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Céleste Boursier-Mougenot, transcom 1

La Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert Paris
Exposition du 19 février au 16 mai 2010

Le principe d’une nouvelle installation peut se développer en associant et en réactivant des éléments de pièces plus anciennes. C’est le cas de transcom1 qui reprend  le principe technique du ballon d’hélium se déplaçant sous l’effet d’un ventilateur (scanner 1997-2006) et celui de la série d’installation (videodrones 2000-2002) dont les images filmées et projetées en direct constituent les sources sonores qui me servent à produire la musique de l’installation. L’envie de suspendre des caméras aux ballons a germé en 2006 pendant le montage de scanner pour l’exposition états seconds au Frac Champagne-Ardenne. J’ai pensé que deux ballons équipés de caméras, se filmant l’un et l’autre et filmant le visiteur dans l’espace constituaient un dispositif au potentiel chorégraphique intéressant qui donnerait une place centrale au visiteur. Le projet initial consistait donc à réaliser ce dispositif pour composer une pièce musicale. Mais en configurant le système, j’ai constaté que les petites caméras commandées sur internet ne transmettent pas le flux des images de manière stable et continue. Dès qu’on les déplace, le signal décroche et l’image tressaute de manière inopinée. J’ai amplifié le signal vidéo pour écouter le « bruit des images » et j’ai trouvé qu’il y a une similitude avec le son du 33 tours recouvrement/overlap présenté dans l’exposition. Cette analogie entre les scratch des caméras et le crépitement d’un feu de bois a retenu mon attention et s’est imposée. J’ai gardé ces caméras déficientes au lieu de les changer pour d’autres plus performantes.

extrait de l’entretien entre Céleste Boursier-Mougenot, François Quintin et Manon Gingold, Semaine no.234

Catégorie: Le mur dans le miroir

Tags: Biennale de Venise 2015, Céleste Boursier-Mougenot

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