Glenn Brown

Coédition Fondation Vincent van Gogh Arles.
Auteurs : Glenn Brown, Bice Curiger, Judicaël Lavrador.
Descriptif 

: 24,5 x 31 cm, 96 pages.
Langue : français-anglais.
Parution mai 2016.
Isbn : 978-2-35864-092-3.
Prix public : 26€.

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Artiste contemporain britannique des plus singuliers, Glenn Brown puise son inspiration dans l’histoire de l’art, qu’il revisite et réinterprète de manière inédite. Ce catalogue, consacré non seulement à ses peintures mais aussi à ses sculptures et ses dessins, entend montrer tout le génie de cet artiste, acteur du renouveau de la peinture contemporaine.

Sorti diplômé de la célèbre école londonienne Goldsmiths College en 1992, Glenn Brown, né en 1966, avance à contre-courant. La peinture, figurative de surcroît, est à cette époque le parent pauvre des médiums artistiques. Alors que ses contemporains se demandent « Pourquoi prendre la peine de peindre ? », Glenn Brown entend faire du pinceau des maîtres anciens, tel Vincent van Gogh, le sujet de ses peintures.
La Fondation Vincent van Gogh Arles met l’artiste à l’honneur en lui consacrant une rétrospective majeure, réunissant près d’une trentaine d’œuvres. L’événement est de taille, non seulement car la dernière rétrospective sur son œuvre, en France, remonte à l’année 2000 mais aussi car sont réunis les trois médiums : peinture, sculpture et dessin.
Depuis 2013, Glenn Brown pense le dessin comme une expression artistique autonome et dont la surface est recouverte par un ensemble de taches et de lignes sinueuses qui s’enchevêtrent et se répondent. En outre, ses dessins entretiennent un rapport thématique et viscéral avec ses peintures et ses sculptures. Ces dernières arborent des coups de pinceau affranchis de la surface plane de ses peintures pour constituer un agglomérat condensé, bariolé, sur une base en bronze. Les trois nouvelles sculptures conçues pour l’exposition « Suffer Well » peuvent être perçues comme des traductions, en trois dimensions, de la touche de Frank Auerbach et de la chromie, trompeuse et vieillie, des reproductions des œuvres de Vincent van Gogh. L’une d’elle, Champ d’iris près d’Arles, peinte par Van Gogh en 1888 et présentée dans l’autre exposition, a fourni la palette chromatique à l’œuvre sculpturale The Flowers of Arles de 2016. Cette profusion de matière tactile dialogue avec des toiles sans relief qui donnent, elles aussi, l’impression d’un jeu de textures et de masses visuelles fiévreuses.
C’est ainsi que l’art de Glenn Brown nous dévoile la force subjective de ses traductions des reproductions d’œuvres de maîtres anciens, de l’atomisation de la peinture ainsi que de l’inépuisable inventivité de sa pratique qui s’approprie les styles et les couleurs des dessins et des peintures classiques. Il émane de ses œuvres – dessins et peintures confondues – une réalité plurielle, floue et flottante où l’ambiguïté visuelle évoque celle propre à notre époque numérique.
À l’image du titre de l’exposition, qui emprunte son nom à une chanson du groupe Depeche Mode ainsi qu’à l’une des peintures présentes dont le motif s’est construit à partir de la célèbre toile de Van Gogh Crâne de squelette fumant une cigarette (1885-1886), la pratique de Glenn Brown se nourrit d’un entrelacs de références « dissonants », du baroque au réalisme allemand, de la musique new wave au genre de l’horreur, en passant, bien entendu, par les œuvres de Van Gogh, qu’il regarde et examine avec la précision d’un orfèvre.
[Bice Curiger, commissaire de l’exposition]

Exposition Glenn Brown, « Suffer Well », Fondation Vincent van Gogh Arles, du 14 mai au 11 septembre 2016.

Lancement du livre de Suzanne Hetzel, 7 saisons en Camargue / Nouvelles dates à Marseille et aux Baux-de-Provence

Rendez-vous à Marseille jeudi 19 mai de 18h à 20h au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur pour une présentation du livre par Erick Gudimard (directeur du Centre photographique de Marseille) et Suzanne Hetzel, en présence de l’éditeur. Nous serons heureux de vous accueillir à cette occasion, ainsi que les souscripteurs et les acteurs du livre.

Rendez-vous aux Baux-de-Provence dans le cadre de Publications d’artistes du 3 au 5 juin, rencontres et signature de son livre par Suzanne Hetzel, en présence de l’éditeur.

