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Marc Johnson, Lacune Féconde

Auteurs :  Éric Crubézy, Rozenn Colleter & Paul-Anthelme Adèle, Stefan Lorenz Sorgner, Valérie Knochel-Abecassis & Marc Johnson.
Descriptif 

: 17 x 24,5 cm, 144 pages, broché.
Langues : français – anglais.
Conception graphique : Baldinger Vu-Huu
Parution en janvier 2017.
Isbn : 978-2-35864-098-5.
Prix public : 28€.

Coédition La Maréchalerie – centre d’art contemporain, École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Avec le soutien de LVMH et de mécènes privés ; et en partenariat avec l’Inrap.

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Art, archéologie, génétique : le transhumanisme est-il l’idée la plus dangereuse au monde ?

Marc Johnson, plasticien, architecte et cinéaste est à l’image du philosophe et de l’épistémologue : un chercheur en quête constante de connaissance et de compréhension du monde. Conçue en livre d’artiste, la publication témoigne de ce processus de travail et de son ambition d’interroger des enjeux contemporains fondamentaux : ceux du développement et de l’avenir de l’humanité. Plus d’une année de recherche consacrée à l’archéologie durant laquelle l’artiste explore cette discipline avec le soutien de l’Inrap. Une science qui, par le croisement de ses recherches avec les compétences des disciplines les plus avancées, la génétique en particulier, se prononce sur l’histoire de l’être humain, interroge son présent, voire anticipe son avenir. C’est ce que démontrent, à travers leurs propres expériences, les spécialistes invités par Marc Johnson à intervenir dans ce livre. Les recherches des anthropologues Rozenn Colleter en collaboration avec Paul-Anthelme Adèle, juriste, et Éric Crubézy, illustrent l’impact contemporain de l’analyse des vestiges du passé. Celle du philosophe, Stefan Lorenz Sorgner, étudie l’évolution de l’espèce humaine. Après avoir analysé les mouvements posthumaniste et transhumaniste, il avance l’hypothèse d’une « métahumanité ». En présentant ces textes aux côtés d’une sélection d’images de fouilles archéologiques issues du fonds iconographique de l’Inrap, de celles de l’installation in situ que l’artiste a réalisée à La Maréchalerie, Marc Johnson réalise une forme originale élaborée en séquences, pensée à l’image d’un objet de recherche. Il y raconte une histoire qui nous concerne, l’histoire de l’humanité, la nôtre. Avec lucidité, il offre l’opportunité de nous questionner sur notre place dans la finalité qui nous caractérise. [Valérie Knochel-Abecassis]

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Crédit photo : Toan Vu-Huu

Note : L’ouvrage est la métaphore d’une fouille archéologique en cours d’exploration. Le blanc de la page (lacune) est le territoire inexploré. Les blocs de textes représentent les archéologues au travail (le chantier de fouilles). L’inexploré (le blanc de la page) se transforme à mesure que la lecture (la fouille) progresse. Finalement, la fouille (la lecture) révèle un vestige (une photographie) en place et lieu du territoire inexploré de départ. Ce mouvement dans les profondeurs stratigraphiques de la terre (le volume du livre) se développe tel un storyboard dans lequel un double récit apparaît (celui des textes et celui des images). Celivre d’artiste est un jeu de pistes construit et enrichit de tonalités affectives. Il se structure au sein d’un montage composé de cinq parties (quarante-huit images issues de l’iconothèque de l’Institut national de recherches archéologiques préventives). Cet assemblage résonne à proximité de trois essais et d’un entretien qui rythment le montage d’une polyglossie. [Marc Johnson]

Marc Johnson est artiste plasticien, cinéaste et architecte habilité à la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP). Il est l’auteur du court-métrage YúYú avec lequel il remporte le prix du meilleur courtmétrage au festival international du film Las Palmas de Gran Canaria en Espagne en 2016. Lauréat du prix LVMH des jeunes créateurs en 2009, il présente ses réalisations à Sundance aux États-Unis en 2016, à la Biennale de Moscou en Russie en 2016, à Arc en rêve, centre d’architecture à Bordeaux en France en 2016, à la Berlinale Shorts en Allemagne en 2015, et au Jeu de Paume à Paris en France en 2014. Il a étudié à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, au Hunter College of Art à New York et à l’académie des Arts de Hangzhou en Chine.

Semaine vol. XX

Descriptif : 17 x 24 cm, 6 numéros sous étui.

