Semaine 25.25 (no. 506) | Gérard Traquandi, En retour | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation pour la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Depuis une quarantaine d’années, Gérard Traquandi développe une œuvre peinte et dessinée qui vise à célébrer la beauté du monde. Dans une époque troublée et débordante d’images, sa posture qui conjugue le passé et le présent en appelle aux éléments immuables de l’art et sa capacité à sauver l’homme par-delà toutes ses contradictions.  

Semaine n°506, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 20.06.2025
Isbn 978-2-35864-137-1
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 20.25 (no. 505) | Nadine Lahoz-Quilez, Accordages | Centre d’arts Fernand Léger, Port de Bouc

Originaire de Saint-Étienne, Nadine Lahoz-Quilez travaille régulièrement dans le département des Bouches-du-Rhône, un lieu résonnant avec la nature de ses recherches empreintes d’un rapport ténu à l’altérité. Pour Accordages, l’artiste est invitée par le Centre d’arts Fernand Léger à présenter des pièces inédites proposant une lecture du corps comme un espace d’interaction avec la globalité du vivant, une interface poreuse entre ce qui le constitue et ce qui l’entoure, l’environnement. Un parallèle s’établit alors entre nos réseaux cellulaires internes et les connexions bouillonnantes du territoire local en proie à des activités humaines plurielles dont la nature industrielle vient renforcer cette sémantique du réseau. L’artiste s’est souvent intéressée à la question de l’intime, de la limite, de la frontière. La démarche qu’elle développe ici associe une recherche scientifique précise et une transcription artistique riche dans des installations, où se déploie une pratique protéiforme de dessin, de photographie et de mise en espace, pour évoquer l’importance des fascias. Il s’agit de membranes soutenant les éléments constitutifs d’un corps (organes, muscles, nerfs…), considérés comme un organe à part entière, qui revêtent un rôle majeur dans la structuration, l’équilibre du corps et finalement du monde. Laure Lamarre-Florès, directrice du Centre d’arts Fernand Léger

Semaine n°505, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Alexia Abed
Parution vendredi 16.05.2025
Isbn 978-2-35864-136-4
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 19.25 (no. 504) | Camille Pozzo di Borgo, Mer sans fond | Musée Michel Ciry, Varengeville-sur-Mer

Mer vivante, mer froide, mer furieuse, mer meurtrière, mer nourricière, mer placide, mer libre, mer profonde… il n’y a pas une mer mais des mers. Il n’y a pas une eau mais des eaux salées, aux couleurs et aux écosystèmes variables selon où nous portent les courants. La question du vivant dans cette mer sans fond fascine et intrigue encore aujourd’hui, nous poussant à une quête de savoir sans cesse renouvelée. Après avoir exploré le littoral du pays de Caux lors de sa résidence au musée, l’artiste Camille Pozzo di Borgo nous invite à découvrir un bestiaire marin à la fois sensible, onirique et mystérieux. Entre les lignes de la graveuse, l’exposé scientifique laisse place à l’imagination. Il invoque notre enchantement au monde nautique et nous rappelle que la mer est un lieu de mémoire, source de vie et de mort. Tout vient de la mer et tout y retourne. Matrice originelle, elle s’offre à l’homme comme un champ infini des possibles, un monde en miroir où chacun peut continuer de rêver et d’espérer. Aurélie Giraud, directrice du musée Michel Ciry

Semaine n°504, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Ileana Cornea
Parution vendredi 09.05.2025
Isbn 978-2-35864-135-7
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 15.25 (no. 503) | Eva Nielsen, Alluvion | Fondation Bullukian, Lyon