Merci à tous ceux qui sont venus découvrir l’ouvrage à Arles le dimanche 27 mars dans l’exposition de Suzanne Hetzel au Palais de l’Archevêché. Ce rendez-vous a permis de réunir Suzanne Hetzel et Vincent Perrottet, graphiste, et de les écouter raconter la conception de l’ouvrage 7 saisons en Camargue.

Suzanne Hetzel, 7 saisons en Camargue

Auteur : Suzanne Hetzel.
Descriptif 

: 22,5 x 32 cm, 160 pages, broché.
Langues : français.
Graphisme : Vincent Perrottet.
Parution mars 2016.
Isbn : 978-2-35864-088-6.
Prix public : 22€.

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Cahier de récits et de photographies proposant un regard sur le paysage, l’image et le territoire.

7 saisons en Camargue s’appuie sur des rencontres avec des personnes qui habitent ce territoire pour aboutir à la production de photographies, de collectes de récits et d’objets, enrichies de documents d’archives et de photographies anciennes. Cette publication – une forme de cahier – réunit des observations personnelles, des histoires rapportées par des personnes rencontrées, des pensées ou même des conversations de marché. Il y est question de la gestion des eaux des salins, de la photographie, d’un boucher chevalin, de la Montagne des Cordes, de Ernst Jünger, de Toni Grand, de la tauromachie, et de bien d’autres choses tout aussi attachée au territoire de la Camargue.

«7 saisons en Camargue ont été nécessaires pour voir, écrire et entendre des personnes, des histoires et des choses indissociables de cet espace. Jugeant l’organisation chronologique des notes et des images trop centrée sur ma présence, j’ai regardé du côté de la cosmologie chinoise traditionnelle pour une classification en cinq éléments : eau, bois, terre, métal et feu. Néanmoins, il m’a semblé indispensable en ce pays de vent de considérer l’air comme un élément à part entière comme l’ont fait les philosophes grecs. Mais que faire du Far West, de la bête du Vaccarès ou d’un tremblement d’ailes de libellule ? Dans la difficulté d’associer toutes les présences à des éléments, j’ai emprunté à la vision indienne la notion de vide, qui est associée à l’éther et à l’espace. À chaque élément sa saison, sa couleur et ses relais.» Suzanne Hetzel

Publié grâce aux nombreux souscripteurs que nous remercions chaleureusement.

La cellule (Becquemin&Sagot)

Auteur : Marie de Brugerolle.
Descriptif 

: 19 x 26 cm, 100 pages, broché + leporello.
Langues : français – anglais.
Graphisme : Fanette Mellier.
Parution mars 2016.
Isbn : 978-2-35864-086-2.
Prix public : 22€.

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La cellule (Becquemin&Sagot) est une entité formée de deux individus. Deux artistes, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin, explorent le désir dans notre société post-industrielle, post-humaine, entre globalisation et développement durable, dans cette « glocalisation » qui fabrique de nouveaux objets, de nouvelles tentations et de nouvelles perversions. Infiltrées au sein de plusieurs territoires, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin « ré-enchantent » le monde qui n’est plus, pour elles, qu’un décor où la fête semble une boucle infinie. La cellule (Becquemin&Sagot) est un faux couple de fausses jumelles qui jouent les doublures du réel afin d’en faire miroiter les faux-semblants. Elles se servent des modes opératoires de l’art et de son petit monde pour voyager, détourner les codes habituels et fabriquer de l’art là où on ne croit pas en voir. Faire voir sous un nouvel angle, c’est cela la séduction, dévier et changer le cap tout tracé, faire des pas de côté pour envisager le monde de manière critique. En dehors de la jouissance, au-delà de la satisfaction rapide, leurs oeuvres sont des os sous des enrobages de guimauve.
[Marie de Brugerolle, extrait]

Publié avec le soutien de Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain, Caza d’Oro, Le musée Calbet, L’Alliance française de Rio, Alexander and Olga Kamenets – Cultural fund of Alexander and Olga Kamenets – kamenets.org, Philippe Faur.

Giorgio Griffa

Auteurs : Bice Curiger, Giorgio Griffa, Francesco Manacorda
Descriptif 

: 24,5 x 31 cm, 72 pages.
Langue : français-anglais.
Parution février 2016.
Isbn : 978-2-35864-085-5.
Prix public : 24€.