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n° 403, Semaine 25.16
Micromégas,
Galerie de l’Etrave, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet

n° 404, Semaine 27.16
Bertrand Gadenne, Fragments d’un paysage
Pile-Pont Expo, Espace d’art contemporain, Saint-Gervais-les-Bains
Text. Bertrand Gadenne

n° 405, Semaine 28.16
Marie-Anita Gaube, Out of Place
Esox Lucius
Text. Marion Delage de Luget

n° 406, Semaine 40.16
Ubiquité, Reconnaissance des formes
Laboratoire Prospectives de l’image, École nationale supérieure de la photographie
Text. Caroline Bernard, Jean-Louis Boissier, Matthieu Cherubini, Barnabé Moinard, Fanny Terno

n° 407, Semaine 41.16
Anne Laure Sacriste, Une vision première essayée dans la fleur
Galerie de l’Etrave, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet

n° 408, Semaine 44.16
Variables Aléatoires,
Hôtel des arts, Toulon, École supérieure d’art et de design Toulon-Provence-Méditerranée
Text. Audrey Illouz

Parution : décembre 2016.
Isbn : 9-78235864-100-5.
Prix public : 18 €.
Abonnement 1 an, 3 volumes : 62 €.

L’Abeille de Déméter, Une comédie antique de Raphaëlle Paupert-Borne

Auteurs : Vincent Delecroix, Barbara Satre, Jean-François Neplaz.
Descriptif 

: 15 x 21,5 cm, 96 pages, relié.
DVD / 2 films
Langue : français.
Parution décembre 2016.
Isbn : 978-2-35864-101-2.
Prix public : 22€.

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Samedi 4 février à 15h au Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marseille, projections et discussion autour de L’Abeille de Déméter avec Raphäelle Paupert-Borne, Jean-François Neplaz et Barbara Satre. + d’informations

Raphaëlle Paupert-Borne réalise ici un film joyeux tourné à La Ciotat, une comédie antique intitulée L’Abeille de Déméter, suivi d’Alger-Constantine, trace et commentaire d’un carnet de dessin réalisé en Algérie pour l’exposition « Made in Algeria » du Mucem à Marseille, en 2015. Est également paru en 2012 Marguerite et le dragon, un film réalisé par Jean Laube et Raphaëlle Paupert-Borne. « Une mère perd sa fille. Ce que Marguerite et le dragon disait, L’Abeille de Déméter le dit encore. Ou plutôt : ne le dit pas, mais cherche à le dire, à le faire dire, à le montrer, à le peindre » écrit aujourd’hui Vincent Delecroix en ouverture de ce nouveau livre. L’Abeille de Déméter « est cet espace d’espace et de temps dans lequel on joue à la vie et à la mort, déguisé en dieux et sans que cela trompe qui que ce soit. » [Vincent Delecroix] Les peintures, les dessins et les films de Raphaëlle Paupert-Borne ont en commun le cadrage, la scène, l’action tout autant que l’inactivité, le temps perdu ou suspendu, la recherche et l’errance.

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L’Abeille de Déméter, Synopsis
Parce qu’elle est inconsolable, Déméter erre à la recherche de sa fille Perséphone. Éternellement les dieux olympiens festoient et se baignent, Perséphone ne cesse d’être enlevée et les jeunes filles de s’enfuir. Zeus construit les correspondances du temps. À chaque carrefour, des directions se dessinent, des humains se rencontrent, une pensée erratique se construit pour une consolation.

Raphaëlle Paupert-Borne est née à Lyon en 1969. Elle vit à Marseille où son travail est représenté par la galerie Béa-Ba.

Cet ouvrage a été publié avec le soutien du Conseil général des Bouches-du-Rhône
et avec le précieux concours des souscripteurs et de Film flamme.

