SO3
Art, biologie + (al)chimie
Art, biology + (Al)Chem(istr)y
Espace multimédia gantner, Bourogne
Entre art, biologie et (al)chimie, ce triptyque d’œuvres infectieuses encourage des expériences affectueuses avec nos douces moitiés biologiques habituellement méprisées : des virus, bactéries et plasmides deviennent des significant others (SO), comme l’anglais désigne nos compagnons de vie, à la lumière de la science actuelle qui s’intéresse de plus en plus au microbiote, aux bienfaits des virus bactériophages, ou encore aux bactéries décontaminantes. Trois artistes, trois formules expérimentales, pour mettre en scène ces acteurs du vivant : Tagny Duff réalise des tatouages littéralement viraux sur des échantillons de peau. Paul Vanouse a recours à des plasmides bactériens pour traficoter des portraits d’ADN qui laissent apparaître d’autres identités. Et Adam Brown produit de l’or grâce à des bactéries extrêmophiles – la pierre philosophale serait-elle trouvée ? [Jens Hauser]
Semaine n°387, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Jens Hauser
Parution vendredi 05.06.2015
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique à paraître, 1,79 €
Disponible également dans Semaine volume XVII, à paraître en septembre 2015, 18€
Up to date
Musée d’art de Toulon
La locution anglaise « up to date » désigne ce qui a cours actuellement, qui est au fait, actualisé, à jour… Elle désigne aussi, désormais, cette exposition au Musée d’Art dont l’objet est de réunir une partie des travaux réalisés par de jeunes artistes récemment diplômés de l’École Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée : Jean-Loup Faurat, Aéla Giacomi, Nassima Lallali, Sarah Miller, Samuel Payet, Axelle Rossini, Elvia Teotski et Floryan Varennes. Sur le carton d’invitation et l’affiche, l’intitulé est accompagné d’un schéma qui illustre une méthode de localisation astronomique appelée « système de coordonnées équatoriales horaires », relevant du temps sidéral et non du temps solaire, dont les valeurs sont indépendantes de la position de l’observateur et qui prend pour base la projection de l’équateur de la Terre sur la voûte céleste.
Semaine n°385, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Jean-Marc Avrilla, Edouard Monnet, Ian Simms
Parution vendredi 29.05.2015
Édition papier, 32 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,79 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XVII, à paraître en septembre 2015, 18€
perturbations est le deuxième ouvrage consacré à l’œuvre de Céleste Boursier-Mougenot chez Analogues. Né en 1961 à Nice, cet artiste vit aujourd’hui à Sète et présente à travers le monde ses oiseaux, piscines, poissons, plantes, guitares électriques, pianos, déplaçant et réinterprétant à chaque occasion ses installations.
perturbations conduit aujourd’hui le lecteur vers des rapports à la sculpture, à l’espace, à l’installation, au mouvement, au multimédia. L’exposition éponyme présentée aux Abattoirs à Toulouse jalonne le livre de repères et d’ouvertures vers un choix d’œuvres de Céleste Boursier-Mougenot produites depuis 2008 et exposées à la Barbican artgallery à Londres, au Musée national d’art contemporain de Séoul, au Umass Fine Arts Center à Amherst (États-Unis) ou au Musée d’art contemporain de Tokyo, mais aussi à la Maison rouge ou au Collège des Bernardins à Paris.
Publié avec les Abattoirs, Toulouse, la galerie Xippas, Paris, la galerie Paula Cooper, New York, la galerie Mazzoli, Berlin, et avec le soutien du Cnap, Centre national des arts plastiques, aide à l’édition.
Auteurs : Olivier Michelon, Emanuele Quinz, Nikola Jankovic, Emma Lavigne.
Descriptif
: 17 x 24 cm, 224 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution mai 2015.
Isbn : 978-2-35864-058-9.
Prix public : 32€.
états seconds présente des œuvres de 1995 à 2008, et soulève des questions incontournables de position du travail entre arts plastiques et musique. Les premières œuvres plastiques de Céleste Boursier-Mougenot s’incrivent en effet dans la suite de son expérience en tant que compositeur, de 1985 à 1994. Céleste Boursier-Mougenot entreprend alors de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations.
