épaisseurs, de superpositions, de spirales où la couleur devient fonction, donnée première, immédiate et nécessaire. Depuis 1976, Dominique Gauthier bouscule dans son travail la règle, le discours convenu sur l’abstraction, la déconstruction, le monochrome… La peinture s’apparente ici à un enjeu, une prise de risque, une aventure. Le tableau devient le lieu d’une expérience visuelle et plastique, une entité singulièrement reliée à la complexité d’un travail en perpétuel renouvellement, en constant devenir. Un ensemble, des ensembles, en lieu et place d’une pratique sérielle qui peut être souvent anecdotique. Des séquences qui s’interpellent, entraînant des effets (des affects) collatéraux d’une peinture à l’autre. Remettre en question les conventions, la norme, consiste également pour Dominique Gauthier à se confronter aux limites même du tableau, à jouer non avec la citation, mais à puiser ses références dans le vivier d’un vocabulaire technique et formel, comme autant d’éléments discernables, revisités, auxquels s’ajoutent des emprunts matériels, des fragments de peinture, des réappropriations… [Robert Bonaccorsi, extrait]

Publié avec le soutien de la Villa Tamaris Centre d’Art, Communauté d’Agglomération, Toulon Provence Méditerranée, La Seyne-sur-Mer et la galerie Les filles du calvaire, Paris.

Auteurs : Robert Bonaccorsi, Bernard Marcelis.
Descriptif : 24 x 30 cm, 176 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : octobre 2012.
Isbn 978-2-35864-041-1.
Prix public : 34 €

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Iris Levasseur, Quelques vies de la Tarentule

Iris Levasseur réunit soixante dessins à la mine de plomb extraits de l’ensemble Quelques vies de la Tarentule inspiré du premier roman de Kathy Acker, «La Vie enfantine de la Tarentule noire, par la Tarentule noire». La reproduction de ces dessins de petit format à l’échelle un bascule le lecteur dans un rapport d’intimité avec l’œuvre. La proximité entre le travail du dessin chez Iris Levasseur et celui de l’écriture est prolongé dans ce livre par le texte de Célia Houdart écrit pour l’artiste et intitulé «L’Univers». «L’univers, c’était le nom d’un bar»…
Iris Levasseur est née en 1972. Elle vit et travaille à Paris. Son travail est représenté par la galerie Odile Ouizeman.

Publié avec le soutien de l’école des Beaux-Arts de Poitiers, la Ville d’Arcueil, la galerie Duchamp, Yvetot, la galerie IUFM Confluence(s), Lyon, la galerie Odile Ouizeman, Paris.

Auteur : Célia Houdart.
Descriptif 

: 17 x 24 cm, 112 pages, relié toilé.
Langue : français.
Parution juin 2012.
Isbn : 978-2-35864-038-1.
Prix public : 24 €.

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Cursif 2, le dessin dans tous ses états

De l’automne 2011 à l’automne 2012, l’association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas-de-Calais présente Dessiner-Tracer, un ensemble de manifestations exceptionnelles sur le thème du dessin. La revue Cursif est pensée comme un espace de réflexion élargi de cette manifestation. Les deux numéros sont des plateformes cherchant à rendre compte de l’aspect patrimonial du projet tout en s’ouvrant à l’analyse, à la critique et à la création contemporaine. Conçu d’après les collections de dessins de l’Euro-région Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Belgique, Dessiner – Tracer favorise une synergie entre les collections en valorisant leur complémentarité et leur diversité. Transdisciplinaire, 
Dessiner – Tracer propose une définition ouverte du dessin en mettant en lumière des collections d’art classique, d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut mais aussi des œuvres issues des milieux industriels, techniques et scientifiques. Cursif réunit des analyses d’œuvres ou d’ensembles emblématiques des collections, des contributions d’artistes et de philosophes, des réflexions ou analyses critiques proposées par des chercheurs spécialisés dans le dessin, des interviews de collectionneurs et d’amateurs, des paroles données à de jeunes artistes, des pages confiées à des créateurs.
Publié en collaboration avec les musées du Nord-Pas-de-Calais

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Sommaire : Jean-Christophe Bailly, Catherine Limousin, avec la collaboration de Philippe Gayot, Yves Lecointre, Sophie Warlop, Emmanuelle Delapierre, Clémentine Guery, Tiphaine Hébert, Sabine Cazenave, Marie-Laure Bernadac, Nicole Gesché-Koning, Corinne Barbant, Bernard Jordan, Émilie Ovaere-Corthay, Lucile Encrevé, Patrick Descamps, Nathalie Poisson-Cogez, Marie-Laure Griffaton. 

Artistes invités : Frédérique Lucien, Gilgian Gelzer, Claire Fanjul, Benoît Jouan.