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L’art de l’artiste italien Giorgio Griffa s’est développé sans bruit, avec une remarquable cohérence, en marge des mouvements artistiques majeurs animant communément les discussions. Et pourtant, au début de sa carrière dans les années 1960 et 1970, Griffa s’associa aux représentants de l’Arte povera aux côtés desquels il a fréquemment exposé. Par ailleurs, sa peinture « minimaliste » présenta en France des affinités avec le groupe Supports/Surfaces.
Élégantes, nues, non tendues, les toiles de Giorgio Griffa sont couvertes de lignes horizontales et déploient des nombres d’or dans un minimalisme gracieux et chaud. Une mélodie, un rythme, un vers de poésie, les signes peints en demi-teintes traduisent un certain lyrisme, que l’on retrouve également dans les poèmes de l’artiste.
Les toiles de Griffa recouvertes de peinture acrylique aux tons pastel, dont il dit qu’elles sont réalisées « par le pinceau, par ma main, la peinture, ma concentration, etc. », attestent du regard qu’il porte sur les artistes plus anciens, de son « ressenti à l’égard de la mémoire séculaire de la peinture ». Son exposition à la Fondation Vincent van Gogh Arles sous la direction artistique de Bice Curiger et ce catalogue présentent des travaux anciens et nouveaux, ainsi qu’un hommage stupéfiant à La Nuit étoilée de Vincent van Gogh (1889), intitulé Canone aureo 705 (VVG), 2015.

Exposition Giorgio Griffa, Fondation Vincent van Gogh Arles, du 13 février au 24 avril 2016.

Max Armengaud, Antichambre

Auteur : Philippe Berling, Michel Enrici.
Descriptif 

: 22 x 26 cm, 240 pages, broché.
Langues : français-anglais.
Parution octobre 2015.
Isbn : 978-2-35864-082-4.
Prix public : 36€.

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Que vit le photographe Armengaud au sein du monument ?
S’il avait su, il y a trente ans, que sa chambre photographique allait hanter les antichambres après l’ouverture des portes monumentales des institutions, bastions cédant tour à tour à sa demande excessive, aurait-il fait le premier pas ? Les forteresses l’une après l’autre sont tombées, l’Opéra de Paris, La Villa Médicis, la Cité du Vatican, le Château de Prague, la Casa de Velázquez, les Arènes de Madrid, le Palais de l’Élysée, l’Assemblée nationale, le Mont Saint-Michel et tant d’autres, le Rugby Club Toulonnais glorieux, en contrepoint, sans compter les méandres insolites dans les confins de l’inventaire et de l’archive, dans les plus lourdes et parfois disgracieuses incarnations de la démocratie. [Michel Enrici, extrait]

Les projets de Max Armengaud sont titanesques comme sont monumentaux les lieux qu’il choisit. Nombreux seront les individus qui habitent ces lieux et poseront devant l’objectif du photographe : entre le sujet, l’espace et l’artiste, une véritable rencontre a lieu, toujours précédée d’une longue approche. Pour que la petite chambre noire du photographe entre dans la grande chambre convoitée, le lieu même du travail des hommes et des femmes, l’attente et la négociation dans l’antichambre peuvent être très longues, mais la patience de Max Armengaud l’est encore plus. Respectueux de chacun, convenant avec ses modèles du lieu de la prise de vue, il produit des séries où les individus donnent une image du groupe tandis que les espaces donnent une image du monument. Mais chaque image laisse affleurer la personnalité profonde, la singularité de chacun. Entre intimité et corps social, art et archives documentaires, artiste et société, par équilibre, une réconciliation advient. Armengaud pose ainsi délibérément au fil de son oeuvre un acte politique, celui de l’heureuse rencontre de l’art et de la vie. [Philippe Berling, extrait]

Publié avec le concours du Théâtre Liberté, Toulon, du Château d’eau, Toulouse, de la Maison de la photographie, Toulon, et a bénéficié du soutien du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil général des Bouches-du-Rhône.

Christiane Geoffroy, On dirait que j’étais… l’archipel des Kerguelen

Auteur : Christiane Geoffroy.
Descriptif 

: 14,5 x 19,5 cm, 104 pages, broché.
Langue : français.
Graphisme : Jérôme Saint-Loubert Bié.
Parution octobre 2015.
Isbn : 978-2-35864-080-0.
Prix public : 24€.