Nouvelle lauréate de la Résidence Bullukian – Fontevraud, l’artiste Eva Nielsen s’est nourrie de la distance physique qui sépare nos deux institutions pour élaborer une traversée mentale et picturale où des croisements entre peintures, archives personnelles et filtres hybrides s’entrelacent dans un flux incessant que rien ne semble pouvoir fixer. Durant l’été 2024, l’artiste a réalisé un road trip telle une odyssée artistique et spirituelle entre l’Anjou, avec l’Abbaye royale de Fontevraud et le Rhône, avec la Fondation Bullukian, pour réunir symboliquement deux points comme on trace un dessin à main levée sur une carte. Prendre la route, voyager sans repères et sillonner le paysage dans des trajectoires incertaines pour faire de cette expérience du déplacement une opportunité créative. Cette évasion insolite prendra le nom d’Alluvion et sera pour l’artiste un nouveau terrain d’exploration et d’expérimentation. Les nouvelles productions d’Eva Nielsen  regorgent de ces panoramas mystérieux, aux passages impénétrables où le réel semble se décomposer pour mieux se reconstruire dans des reliefs sédimentés aux textures sablonneuses, telles des empreintes de temps géologiques. La peinture est alors envahie de ces fines particules de résidus qui se déposent et se dissolvent lentement sur le papier photographique, la toile et le voile. Des traces infimes, patientes et actives, qui font surface et que l’artiste traduit dans des compositions aux couleurs intenses mais fugaces. Avec Alluvion, Eva Nielsen ne se limite pas à revenir sur les traces d’un chemin déjà emprunté en reliant géographiquement deux espaces, elle nous associe à ce voyage de l’intime et du sublime dans lequel l’érosion du temps s’impose à nous comme un cycle inéluctable. 
Fanny Robin et Emmanuel Morin, commissaires de l’exposition

Semaine n°503, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. fr/eng : Noémie Cursoux
Parution vendredi 11.04.2025
Isbn 978-2-35864-133-3
17 x 24 cm, 24 pages, 8 €

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Semaine 14.25 (no. 502) | Gregory Forstner, Une Bal(l)ade de Fous | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation pour la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Depuis plus de deux décennies, Gregory Forstner développe une œuvre qui brosse tout un monde de figures et de saynètes improbables qui conjuguent l’histoire sur les modes personnel et universel. Non sans humour et critique sur le monde contemporain. La démarche du peintre se nourrit à l’aune de tout un monde d’images référentielles qui manifeste son attention à la diversité des cultures et des sociétés qui régissent le genre humain. Dans tous les cas, à la façon dont la figure humaine s’affiche, donne à voir sa détermination, parfois sa superbe, tout en même temps que sa fragilité.

Semaine n°502, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 04.04.2025
Isbn 978-2-35864-132-6
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 13.25 (no. 501) | Nicolas Daubanes, La monnaie de Basseau | hey bravo et weqop, Angoulême

À l’initiative de hey bravo et de weqop, Nicolas Daubanes a été invité en résidence à Basseau, un quartier dit prioritaire d’Angoulême à l’Histoire sensible et méconnue. Apparu dès l’Antiquité, premier port sur la Charente, Basseau a accueilli une poudrerie au XIXe siècle qui fut annexée au XXe d’un camp de travailleurs indochinois. Le quartier a ensuite été modifié par des opérations d’urbanisme et sa population plusieurs fois renouvelée. La question de la possibilité d’une mémoire se pose.
Durant ses rencontres en 2024 et 2025 avec les habitants, Nicolas Daubanes a formulé et concrétisé une intention artistique qui restitue cette épaisseur mémorielle tout en la réactivant : La monnaie de Basseau. Support de savoirs, vectrice de flux, attachée à la notion de valeur, la frappe d’une monnaie revêt de nombreux symboles. 
L’autrice Juliette Belleret, associée au projet, a composé le texte qui suit à partir des phrases entendues tout au long de la résidence.

Semaine n°501, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Juliette Belleret
Parution vendredi 28.03.2025
Issn 1766-6465. Isbn 978-2-35864-131-9
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 11.25 (no. 500) | Stéphane Pichard, Un vingt-cinq millièmes | Le Clos des Fées, Hameau de Conteville, Paluel

En aval, nous n’irons pas au-delà du Câtelier, point culminant duquel on peut voir le pendant sur la falaise opposée, un bunker. Un « boum-cœur » dit ma filleule. Des amoureux s’y rencontrent, dans les « boum-cœurs », ils y laissent quelques inscriptions salaces et vaguement poétiques.