Descriptif : 19 x 24 cm, 144 pages, broché
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Langue : français.

Parution : mars 2012.

Isbn : 978-2-35864-033-6.
Prix public : 19 €.

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Cursif 1, le dessin dans tous ses états

De l’automne 2011 à l’automne 2012, l’association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas-de-Calais présente Dessiner-Tracer, un ensemble de manifestations exceptionnelles sur le thème du dessin. Cursif, revue en deux numéros, est pensée comme un espace de réflexion élargi de cette manifestation. Les deux numéros sont des plateformes de réflexions cherchant à rendre compte de l’aspect patrimonial 
du projet tout en s’ouvrant à l’analyse, à la critique et à la création contemporaine. Conçu d’après les collections de dessins de l’Euro-région Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Belgique, Dessiner – Tracer favorise une synergie entre les collections en valorisant leur complémentarité et leur diversité. Transdisciplinaire, Dessiner – Tracer propose une définition ouverte du dessin en mettant en lumière des collections d’art classique, d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut mais aussi des œuvres issues des milieux industriels, techniques et scientifiques. Cursif réunit des analyses d’œuvres ou d’ensembles emblématiques des collections, des contributions d’artistes et de philosophes, des réflexions ou analyses critiques proposées par des chercheurs spécialisés dans le dessin, des interviews de collectionneurs et d’amateurs, des paroles données à de jeunes artistes, des pages confiées à des créateurs.

En collaboration avec les musées du Nord-Pas-de-Calais

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Sommaire : Cordélia Hattori & Émilie Ovaere-Corthay Pierre Rosenberg, Entretien / Bernard Moninot, Visites dessinées / Anne Boissière Réflexions préliminaires sur la ligne / Savine Faupin Adolf Wölfli, À propos d’un cahier et de deux morceaux de musique / Christine Desmoulins Jannick Thiroux, Itinéraire d’un collectionneur / Cordélia Hattori Don Volterrano / Jean Richelle Ordo Ab Chaos Delineando, Une histoire des dessins de tâches solaires / Laure Dalon Jules-Élie Delaunay, Petit échantillon d’un vaste ensemble / Mâkhi Xenakis & Denys Zacharopoulos Le Flambeau d’Antigone, Rencontre / Patrick Descamps Pierre-Antoine Verlinde, Histoire d’un donateur. Approche d’une collection / Barbara Forest Pat Andrea / Véronique Carpiaux Auguste Rodin – Félicien Rops, Une rencontre autour des embrassements humains / Laure Dalon Jean Restout, Une acquisition récente du musée de Picardie / Marion Daniel Jonathan Lasker, Prendre le dessin, dessiner la peinture / Viviane Desmet Marc de Sélys Longchamps, Les aquarelles d’Ascidies / Bernard Jordan & Claudia Schnitzer Le cabinet des estampes de Dresde, Rencontre / Laetitia Legros / Rafael Morales & Laurent Bavay Mission Louqsor, L’égyptologue et le dessinateur / Maud Le Garzic Vieira Contim & Yannick Courbès Watch This Space #6, Biennale jeune-création.

Descriptif : 19 x 24 cm, 128 pages, broché
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Langue : français.
Parution : novembre 2011.
Isbn : 978-2-35864-029-9.
Prix public : 19 €.

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Patrick Neu, L’instant n’en finit pas

Fragiles visages inscrits à l’encre de chine sur les ailes d’un papillon, dessins à la gouache sur papiers carbonisés, armures en cristal, scènes et figures gravées à la pointe de la plume dans le noir de fumée d’un verre en cristal (…), les œuvres de Patrick Neu offrent autant d’exercices « de funambulisme sculptural » mêlant « ambition et légèreté, apparente insignifiance et gravité, parfaite modestie et absolue maîtrise technique » (Didier Semin). Défis à notre imaginaire, à notre entendement, ses œuvres ne sont pas réductibles à leur virtuosité et à leur séduction. Elles offrent avant tout une méditation sur le temps, une réflexion sur l’éphémère, sur l’inéluctable et imprévisible instabilité des choses et de l’instant.

Publié en coédition avec le Frac Lorraine.
Auteurs : Béatrice Josse, Didier Semin et Guillaume Sibertin-Blanc.
Descriptif : 16,5*22 cm, 112 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : novembre 2008.
Isbn : 9782915772265.
Prix public : 25 €.

