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Semaine 28.25 (no. 507) | Territoires tissés | Fondation Bullukian, Lyon

Le tapis couvre autant qu’il dévoile. Il absorbe le silence autant qu’il parle et évoque des histoires personnelles et collectives, de portée nationale, de réseau mondial. Le tapis est une microarchitecture sensible, tactile, textile. Il s’enroule et se déroule. Il nous ancre autant qu’il est mobile et invite au voyage. À l’intérieur de ses frontières, on se sent en paix, en sécurité. On joue seul ou à plusieurs au sein de son territoire. Le tapis est un territoire. Chaque pièce tissée évoque un jardin, un paysage, une géographie, un espace habité, une intimité. Au fil des siècles, les Arméniens ont développé une tradition d’excellence dans l’art de la tapisserie, depuis le haut plateau arménien jusqu’aux territoires archipéliques de la diaspora, apportant une contribution majeure au patrimoine textile mondial. L’exposition Territoires tissés explore les expressions contemporaines d’artistes arméniens, ou liés à l’Arménie, qui investissent le geste du tissage, l’art du tapis et son rapport au territoire.

Avec des œuvres de Hera Büyüktaşcıyan, Silvina Der Meguerditchian, Davit Kochunts, Khoren Matevosyan, Melik Ohanian, Alexis Paul, Araks Sahakyan, collections de la Fondation Bullukian et du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon

Semaine n°507, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Nairi Khatchadourian
Parution vendredi 11.07.2025
Isbn 978-2-35864-138-8
17 x 24 cm, 24 pages, 8 €

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Analogues | Céleste Boursier-Mougenot, clinamen

Descriptif 

: 17 x 24 cm, 192 pages, broché.
Auteurs : Emma Lavigne pour le texte, Kimberly Davenport et Céleste Boursier-Mougenot pour l’entretien.
Fr/Eng
Parution juin 2025.
Isbn : 978-2-35864-134-0.
Prix public : 32€.

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clinamen parait à l’occasion de l’installation d’une version monumentale de l’œuvre de Céleste Boursier-Mougenot dans la Rotonde de la Bourse de Commerce – Collection Pinault durant l’été 2025. « Ces îlots bleutés, à la surface desquels des demi-sphères de porcelaine blanche, tels les atomes d’une formule musicale sans cesse renouvelée, dérivent et tintinnabulent, se déploient, se reconfigurent et s’amplifient dans l’espace et le temps, depuis leur première apparition en 1997 à la galerie du CAPC Musée de Bordeaux jusqu’à leurs récentes déclinaisons » (Emma Lavigne).

Les premières œuvres plastiques de Céleste Boursier-Mougenot s’inscrivent dans la suite de son expérience de compositeur. L’artiste entreprend alors de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations. À partir de situations ou d’objets les plus divers, dont il extrait un potentiel musical, il élabore des dispositifs qui étendent la notion de partition aux configurations hétérodoxes des matériaux et des médias qu’il emploie, pour générer, le plus souvent en direct, des formes sonores qu’il qualifie de vivantes. Déployé en relation avec les données architecturales ou environnementales des lieux d’exposition, chaque dispositif constitue le cadre propice à une expérience d’écoute qui, livré au regard et à l’entendement du visiteur, dévoile le processus qui engendre la musique.

L’ouvrage retrace la généalogie de clinamen, installation conçue pour la première fois en 1997 par Céleste Boursier-Mougenot dans son logement au 6ème étage d’un immeuble parisien et présentée, la même année, sous le nom de sans titre (série I-1,2,3,4) à la Galerie Pour La Vie du CAPC Musée de Bordeaux. L’installation, développée depuis en plus de vingt versions, sous différents titres tels que untitled (Series# 2,3, 4 & 5) à partir de 1999 avec la galerie Paula Cooper de New York ; variation / variação à la Pinacothèque de São Paulo en 2009 ; variations au musée de la porcelaine Princessehof de Leeuwarden en 2017 et en 2021 pour l’inauguration du Musée CAFA de Langfang en Chine ; duplex à la galerie Mario Mazzoli de Berlin en 2013, à la fondation François Schneider en 2019 et pour le projet d’art public du 101 Collins Street à Melbourne en 2023 ; enfin une dizaine de versions plus monumentales présentées sous le titre de clinamen à partir de 2012 au MoCA de Tokyo, à la National Gallery Victoria de Melbourne en 2013, au Centre Pompidou-Metz en 2015, en 2017 à la 14ème Biennale de Lyon, au Musée Minsheng de Shanghai et au SFMoMA de San Francisco, en 2019 au Pola Museum of Art d’Hakone au Japon, en 2022 à la Kadoc Chapel de Louvain en Belgique et en 2023 à l’Asia Culture Center de Gwangju en Corée du Sud. 