Publié avec le Collège/Frac Champagne-Ardenne, Reims, Césaré, studio de création musicale, Reims, Frac Lorraine, Metz, Grand Café, centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, Chapelle du Genêteil, centre d’art contemporain, Le Carré scène nationale, Château-Gontier, galerie Paula Cooper, New York et galerie Xippas, Paris.
Auteurs : Samuel Bianchini, Céleste Boursier-Mougenot, Christophe Kihm, François Quintin, Peter Szendy.
Descriptif : 17 x 24 cm, 208 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : avril 2008.
Isbn : 9782915772074.
Prix public : 32 €.
Né en 1961 à Nice, Céleste Boursier-Mougenot vit à Sète et présente ses œuvres à travers le monde. Son travail s’inscrit dans la suite de son expérience en tant que compositeur jusqu’en 1994. Céleste Boursier-Mougenot entreprend alors de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations. En 2015, il représente la France à la Biennale de Venise et conçoit l’exposition rêvolutions comme un îlot organique, avec la commissaire Emma Lavigne.
À Venise, Céleste Boursier-Mougenot ravive notre goût pour le merveilleux des jardins maniéristes italiens tout en réaffirmant sa contemporanéité et la dimension politique qui le sous-tend. Il s’agit de s’emparer des systèmes de contrôle des êtres vivants et de leurs déplacements, pour composer une œuvre poétique où l’humain semble pouvoir habiter des espaces de liberté et de beauté déviante.
Le catalogue réunit des essais de trois auteurs, Emma Lavigne, commissaire du projet, Emanuele Quinz, historien d’art, Hervé Brunon, historien des jardins et du paysage. Ces essais sont accompagnés d’illustrations de référence et prolongés par un ensemble de vues de rêvolutions composé avec le flux et le temps des œuvres comme des visiteurs.
Publié à l’occasion de l’exposition rêvolutions, Céleste Boursier-Mougenot, Pavillon français de la 56e Exposition internationale d’arts visuels – La Biennale di Venezia, 2015 et produit avec l’Institut français en étroite collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication – Direction générale de la création artistique (DGCA).
Auteurs : Hervé Brunon, Emanuele Quinz, Emma Lavigne.
Descriptif
: 20 x 26,5 cm, 160 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution 2 juin 2015.
Isbn : 978-2-35864-066-4.
Prix public : 34€.
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Herman Byrd : Le livre s’appelle A very small part of infinity. Est-ce que tu peux me dire ce qui a motivé ce titre ? Est-ce lié aux œuvres, à ta place dans le monde ou dans le monde de l’art?
Lionel Estève : Aujourd’hui, il semblerait que l’univers soit fini. Moi je suis un peu comme Giordano Bruno et j’ai du mal à ne pas le concevoir comme infini. En partant du postulat que l’infini existe, on peut concevoir alors que tout existe. Et même plusieurs fois. Tout existe une infinité de fois. Tu prends des perles et tu les jettes sur une table et tu peux te dire que c’est une représentation d’une constellation d’étoiles qui existe. Donc tout ce que tu peux imaginer a un autre statut que simplement sorti de ton imagination. Ça a un ancrage dans le réel si ce réel est infini. Je ne sais pas si ceci participe d’une théorie quelconque, je te fais part d’une réflexion personnelle.
Les propos tenus entre Herman Byrd et Lionel Estève (né en 1967 à Lyon, vit à Bruxelles, Belgique), richement documentés et illustrés, sont ici autant d’entrées vers l’œuvre de l’artiste, traversant l’universalité des matériaux, l’exactitude de la couleur, la perception de la lumière, l’univers de l’enfance. L’artiste et son interlocuteur nous emmènent en creux dans ce travail représenté par les galeries Perrotin, Albert Baronian et Bernier.
Publié en coédition avec Herman Byrd.
Auteurs : Lionel Estève, Herman Byrd (entretien).
Descriptif
: 20 x 24 cm, 154 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution avril 2015.
Isbn : 978-2-35864-062-6.
Prix public : 23€