EPUISE

Olivier Nottellet

Olivier Nottellet met en perspective la stratification du dessin en exploitant le champ des possibles de celui-ci. L’espace du livre, plus que celui de la page, devient (ou redevient) le support du dessin et se mesure à l’espace de l’exposition, par le déplacement mais aussi par la confrontation de dessins « matrice » et de vues d’expositions, bouleversant ainsi les niveaux et les modes de lecture. Le développement du dessin évolue avec la multiplicité des regards proposés et portés, et la variation des mises en œuvre. L’artiste réinvestit ses archives imposantes de dessins réalisés sur papier, y choisit un ou plusieurs dessins qui deviendront les matrices de l’exposition, ou ici de la publication. Agrandis sur les murs, développés en trois dimensions, et désormais introduits dans l’espace numérique, ces dessins continuent à vivre à travers leur nouvelle condition d’existence, se mettent à l’épreuve de l’espace, celui de l’exposition ou du livre. 
« Papier, papier peint, peinture murale, bande dessinée, affiche, parfois même vidéo, tout est bon pour étayer un univers qui se préoccupe davantage d’articuler du sens que d’en produire ». Ce constat d’Antonia Birnbaum énonce la richesse du travail d’Olivier Nottellet, son aplomb mais aussi sa subtilité, son fonctionnement dialectique qui interroge tant la reproduction que le langage, la figuration que le signe, et qui donne toute son envergure à l’œuvre.
Cet ouvrage paraît parallèlement à cinq expositions personnelles du travail d’Olivier Nottellet en 2006, au centre d’art plastiques de Saint-Fons en janvier, à la galerie Martine et Thibaut de la Chatre en février, au Crac, Sète, en avril, à la galerie de Noisy-le-sec en septembre et à la Maison des arts, Cajarc en octobre. Il présente l’ensemble de l’œuvre d’Olivier Nottellet, à travers un parcours dans les expositions produites. Ce déroulé est fragmenté par les textes d’Antonia Birnbaum, philosophe, et de Claire Guezengar, auteur de fictions, rapport duel qui rappelle celui qui est engagé par Olivier Nottellet dans ses dessins.

Publié avec La Galerie, centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec, Maison des arts Georges Pompidou, Cajarc, galerie Martine et Thibault de la Châtre.

Auteurs : Mariane Lanavère, Claire Guézenguar, Antonia Birnbaum. 

Descriptif : 17 x 24 cm, 128 pages, broché.

Langues : français, anglais.
Parution : décembre 2006.
Isbn : 9782915772081.
Prix public : 22€.

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Cuzin

Cet ouvrage est la première monographie consacrée à l’artiste français Christophe Cuzin (né en 1956, vit et travaille à Paris). Il était essentiel après plus de quinze années de travail et un nombre considérable d’interventions, qu’une publication témoigne de l’envergure et de la constance de cette œuvre, de son affirmation au fil des années. 
L’ouvrage apporte différents points de vue sur l’œuvre : le regard d’un auteur, Alain Coulange, dont nombre de préoccupations croisent celles de l’artiste ; celui de commissaires d’expositions et critiques d’art ayant partagé des projets avec Christophe Cuzin ces dernières années ; des dessins de l’artiste de projets réalisés de 1990 à aujourd’hui ; et enfin une série de vignettes documentant les expositions.
” Selon la formule que Georges Perec s’appliquait volontiers à lui-même, Christophe Cuzin est un « usager de l’espace ». Un usager dont la peinture, puisqu’il est peintre, n’invente rien, sinon à inventer ce qui existe déjà. « Le problème n’est pas d’inventer l’espace, écrit Perec opportunément, encore moins de le réinventer, mais de l’interroger, ou, plus simplement encore, de le lire… » Dans des architectures sans visibilité ni qualité particulière, Christophe Cuzin distingue des portions d’espace qu’avec les outils du peintre il qualifie.
 Pourquoi Christophe Cuzin s’est-il affranchi du tableau pour élargir son terrain d’intervention à l’espace ? Pourquoi un peintre abandonne-t-il le tableau ? Aux raisons d’avoir recours au tableau et d’en faire usage répondent, on le suppose, des raisons de s’en distraire. Peut-être abandonne-t-on le tableau lorsqu’il n’est plus étrange, l’abandon du tableau ouvrant la peinture à l’étrangeté de l’espace ? Au demeurant, le passage du tableau au mur augmente l’espace et le temps, génère l’espace-temps d’un intervalle.”
  [Alain Coulange , extrait]

Publié avec le Crédac, Ivry-sur-Seine, le Frac Franche-Comté, l’école d’architecture et du paysage de Lille, le parc St-Léger, Pougues-les-Eaux, la chapelle du Gêneteil, Château-Gonthier et la galerie Bernard Jordan.

Auteurs : Alain Coulange, Bernard Jordan, Claire Tangy, Claire le Restif, Karine Vonna.
Descriptif : 24 x 17 cm, 144 pages, relié.
Langues : français, allemand.
Parution : juin 2006.
Isbn : 2-915772-06-1.
Prix public : 
26 €.

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