Publié avec le soutien de Paula Cooper Gallery, New York ; galerie Xippas, Paris ; galerie Mario Mazzoli, Berlin. 

Remerciements : Bourse de Commerce – Pinault Collection, Pola Museum of Art, Rice University Art Gallery.

Édition : Gwénola Ménou
Conception graphique : Céleste Boursier-Mougenot et Emmanuel Leroy
Réalisation graphique : Céleste Boursier-Mougenot et Gwénola Ménou
Correction : Stéphanie Quillon (Fr), Danya Kiernan (Eng)
Photogravure : Arles Photogravure
Diffusion/distribution en librairie : Les Presses du réel, Dijon

Semaine 25.25 (no. 506) | Gérard Traquandi, En retour | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation pour la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Depuis une quarantaine d’années, Gérard Traquandi développe une œuvre peinte et dessinée qui vise à célébrer la beauté du monde. Dans une époque troublée et débordante d’images, sa posture qui conjugue le passé et le présent en appelle aux éléments immuables de l’art et sa capacité à sauver l’homme par-delà toutes ses contradictions.  

Semaine n°506, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 20.06.2025
Isbn 978-2-35864-137-1
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Table | Solstice d’été | 11 – 21.06.2025

prolongé jusqu’au 28.06.2025
(horaires variables et sur rdv)

vente de plus de 150 œuvres de petits formats proposées par plus de 30 artistes

Exposition organisée par Pierre Grand, Hervé Humbert et Gwénola Ménou.

vernissage
mercredi 11 juin, 18 h

ouvert
du mercredi au dimanche, 11 h   19 h 

avec des œuvres de
Yann Antonucci, Didier Barcelo, Marcel Bataillard, Romain Boutillier, Ursula Caruel, Agnès Courrault, Ivar De Briquemault, Alain Dervieux, Élodie Dornand de Rouville, Dorlie Fuchs, Nicole Gravier, Élisabeth Guyon, Suzanne Hetzel, Diane Hymans, Florence Inoué, Lionel Jarmasson, Sophie Laly, Maud Lécrivain, Éliza Levy, Martine et Martin, Christine Millerin, Mona Laure Millet, Mehdi Moutashar, Céline Pujol, Claire Rigaud, Tonio Seung-Hwan Oh, Jean-Philippe Tacher, Chika Taniguchi Ambos, Anastassia Tetrel, Luc Texier, Uta Tiggesmeier, Kiki Tonnerre

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Céleste Boursier-Mougenot, index in progress

L’œuvre intitulée index, présentée pour la première fois au Frac Champagne-Ardenne l’été 2006, analyse par un programme informatique l’activité scripturale et en extrait des éléments textuels pour produire une partition musicale. Cette partition est transmise à un piano de type disklavier qui les joue en direct. Dans l’exposition, un dactylographe saisit du texte sur ordinateur, retranscrit par le piano. Dans le livre états seconds publié par Analogues, l’ensemble des textes est interprété musicalement par le dispositif d’index. Cet enregistrement pour piano en accès libre ci-après permet une double lecture du livre : littéraire et musicale. L’enregistrement de la musique est réalisé avec deux dactylographes, un canal pour le texte français, l’autre pour le texte anglais, faisant aussi de ce livre un « catalogue résonné ».

Semaine 20.25 (no. 505) | Nadine Lahoz-Quilez, Accordages | Centre d’arts Fernand Léger, Port de Bouc

Originaire de Saint-Étienne, Nadine Lahoz-Quilez travaille régulièrement dans le département des Bouches-du-Rhône, un lieu résonnant avec la nature de ses recherches empreintes d’un rapport ténu à l’altérité. Pour Accordages, l’artiste est invitée par le Centre d’arts Fernand Léger à présenter des pièces inédites proposant une lecture du corps comme un espace d’interaction avec la globalité du vivant, une interface poreuse entre ce qui le constitue et ce qui l’entoure, l’environnement. Un parallèle s’établit alors entre nos réseaux cellulaires internes et les connexions bouillonnantes du territoire local en proie à des activités humaines plurielles dont la nature industrielle vient renforcer cette sémantique du réseau. L’artiste s’est souvent intéressée à la question de l’intime, de la limite, de la frontière. La démarche qu’elle développe ici associe une recherche scientifique précise et une transcription artistique riche dans des installations, où se déploie une pratique protéiforme de dessin, de photographie et de mise en espace, pour évoquer l’importance des fascias. Il s’agit de membranes soutenant les éléments constitutifs d’un corps (organes, muscles, nerfs…), considérés comme un organe à part entière, qui revêtent un rôle majeur dans la structuration, l’équilibre du corps et finalement du monde. Laure Lamarre-Florès, directrice du Centre d’arts Fernand Léger

Semaine n°505, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Alexia Abed
Parution vendredi 16.05.2025
Isbn 978-2-35864-136-4
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Table | Maïté Tanguy, Au fil du temps et de la mer | 13 – 24.05.2025 | suite jusqu’au 07.06.2025

Nous sommes heureux de vous annoncer la prolongation de la Table consacrée aux ouvrages de Maïté Tanguy sous forme d’un deuxième volet.