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Christiane Geoffroy a été lauréate de la résidence de création L’Atelier des ailleurs 2 qui a pour but de raconter autrement les Terres australes et antarctiques françaises, des territoires méconnus principalement dédiés à la recherche française. Christiane Geoffroy raconte les découvertes, rencontres, expériences et moments vécus dans ces territoires entre le 6 décembre 2013 et le 6 avril 2014. À travers le récit de son séjour, elle nous dévoile ses étonnements, ses incompréhensions et son émerveillement face à une double nature, géographique et humaine. L’exposition de Christiane Geoffroy, On dirait que j’étais… l’archipel des Kerguelen sera présentée au Frac Réunion du 28 août au 30 octobre 2015, à Piton Saint-Leu.

Publié avec le concours du Fonds régional d’art contemporain Réunion.

autour des œuvres de Céleste Boursier-Mougenot

Par Benoît Viguier

Que ne puis-je muer ma ressemblance humaine
En la forme de l’eau qui cette barque emmène !
Pierre de Ronsard

“Les télescopages, dans les œuvres de Céleste Boursier-Mougenot, laissent une empreinte durable chez celui qui en fait l’expérience ; une trace sensorielle, mémorielle, à la fois fragile et ténue. […]
Ces traces, ces devenirs surgissent à nouveau dans la solitude, si peuplée, de la lecture. Au détour d’une page, les mots suscitent des rapprochements instantanés et joyeux. Les «vessels» de James Joyce, à la fois vaisseaux et récipients, font résonner les bols de porcelaine avec mes propres souvenirs d’enfant. La neige du «goût de néant» de Baudelaire m’engloutit avec une grande actualité dans sa rencontre avec le poste de secours recouvert de matière blanche en expansion sur la plage de Santa Monica. Les œuvres de Céleste Boursier-Mougenot, jamais ouvertement citationnelles, et sans doute pour cette raison même, me font à leur tour saisir ces textes oubliés, ouvrant des possibles qui semblaient à tout jamais refermés.”

Publié grâce à la collaboration d’Iconoscope, Montpellier, et avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, Drac Languedoc-Roussillon.

Auteur : Benoît Viguier.
Descriptif 

: 16 x 21 cm, 96 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution juillet 2015.
Isbn : 978-2-35864-078-7.
Prix public : 17€.

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Dans la même collection :
Tombeau, variation autour des œuvres de Claude Lévêque

Céleste Boursier-Mougenot, perturbations

perturbations est le deuxième ouvrage consacré à l’œuvre de Céleste Boursier-Mougenot chez Analogues. Né en 1961 à Nice, cet artiste vit aujourd’hui à Sète et présente à travers le monde ses oiseaux, piscines, poissons, plantes, guitares électriques, pianos, déplaçant et réinterprétant à chaque occasion ses installations.

perturbations conduit aujourd’hui le lecteur vers des rapports à la sculpture, à l’espace, à l’installation, au mouvement, au multimédia. L’exposition éponyme présentée aux Abattoirs à Toulouse jalonne le livre de repères et d’ouvertures vers un choix d’œuvres de Céleste Boursier-Mougenot produites depuis 2008 et exposées à la Barbican artgallery à Londres, au Musée national d’art contemporain de Séoul, au Umass Fine Arts Center à Amherst (États-Unis) ou au Musée d’art contemporain de Tokyo, mais aussi à la Maison rouge ou au Collège des Bernardins à Paris.

Publié avec les Abattoirs, Toulouse, la galerie Xippas, Paris, la galerie Paula Cooper, New York, la galerie Mazzoli, Berlin, et avec le soutien du Cnap, Centre national des arts plastiques, aide à l’édition.
Auteurs : Olivier Michelon, Emanuele Quinz, Nikola Jankovic, Emma Lavigne.
Descriptif 

: 17 x 24 cm, 224 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution mai 2015.
Isbn : 978-2-35864-058-9.
Prix public : 32€.

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Céleste Boursier-Mougenot, états seconds

états seconds présente des œuvres de 1995 à 2008, et soulève des questions incontournables de position du travail entre arts plastiques et musique. Les premières œuvres plastiques de Céleste Boursier-Mougenot s’incrivent en effet dans la suite de son expérience en tant que compositeur, de 1985 à 1994. Céleste Boursier-Mougenot entreprend alors de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations.

Publié avec le Collège/Frac Champagne-Ardenne, Reims, Césaré, studio de création musicale, Reims, Frac Lorraine, Metz, Grand Café, centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, Chapelle du Genêteil, centre d’art contemporain, Le Carré scène nationale, Château-Gontier, galerie Paula Cooper, New York et galerie Xippas, Paris.

Auteurs : Samuel Bianchini, Céleste Boursier-Mougenot, Christophe Kihm, François Quintin, Peter Szendy.
Descriptif : 17 x 24 cm, 208 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : avril 2008.
Isbn : 9782915772074.
Prix public : 32 €.

