Le paysage est au coeur du travail de Patricia Cartereau, et plus particulièrement les fragments de paysage. Ces dernières années, elle a associé à ses recherches plastiques la marche : cette performance physique et psychique l’amène à voir le paysage autrement. D’une image en deux dimensions que l’on observe de loin, il devient un espace tridimensionnel dans lequel l’artiste peut évoluer et collecter des éléments physiques et sensoriels.
Semaine n°417, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Isabelle Tessier
Parution vendredi 09.02.2018
Édition papier, 16 pages, 4 €
Les paiements sont également possibles par virement bancaire ou par chèque en adressant votre commande par email
Dimanche 28 janvier, à 17h, Palais de l’Archevêché, Arles.
Concert proposé par Aftermars, groupe de musiciens berlinois composé de Sébastien Brault (voix et clavier), Thomas Jocher (trompette), Tom Früchtl (guitare). Entrée libre.
Un rendez-vous produit par l’association Zazie, avec le soutien de la Ville d’Arles.
Samedi 20 janvier, à 18h30, salle Jean et Pons de Dieu, 62 rue du Quatre-Septembre, Arles.
Projection vidéo programmée par Emma Cozzani. Durée 56 min. Entrée libre.
Suivie d’un repas sur réservation (prix libre). À la cuisine, Maryse Salvat-Lebel et Mathieu Tremblin. Réservation : galeriequatre@immediats.fr.
Une soirée produite par Infra Studio, l’association Zazie et la galerie quatre. Remerciements à la Ville d’Arles.
Librairie Actes Sud Arles : vendredi 8 décembre
18h, rencontre avec Françoise et Dominique Dupuy, et N+N Corsino
19h, signature d’Album par Françoise et Dominique Dupuy
Les danseurs Françoise et Dominique sont des figures de la danse moderne et contemporaine en France. Leur présence en Provence s’est traduite en particulier par la création du Festival des Baux 1962 à 1969, par la direction artistique de Dominique Dupuy pour la danse au Festival de danse d’Arles de 1987 à 1989 puis par l’animation du Mas de la danse à Fontvieille. Ils travaillent aujourd’hui à un projet d’ouverture d’une Maison du danseur avec les Baux de Provence.
Françoise et Dominique Dupuy présenteront le livre intitulé Album paru chez Analogues, maison d’édition pour l’art contemporain, à l’initiative de N+N Corsino. Les traces par l’image de ces deux acteurs importants de la danse sont composées en un mouvement de portraits, de répétitions, de spectacles et de moments de réflexion.
Descriptif
: 16,5 x 22 cm, 128 pages, relié.
Auteurs : entretien et conversation entre Stéphane Bordarier et Erik Verhagen.
Parution en novembre 2017.
Isbn : 978-2-35864-109-8.
Prix public : 26€.
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Le temps du travail pictural est fait du déroulement de l’action de peindre et de la réflexion qui l’accompagne et la suit. Je me laisse volontiers —et même je recherche cela— emporter par le mouvement d’une « suite » de peintures : c’est seulement ainsi que quelque chose d’inattendu, de non pensé, peut advenir et permettre d’avancer. Il s’agit d’en arriver au moment où on ne sait même plus que l’on est en train de faire un tableau, que l’acte se détache et, dans sa relative autonomie, laisse passer. Air connu, dont il faut se méfier de l’aspect transcendant. Bien sûr, ce non pensé doit être, ensuite, pensé ! Il affronte alors l’époque, l’histoire de la peinture et la philosophie, les productions d’autres artistes. Plus la confrontation est sévère et plus la position que je viens d’élaborer dans les tableaux peut être perçue pour ce qu’elle est. Ce qui est certainement plus intéressant encore, c’est que c’est dans l’acte même de peindre-en-dehors-du-tableau que se situe, de manière totalement inconsciente une partie de cette réflexion, et certainement la plus pointue, celle qui remet le plus de choses en question. Stéphane Bordarier, extrait de l’entretien avec Erik Verhagen
Exposition du 18 novembre au 22 décembre 2017
Vernissage vendredi 17 novembre à 18h30
Horaires de bureau et sur rendez-vous.
galerie quatre
67, rue du quatre septembre
13200 Arles
Alexandra Sá a visité les carrières de marbre à ciel ouvert d’Estremoz en 2016. En tant qu’artiste investie dans la réalisation d’œuvres en volume, attentive en premier lieu au mouvement lié au corps et a fortiori aux formes mobilières et architecturales, elle a observé à Estremoz l’accumulation des blocs de roche, leur point de stabilité, leur volume, leurs découpes, le décalage des plis du marbre, sa stratification, ses nuances de couleur, ses textures. Elle s’est impliquée dans l’échelle de la carrière, dans sa masse, dans la verticalité des parois.
Le travail des carriers et le spectacle du portage dessinent les interventions de l’homme sur le site et agencent sa composition.
Les dessins qu’elle présente à la galerie quatre sont de grande dimension, ils embrassent le geste et le corps de l’artiste. Ils trouvent leur équilibre à partir de nuances de traits denses et de traits hachurés. Ils présentent des superpositions de surfaces. Ils provoquent des glissements et sont pourfendus de vide. « Prise d’espace » écrit Alexandra Sá ; « prise d’air » répondrait un constructeur. Des éléments étrangers affleurent des failles, papiers découpés, collages colorés. Résistants, intrusifs, ils s’imposent dans la composition, déstructurent l’ensemble tout en le sertissant.
Units est le titre de la série et de l’exposition à la galerie quatre, du 18 novembre au 22 décembre 2017. La galerie quatre accueille Units en prémices de la double exposition intitulée Dream baby dream qui sera consacrée à l’œuvre de Manuel Salvat en janvier 2018 au Palais de l’Archevêché à Arles et à la galerie quatre. Dream baby dream réunira des artistes ayant collaboré avec Manuel Salvat et ayant été ses interlocuteurs, parmi lesquels Alexandra Sá. L’œuvre The Mess Behind de Manuel Salvat et de Thomas Jocher est-elle même convoquée par Alexandra Sá comme un repère pour les dessins de la série Units. La galerie quatre est heureuse de présenter ces dessins à Arles, et de faire valoir à travers cette exposition l’œuvre d’Alexandra Sá et la mémoire de Manuel Salvat.