Auteur : Bailly Jean-Christophe

Retour

Catherine Melin, Point d’appui

L’œuvre de Catherine Melin s’élabore à partir et avec des objets urbains, des photographies de repérage, des captations filmées d’actions vues dans l’espace public ou occasionnellement orchestrées par l’artiste, des dessins muraux, des dessins sur papier. Tous ces éléments sont choisis, assemblés et réalisés pour faire œuvre et ensemble devenir une proposition sous la forme d’une exposition. Modulable et modulaire, l’exposition est un état de la recherche, un Point d’appui.
À travers ces différentes formes, reste latente la mémoire des gestes (ceux de l’artiste qui dessine ou ceux d’ouvriers qui exécutent des travaux), des mouvements (ceux de danseurs, de sportifs ou d’enfants qui activent des structures urbaines) et des déplacements, ceux de l’artiste, de la Russie à la Chine, à la rencontre d’espaces et d’usages différents, déplacés.
De cette proposition se détachent des lignes (celles du dessin, celles des structures, et celles des cheminements proposés par l’artiste) et des vides qui formulent autant d’acceptions et d’appréciations possibles de l’oeuvre. Et de l’ensemble de cette oeuvre, se détache une poésie essentielle que ce livre tente de restituer au lecteur, et que Jean-Christophe Bailly identifie, dans l’extrait qui suit et à d’autres reprises dans son texte : « Je pense bien sûr, et sans doute fallait-il que le mot s’impose ici, au rêve spatial qui est venu avec le constructivisme, aux fils que tirèrent dans l’espace, pour l’ouvrir, Tatline ou, plus précisément encore ici, les frères Sternberg. Un siècle ou presque s’est écoulé, mais l’emprise et l’enjeu sont les mêmes : comme des enfants délurés, les structures de Catherine Melin, répercutent une leçon de liberté que, ne l’oublions pas, on aura tout fait entre-temps pour occulter ou détruire. » Cédric Loire complète le parcours proposé dans cet ouvrage, depuis la Chine jusqu’à la Russie, par un texte général et référencé sur le travail de Catherine Melin, sur ses sources et sur ses extensions.

Publié avec le musée des Beaux-arts de Calais, le Frac Paca, Vidéochroniques, la galerie Isabelle Gounod et avec le soutien de la ville de Marseille, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, le Conseil régional Paca.

Auteurs : Jean-Christophe Bailly, Cédric Loire
Descriptif 

: 22 x 28 cm, 144 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution février 2014.
Isbn : 978-2-35864-051-0.
Prix public : 28€

COMMANDER

Marylène Negro, Sept Mondes

Les films de Marylène Negro sont des espaces ouverts à notre devenir, des espaces où nous pouvons nous-mêmes nous introduire et prendre place. Même si nous n’y voyons que très rarement des visages, de telles œuvres reposent sur une dimension évidente d’hospitalité. Des films faits le plus souvent d’images fixes, et parfois d’une seule image qui se modifie de manière imperceptible mais suffisamment pour qu’un changement se manifeste et témoigne que du temps a passé, que l’image est devenue. On est face à l’image comme on est face à soi-même. Ce que l’on y voit dépend du temps que l’on se donne, ainsi que l’énonce Marylène Negro. Sept auteurs ont écrit très librement chacun d’après l’un des films de Marylène Negro, mêlant leurs mondes à celui de l’artiste. Nicole Brenez a choisi d’écrire sur x+, Jean-Christophe Bailly sur Les Biches, Gaëlle Obiegly sur Weg, Suzanne Dopplet sur Pa, Marie Muracciole sur Ich sterbe, Jonathan Rosenbaum sur Seeland et Jehanne Dautrey sur C’est vous.

Publié en partenariat avec la Ville de Poitiers et avec le soutien du Centre national des arts plastiques (aide à l’édition), ministère de la Culture et de la Communication, de la Drac Poitou-Charentes et de la Région Poitou-Charentes.

Auteurs : Nicole Brenez, Jonathan Rosenbaum, Suzanne Doppelt, Jean-Christophe Bailly, Jehanne Dautrey, Marie Muracciole, Gaëlle Obiegly.
Descriptif : 14,5 x 21,5 cm, 80 pages,
 relié.
Langues : français, anglais.
Parution : février 2012.
Isbn : 978-2-35864-031-2.
Prix public : 24 €.

Commander