Horaires variables et sur rdv jusqu’au 4 juin
14 h 30 – 19 h jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 juin  

Maïté Tanguy a consacré sa carrière à la création d’œuvres textiles et à la collaboration étroite avec les designers et les directeurs artistiques de la Haute-Couture française. Elle présente ici une cinquantaine d’œuvres, dont une série de trente pièces, accompagnées de l’édition du livre Au fil du temps et de la mer. Tissées d’amour et de dialogue entre une fille et sa mère, en Finistère. Où se tissent les silences, les contes et les récits, au fil des trouvailles « à la côte » : sur le sable, les galets et rochers porteurs d’algues, de coquillages, de messages subtils, proches ou lointains… Là où le vent d’Ouest, les couleurs contrastées du ciel et de la mer, des fleurs, des landes et des fils se rencontrent en un récit tissé.

Une exposition proposée par Stéphane Tanguy et Pierre Grand et réalisée avec le soutien de Les Ateliers d’Expression – Vanves.

vernissage
jeudi 15 mai, 18 h
présentation du livre par Maïté et Stéphane Tanguy, lecture du poème par Yves Bergeret

ouvert 
lundi et mardi 14 h 30 – 19 h
du mercredi au samedi 11 – 13 h, 14 h 30 – 19 h

avec l’artiste 
15 – 17 et 22 – 24 mai

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Semaine 19.25 (no. 504) | Camille Pozzo di Borgo, Mer sans fond | Musée Michel Ciry, Varengeville-sur-Mer

Mer vivante, mer froide, mer furieuse, mer meurtrière, mer nourricière, mer placide, mer libre, mer profonde… il n’y a pas une mer mais des mers. Il n’y a pas une eau mais des eaux salées, aux couleurs et aux écosystèmes variables selon où nous portent les courants. La question du vivant dans cette mer sans fond fascine et intrigue encore aujourd’hui, nous poussant à une quête de savoir sans cesse renouvelée. Après avoir exploré le littoral du pays de Caux lors de sa résidence au musée, l’artiste Camille Pozzo di Borgo nous invite à découvrir un bestiaire marin à la fois sensible, onirique et mystérieux. Entre les lignes de la graveuse, l’exposé scientifique laisse place à l’imagination. Il invoque notre enchantement au monde nautique et nous rappelle que la mer est un lieu de mémoire, source de vie et de mort. Tout vient de la mer et tout y retourne. Matrice originelle, elle s’offre à l’homme comme un champ infini des possibles, un monde en miroir où chacun peut continuer de rêver et d’espérer. Aurélie Giraud, directrice du musée Michel Ciry

Semaine n°504, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Ileana Cornea
Parution vendredi 09.05.2025
Isbn 978-2-35864-135-7
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Table | Mona Laure Millet, 38 soupirs et une forêt | 06 – 11.05.2025

Le travail de sculpture commandé pour la réplique de la grotte Cosquer a considérablement impacté le geste pictural de Mona Laure Millet, initialement formée à la taille de pierre. La technique du souffle s’est naturellement associée à la part hasardeuse des jeux d’eau sur support dont elle usait préalablement dans ses dessins. « Si respirer est l’événement physiologique majeur de la naissance de l’homme comme de l’art (grottes ornées), il détermine toute la vie de l’individu, de son premier à son dernier souffle. Ce mécanisme fondamental qu’est la respiration, ce flux vital pratiqué en tant que vecteur créatif, irrigue l’essentiel de mes derniers dessins. »

vernissage
mercredi 7 mai, 18 h

ouvert
tous les jours avec l’artiste, 15 h – 19 h

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Table | Atelier Arcay, I just Look at Pictures | 13.04 – 03.05.2025

L’atelier Arcay, lieu emblématique de l’édition et de l’expérimentation en sérigraphie, ouvre ses archives issues  de la collection de l’atelier. Une sélection d’œuvres de Karina Bisch & Nicolas Chardon, Claude Closky, François Curlet, Guy de Cointet, Sylvie Fanchon, Olivier Filippi, Thomas Lélu, Guillaume Millet, Camila Oliveira Fairclough, Maxime Rossi, Franck Scurti, Emmanuel Van der Meulen et Elsa Werth dialogue avec les éditions de Helmo, Fanette Mellier, Pierre Vanni et Charles Villa invités à produire une nouvelle série. Le titre de l’exposition est emprunté à une citation d’Andy Warhol, maître du détournement et de la reproduction. À travers ce jeu d’échos entre héritage et création contemporaine, l’exposition met en lumière la sérigraphie et les différentes images qu’elle propose. 