Extrait En fait de pensée (et ce qui la fonde… Et ce qui l’ouvre à être reçue par tout un chacun qui accepte de s’ouvrir…) Vincent Delecroix a déjà posé quelques solides repères dans ce « petit livre jaune » auquel il faudrait d’abord renvoyer quand il s’agit de situer ton oeuvre. Et voir qu’il s’agit là presque d’un manifeste artistique.
Ce qui confirme qu’avec toi on court toujours le risque d’être « à côté » (un « manifeste » ?! À notre époque !!!) … Il en parle d’ailleurs largement de ce décadrage. Justement… Justement.
Bien sûr, il écrit de peinture. Dans ce temps où le cinéma (dans ce pays) ratiocine et bégaye son histoire, il use à son tour de cet « à côté » qui fonde ta propre pertinence.
Donc, au lieu d’écrire je te propose de lire et relire… Et de poser éventuellement le calque de cette lecture sur ton cinéma.
Eh !… ton cinéma n’est pas un signe de propriété évidemment ! ton cinéma, est aussi fait de pillages et appelle au pillage. C’est la première liberté qui nous permet de nous y sentir bien. Une profanation originelle qui rend une oeuvre par là « habitable ».
Tous ces voyages, ces bribes d’histoires, la tragédie même, la mort qui rôde, le destin, la joie de vivre en deviennent familiers (font partie « des proches », comme on dit). C’est ce que j’entends quand Vincent écrit que ton travail « est au lieu où la vie se montre, où la vie déjoue l’invisible »… C’est curieusement au terme de son texte de peinture, le seul moment où il parle directement de cinéma.
« Que filme-t-elle, si ce n’est précisément la vie formidablement et sereinement vivante, c’est-à-dire menacée ou même condamnée ? »… Jean-François Neplaz

L’Abeille de Déméter a été présenté en avant-première en présence de l’artiste vendredi 2 décembre à 20h au Polygone étoilé, 1 rue François Massabo, Marseille, dans le cadre de la Semaine Asymétrique.

Semaine 41.16

Anne Laure Sacriste,
Une vision première essayée dans la fleur
Galerie de l’Etrave, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Emprunté au titre d’une œuvre d’Odilon Redon – Il y eut peut-être une vision première essayée dans la fleur, une lithographie du recueil Les Origines (1883) –, celui de l’exposition d’Anne Laure Sacriste l’a été pour plusieurs raisons. Son art est requis par le dessin et, au cœur de cette pratique, par le trait et par le noir. L’emploi majeur de cette couleur fait écho à ce qu’en dit son aîné : « Le noir est la couleur la plus essentielle », ajoutant qu’il est « l’agent de l’esprit bien plus que de la belle couleur de la palette ou du prisme ». Si la posture de Redon s’inscrivait à contre-courant de ses contemporains, toutes tendances artistiques confondues, le choix de Sacriste opère quant à lui en dissidence d’une époque friande d’images rapides, faciles et flatteuses.

Première de la saison 2016-2017, l’exposition que consacre la ville de Thonon-les-Bains à Anne Laure Sacriste à la Galerie de l’Etrave inaugure un nouveau cycle articulé autour d’une réflexion sur « le dessin dans tous ses états ». Pour ce qu’il trouve son origine dans celui de dessein et quels que soient les matériaux employés, le dessin est à la source de toute intention d’œuvre. Longtemps tenu en marge, il s’est imposé depuis plusieurs années comme un mode d’expression à part entière. Au fil de l’année, l’idée est donc de mettre en valeur ce qu’il en est de la pratique du dessin dans le champ des arts plastiques au-delà d’une définition restreinte du mot.

Semaine n°407, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Philippe Piguet
Parution vendredi 14.10.2016

Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique à paraître, 1,99 € CommanDER
Également disponible dans Semaine volume XX, septembre-décembre 2016 (à paraître en décembre 2016), 18€.

Tombeau, variations autour des œuvres de Claude Lévêque

Auteur : Benoît Viguier et collectif.
Descriptif 

: 16 x 21 cm, 144 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution juillet 2018.
Isbn : 978-2-35864-111-1.
Prix public : 17€.

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Ce deuxième tome de la collection Tombeau s’attache à faire dialoguer l’œuvre de Claude Lévêque avec des écrivains emblématiques de notre modernité (Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jean Giono, Marcel Proust, Paul Valéry…), des auteurs contemporains (Don de Lillo, Pierre Michon, Giorgio Agamben, Gilles Deleuze…) et des classiques (Shakespeare, Dante, Aristote, …). avec des écrivains emblématiques de notre modernité (Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jean Giono, Marcel Proust, Paul Valéry…), des auteurs contemporains (Don de Lillo, Pierre Michon, Giorgio Agamben, Gilles Deleuze…) et des classiques (Shakespeare, Dante, Aristote…). L’essentiel de l’œuvre de Claude Lévêque consiste en installations qui articulent objets, sons et lumières et s’emparent puissamment des lieux et des spectateurs.

Déjà paru dans la même collection :
Autour des œuvres de Céleste Boursier-Mougenot

La collection Tombeau bénéficie du soutien de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.