Entre les deux, Le Pont Rouge enjambe le fleuve. C’est un écho du petit pont de Paluel, en plus moderne, métal peint, un exutoire, un dérivatif aux émotions trop fortes. Il est situé face au lieu-dit « Claquedent », reporté vers 1667 sur une carte de Le Vasseur de Beauplan, la légende aime à répéter que s’y tenait une maison de prostitution, un claque aujourd’hui englouti.

À l’autre bout, au cœur du village, le petit pont de pierre enjambe la Durdent.

Le Câtelier, « boum-cœur » et le pont de pierre forment un bel isocèle.

Un bel isocèle, Stéphane Pichard, extrait des notes de l’année de résidence La Vallée de la Durdent 2023-2024, le Clos des Fées, Hameau de Conteville, Paluel.

Semaine n°500, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Stéphane Pichard, Marie Gaumy (audiodescription)
Parution vendredi 14.03.2025
Avec le soutien du Casino de Veulettes-sur-Mer
Issn 1766-6465. Isbn 978-2-35864-128-9
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Semaine 10.25 (no. 499) | Eva Pelzer, La Goutte au nez | Maison forte de Hautetour, Saint-Gervais-les-Bains

L’artiste plasticienne Eva Pelzer travaille autour des arts et traditions populaires et des formes que ce vaste domaine de recherche produit. En résidence de recherche et de création à Saint-Gervais, au cours de l’hiver 2024-2025, elle s’est tout d’abord intéressée au folklore local, à ses traditions orales comme à ses productions qui font encore aujourd’hui l’image d’Épinal des Alpes. Son projet, La Dégelée, imaginé au départ comme le récit d’une recherche archéologique autour d’un monde encore inconnu, enfoui sous les glaces, s’est peu à peu tourné vers la collecte d’objets et leur détournement pour produire une nouvelle histoire loufoque, dont la production de la Goutte au nez serait un fil conducteur. À travers ses sculptures et installations, présentées dans l’exposition à la Maison forte de Hautetour, Eva Pelzer s’approprie les codes de la culture folklorique pour en faire un tintamarre poétique. Emma Legrand, commissaire de l’exposition

Semaine n°499, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Fanny Van Opstal
Bilingue français-anglais
Parution vendredi 07.03.2025
Issn 1766-6465. Isbn 978-2-35864-129-6
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Semaine 09.25 (no. 498) | Sérgio Carronha La route des signes avec La carte, Pascal Poulain | La BF15 espace d’art contemporain, Lyon

Pour sa première exposition personnelle en France, l’artiste portugais Sérgio Carronha s’inspire de son voyage vers Lyon, une ville où se rencontrent deux fleuves.
« Quand deux fleuves se rencontrent, une ville naît, inévitablement. Le voyageur connaît la terre et ses forces. Il sait que les rivières sont comme les veines du corps, des flux terrestres qui transportent l’énergie de vie et de mort, des champs de force vitale, du sang planétaire qui coule sans s’arrêter jusqu’à rencontrer une masse d’eau plus grande que la sienne. Il doit adapter ses connaissances à un lieu inconnu. Alors il prend la décision d’arriver avec des récits de son voyage à partager avec les deux fleuves et ses habitants. Les deux fleuves, l’un mâle et l’autre femelle (le Rhône et la Saône), signifient la dualité, en tant qu’êtres vivants, soumis dans des forces opposées et complémentaires comme le jour et la nuit. Lorsque cette conjonction d’éléments se produit, la terre fournit une grande force de vie. » Sérgio Carronha