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Céleste Boursier-Mougenot, index in progress

L’œuvre intitulée index, présentée pour la première fois au Frac Champagne-Ardenne l’été 2006, analyse par un programme informatique l’activité scripturale et en extrait des éléments textuels pour produire une partition musicale. Cette partition est transmise à un piano de type disklavier qui les joue en direct. Dans l’exposition, un dactylographe saisit du texte sur ordinateur, retranscrit par le piano. Dans le livre états seconds publié par Analogues, l’ensemble des textes est interprété musicalement par le dispositif d’index. Cet enregistrement pour piano en accès libre ci-après permet une double lecture du livre : littéraire et musicale. L’enregistrement de la musique est réalisé avec deux dactylographes, un canal pour le texte français, l’autre pour le texte anglais, faisant aussi de ce livre un « catalogue résonné ».

Céleste Boursier-Mougenot, rêvolutions – Pavillon français, Biennale de Venise 2015

Né en 1961 à Nice, Céleste Boursier-Mougenot vit à Sète et présente ses œuvres à travers le monde. Son travail s’inscrit dans la suite de son expérience en tant que compositeur jusqu’en 1994. Céleste Boursier-Mougenot entreprend alors de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations. En 2015, il représente la France à la Biennale de Venise et conçoit l’exposition rêvolutions comme un îlot organique, avec la commissaire Emma Lavigne.

À Venise, Céleste Boursier-Mougenot ravive notre goût pour le merveilleux des jardins maniéristes italiens tout en réaffirmant sa contemporanéité et la dimension politique qui le sous-tend. Il s’agit de s’emparer des systèmes de contrôle des êtres vivants et de leurs déplacements, pour composer une œuvre poétique où l’humain semble pouvoir habiter des espaces de liberté et de beauté déviante.

Le catalogue réunit des essais de trois auteurs, Emma Lavigne, commissaire du projet, Emanuele Quinz, historien d’art, Hervé Brunon, historien des jardins et du paysage. Ces essais sont accompagnés d’illustrations de référence et prolongés par un ensemble de vues de rêvolutions composé avec le flux et le temps des œuvres comme des visiteurs.

Publié à l’occasion de l’exposition rêvolutions, Céleste Boursier-Mougenot, Pavillon français de la 56e Exposition internationale d’arts visuels – La Biennale di Venezia, 2015 et produit avec l’Institut français en étroite collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication – Direction générale de la création artistique (DGCA).

 

Auteurs : Hervé Brunon, Emanuele Quinz, Emma Lavigne.
Descriptif 

: 20 x 26,5 cm, 160 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution 2 juin 2015.
Isbn : 978-2-35864-066-4.
Prix public : 34€.
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Lionel Estève, A very small part of infinity

Herman Byrd  : Le livre s’appelle A very small part of infinity. Est-ce que tu peux me dire ce qui a motivé ce titre ? Est-ce lié aux œuvres, à ta place dans le monde ou dans le monde de l’art?

Lionel Estève : Aujourd’hui, il semblerait que l’univers soit fini. Moi je suis un peu comme Giordano Bruno et j’ai du mal à ne pas le concevoir comme infini. En partant du postulat que l’infini existe, on peut concevoir alors que tout existe. Et même plusieurs fois. Tout existe une infinité de fois. Tu prends des perles et tu les jettes sur une table et tu peux te dire que c’est une représentation d’une constellation d’étoiles qui existe. Donc tout ce que tu peux imaginer a un autre statut que simplement sorti de ton imagination. Ça a un ancrage dans le réel si ce réel est infini. Je ne sais pas si ceci participe d’une théorie quelconque, je te fais part d’une réflexion personnelle.

Les propos tenus entre Herman Byrd et Lionel Estève (né en 1967 à Lyon, vit à Bruxelles, Belgique), richement documentés et illustrés, sont ici autant d’entrées vers l’œuvre de l’artiste, traversant l’universalité des matériaux, l’exactitude de la couleur, la perception de la lumière, l’univers de l’enfance. L’artiste et son interlocuteur nous emmènent en creux dans ce travail représenté par les galeries Perrotin, Albert Baronian et Bernier.

Publié en coédition avec Herman Byrd.

Auteurs : Lionel Estève, Herman Byrd (entretien).
Descriptif 

: 20 x 24 cm, 154 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution avril 2015.
Isbn : 978-2-35864-062-6.
Prix public : 23€

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