Lieu : Paris galerie Jean Fournier

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Semaine 47.23 (no. 473) | Hélène Valentin, Love’s First Fever | Galerie Jean Fournier, Paris

Love’s first fever est la seconde exposition consacrée à l’artiste Hélène Valentin (1927–2012) à la Galerie Jean Fournier. Artiste cosmopolite peu connue du grand public, Hélène Valentin est une figure singulière de l’art contemporain et de l’abstraction. Ayant vécu entre le Maroc, New York et Paris, elle développe une peinture basée sur la couleur, constituée de faisceaux de lumière ou par des mirages peints à partir de souvenirs, en utilisant des titres impressionnistes et poétiques. L’exposition met en exergue la période des années 1970, la plus emblématique de l’œuvre de l’artiste alors basée à New York, tandis que son travail est imprégné de son expérience marocaine. Il en résulte une peinture très diluée, parfois évanescente, structurée par des plis colorés. L’exposition est visuellement conçue comme un « coucher de soleil » monumental, avec des toiles et des pastels aux teintes rougeâtres et orangées datant de 1971–1977, célébrant ainsi pour la galerie créée en 1957, toute une trajectoire d’abstraction et de couleur.

Semaine n°473, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Émilie Ovaere-Corthay, Romain Mathieu
Parution vendredi 24.11.2023
Édition papier, 17 x 24 cm, 32 pages, 8 €
Issn 1766-6465

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Semaine 23.23 (no. 467) | Frédérique Lucien, Jardin d’hiver | Galerie Jean Fournier, Paris

Depuis les années 1990, le travail de Frédérique Lucien se construit à partir d’un vocabulaire de formes et de motifs liés au végétal, au minéral, à l’organique et au corps humain. Frédérique mène de front simultanément plusieurs ensembles thématiques : le corps humain avec le dessin, la sculpture et la céramique, et le végétal principalement avec le dessin et les papiers découpés. L’exposition Jardin d’hiver témoigne des recherches récentes à la fois ouvertes vers une réflexion sur l’étrangeté et l’altérité mais également tournées vers l’intime par la nature des sujets traités, le corps et l’environnement tout proche. Par sa diversité, l’exposition révèle la cohérence et la complémentarité des séries, chacune d’elles se nourrissant de l’autre.

Semaine n°467, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Camille Viéville
Parution vendredi 12.05.2023
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Semaine 48.22 (no. 462) | Caroline Rennequin, Métamorphoses, 1997-2022 | Galerie Jean Fournier, Paris

Inédite, l’exposition Métamorphoses rend compte, depuis les années 1990 à aujourd’hui, des multiples sources d’inspiration de Caroline Rennequin, de la botanique à la bande dessinée, des formes d’art extra-européennes à l’art brut. Si cette exposition atteste avant tout de son goût immodéré pour la couleur, en perpétuelle mutation, les différentes séries témoignent également de la métamorphose des matériaux récupérés, découpés, transcendés. Des premières compositions abstraites sur papier journal jusqu’aux séries « Fleurs » et « Racines », les sujets et les motifs se régénèrent sans jamais s’épuiser, questionnant ainsi les frontières entre figuration et abstraction.
Emilie Ovaere-Corthay

Semaine n°462, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Caroline Rennequin, entretien avec Sophie Toulouse et Barbara Soyer
Parution vendredi 02.12.2022
Édition papier, 16 pages, 4 €

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