L’année 2025 célèbre les 30 ans de La BF15. C’est l’occasion de réactiver, dans chaque exposition de l’année à venir, une œuvre présentée durant ses trois décennies. Créer des dialogues d’artistes, faire des liens entre les différentes pratiques et générations, c’est honorer les constellations propres à une programmation et révéler la pérennité des œuvres, mais aussi revendiquer l’importance d’un accompagnement sur mesure et l’intérêt de l’aide à la production qui nous sont chers. Pour La route des signes, c’est un extrait de La carte de l’artiste Pascal Poulain (exposée dans sa totalité à La BF15 en 2010) qui s’impose. Elle déploie un territoire sans frontières ni reliefs, depuis les côtes portugaises jusqu’à l’Afghanistan. Seules la sonorité des différentes toponymies, l’orthographe des villes et des villages nous font passer d’un pays à l’autre. Ici, l’extrait choisi nous transporte de l’Alentejo à Lyon, de Montemor-o-Novo à La BF15.

Semaine n°498, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Sérgio Carronha et Perrine Lacroix
Parution vendredi 28.02.2025
Isbn 978-2-35864-129-6
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 02.25 (no. 497) | Pauline Bazignan, Vanessa Fanuele, Chemin(s) de peinture | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation pour la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Présenter conjointement les travaux de Pauline Bazignan et de Vanessa Fanuele relève de la volonté de mettre en parallèle les Chemin(s) de peinture de deux artistes dont la complicité artistique connaît différences et partages. Quand l’une travaille en convoquant différents modèles historiques, montant chacune de ses peintures par strates, procédant parfois comme par arrachement, l’autre multiplie les flux de peinture et les voiles, absorbant l’espace dans des formes d’abstractions architecturées. Toutes deux en quête de trouver le geste approprié à leur ressenti respectif. Toutes deux animées par l’envie de volume – pour des raisons proprement singulières –, en céramique pour la première, en forme d’installation pour la seconde. Toutes deux, peintres absolument, pour ce que la peinture procède d’une succession de couches de pigments colorées visant la révélation d’espaces inédits.

Semaine n°497, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 10.01.2025
Isbn 978-2-35864-127-2
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 51.24 (no. 496) | Hera Büyüktaşcıyan, Défendre les eaux ancestrales | Centre de création contemporaine Olivier Debré, Tours

Dans la continuité de l’exposition Terres résonnantes, présentée au Centre international d’art et du paysage de Vassivière, Défendre les eaux ancestrales déploie des récits qui ont émergé puis ont disparu au contact de l’eau. Dans la nef du ccc od, Hera Büyüktaşcıyan livre une création sensible et poétique qui prend la Loire comme point de départ. Elle révèle des couches sédimentées de l’histoire enfouies au-delà de notre perception et explore la relation entre le paysage et le corps. L’exposition sonde l’agencement du non-humain au travers de fragments d’histoires sociales, environnementales et culturelles et de leurs traces au regard de la morphodynamique de l’eau. Le protagoniste ici est le fleuve Loire en tant qu’organisme vivant. Dans cette intervention in situ, une vague inattendue se déverse dans l’espace, reflétant le mouvement du cours d’eau. Les particules géométriques flottant à sa surface se propagent en une constellation, faisant écho à la notion de fragments de temps qui apparaissent et disparaissent tel un cycle. Défendre les eaux ancestrales constitue un lien commémoratif incarné entre les époques. Elle suggère d’autres façons de lire les histoires invisibles et de percevoir le monde qui nous entoure. Élodie Stroecken, commissaire de l’exposition

Semaine n°496, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Élodie Stroecken
Parution vendredi 20.12.2024
Isbn 978-2-35864-126-5
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 2018-2024 | Le monde comme il va | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

La programmation de La chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains s’inscrit pleinement dans le contexte d’une politique artistique globale de la ville. D’automne 2018 à l’été 2024, six saisons se sont écoulées, vingt-deux expositions et trente artistes exposés. Peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo, installation, wall drawing, etc., la programmation s’est attachée à mettre en exergue la plupart des formes et des protocoles mis en oeuvre par les artistes de sorte à être en écho avec le monde comme il va. Toutes générations et cultures confondues, à l’exemple, d’une part, de ces figures aînées de renommée internationale que sont le Britannique David Hockney, Sarkis, d’origine arménienne, et Valère Novarina, un enfant du pays, et, d’autre part, de Christelle Téa, de Guillaume Talbi ou de Maxime Duveau, la trentaine à peine ou pas encore entamée. Philippe Piguet, commissaire des expositions