vernissage
dimanche 13 avril, 18 h

commissaires de l’exposition
Camila Oliveira Fairclough et Jérôme Arcay

ouvert
du lundi au samedi, 15 h – 19 h

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Semaine 15.25 (no. 503) | Eva Nielsen, Alluvion | Fondation Bullukian, Lyon

Nouvelle lauréate de la Résidence Bullukian – Fontevraud, l’artiste Eva Nielsen s’est nourrie de la distance physique qui sépare nos deux institutions pour élaborer une traversée mentale et picturale où des croisements entre peintures, archives personnelles et filtres hybrides s’entrelacent dans un flux incessant que rien ne semble pouvoir fixer. Durant l’été 2024, l’artiste a réalisé un road trip telle une odyssée artistique et spirituelle entre l’Anjou, avec l’Abbaye royale de Fontevraud et le Rhône, avec la Fondation Bullukian, pour réunir symboliquement deux points comme on trace un dessin à main levée sur une carte. Prendre la route, voyager sans repères et sillonner le paysage dans des trajectoires incertaines pour faire de cette expérience du déplacement une opportunité créative. Cette évasion insolite prendra le nom d’Alluvion et sera pour l’artiste un nouveau terrain d’exploration et d’expérimentation. Les nouvelles productions d’Eva Nielsen  regorgent de ces panoramas mystérieux, aux passages impénétrables où le réel semble se décomposer pour mieux se reconstruire dans des reliefs sédimentés aux textures sablonneuses, telles des empreintes de temps géologiques. La peinture est alors envahie de ces fines particules de résidus qui se déposent et se dissolvent lentement sur le papier photographique, la toile et le voile. Des traces infimes, patientes et actives, qui font surface et que l’artiste traduit dans des compositions aux couleurs intenses mais fugaces. Avec Alluvion, Eva Nielsen ne se limite pas à revenir sur les traces d’un chemin déjà emprunté en reliant géographiquement deux espaces, elle nous associe à ce voyage de l’intime et du sublime dans lequel l’érosion du temps s’impose à nous comme un cycle inéluctable. 
Fanny Robin et Emmanuel Morin, commissaires de l’exposition

Semaine n°503, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. fr/eng : Noémie Cursoux
Parution vendredi 11.04.2025
Isbn 978-2-35864-133-3
17 x 24 cm, 24 pages, 8 €

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Semaine 14.25 (no. 502) | Gregory Forstner, Une Bal(l)ade de Fous | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation pour la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Depuis plus de deux décennies, Gregory Forstner développe une œuvre qui brosse tout un monde de figures et de saynètes improbables qui conjuguent l’histoire sur les modes personnel et universel. Non sans humour et critique sur le monde contemporain. La démarche du peintre se nourrit à l’aune de tout un monde d’images référentielles qui manifeste son attention à la diversité des cultures et des sociétés qui régissent le genre humain. Dans tous les cas, à la façon dont la figure humaine s’affiche, donne à voir sa détermination, parfois sa superbe, tout en même temps que sa fragilité.

Semaine n°502, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 04.04.2025
Isbn 978-2-35864-132-6
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Table | Muriel Toulemonde, Duelles | 31.03 – 12.04.2025

Muriel Toulemonde réunit un ensemble d’œuvres autour de sa pratique du monotype. Ce procédé d’estampe sans gravure produit un tirage unique, et éventuellement un second, obtenu avec le résidu d’encre sur la matrice. On l’appelle impression fantôme.
« Lorsque, à l’atelier, je contactais pour la première fois une feuille de papier contre une plaque de verre gouachée, je ne savais pas que j’expérimentais le monotype. J’ai repris cette technique par la suite avec une presse, attirée par un procédé qui tient à la fois de l’empreinte et de la révélation, et met à distance le geste pictural. Il m’importait aussi de négocier la place de l’impression fantôme au-delà d’une simple trace de l’œuvre originale ou de son double atténué. J’ai exploré les possibilités d’une image duelle, en contrepoint de l’idée de pièce maîtresse. »
Muriel Toulemonde, artiste, vit à Arles. Son travail est représenté par la galerie Lhoste.

vernissage
jeudi 3 avril, 18 h

avec l’artiste
du 4 au 12 avril

ouvert
tous les jours, 15 h – 19 h

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France