Valère Novarina, Chaque chose devenue autre
Jochen Gerner, Cache-oeil
Régis Perray, jardins enchantés
Hicham Berrada
Sarkis, Au commencement le retable d’Issenheim
Karine Rougier et Duncan Wylie, Entre fiction et réalité
Christophe Robe et Guillaume Talbi, entre deux
Marion Charlet et David Hockney, De la couleur avant toute chose
Fabien Mérelle, Faire corps avec la nature
Jean-Jacques Rullier et Didier Trénet, Paysages vécus, paysages inventés
Anaïs Lelièvre, Expériences d’espaces
Dominique De Beir, Percées de lumière
Azul Andrea, Eva Jospin, Raphaëlle Peria, Christelle Téa, Singularités plurielles
Nicolas Daubanes, Résister
Philippe Cognée, La figure incarnée
Ernest Pignon-Ernest, La figure révélée
Claire Chesnier, Les jours
Maxime Duveau, Palimpsestes
Miguel Chevalier, Digital Cosmologies
Emmanuel Régent, L’écho des profondeurs
Alexandre Leger, Un halo d’étrangeté
Hugues Reip, Aura
Charlotte Vitaioli, Le jardin des promesses confuses

17 x 24 cm, 404 pages, broché, bilingue fr/eng
Text. : Philippe Piguet
Parution décembre 2024
Isbn 978-2-35864-124-1
38 €

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Semaine 49.24 (no. 495) | Raphaëlle Peria, Dérives de nos rêves informulés | Fondation Bullukian, Lyon

Qu’elle accompagne les mouvements saccadés de sa péniche, traverse les rieux des hortillonnages à la découverte de jardins flottants ou bien qu’elle vogue au creux des valleuses, Raphaëlle Peria ne se laisse pas seulement porter à la surface de ces eaux aux apparences trompeuses. Elle s’y fraye des passages, y prélève des sensations, recompose des histoires teintées de matières et de couleurs pour faire émerger des images et des reliefs, comme ces petites pierres lentement gravées par les eaux des ruisseaux. En découle un recueil d’images anciennes, silencieuses comme des archives, jamais triées, trop longtemps dissimulées et laissées à vau-l’eau, ensevelies par la mémoire. Elles ressurgissent désormais comme des rescapées couvertes d’un nouveau voile, celui de la peinture, pour s’écouler d’une frêle barque et s’épancher en cascades vers d’autres rives, emportant avec elles leurs secrets. On dérive alors au cœur de photographies inachevées, comme des réminiscences de rêves informulés ou empêchés, qu’il faut pourtant accepter de (re)traverser. Fanny Robin, commissaire de l’exposition

Semaine n°495, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Anaïs Viand
Parution vendredi 06.12.2024
Isbn 978-2-35864-125-8
17 x 24 cm, 32 pages, 10 €

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Semaine 43.24 (no. 494) | Chiharu Shiota, Beyond Consciousness | Musée du Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence

Les œuvres de Chiharu Shiota sont éphémères, mais elles visent à laisser une impression durable. L’artiste réalise des installations immersives dans lesquelles un espace entier est traversé de fils de couleur généralement noire ou rouge, couleurs qui selon l’artiste peuvent être associées au ciel nocturne ou au cosmos pour la première, au sang ou au fil rouge du destin dans la mentalité asiatique pour la seconde. Un fil rouge, tel un cordon ombilical qui nous relie à la vie, à la fois viscéralement et poétiquement. Ces fils, dessins dans l’espace, aux réseaux complexes matérialisent des liens entre les êtres et les choses dans une énergie onirique et poétique.

Semaine n°494, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Christel Pelissier-Roy
Parution vendredi 25.10.2024
Isbn 978-2-35864-122-7
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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