Ubiquité
Reconnaissance des formes
Laboratoire Prospectives de l’image,
École nationale supérieure de la photographie
Dans le cadre d’Octobre numérique 2016, sur une proposition de Jean-Louis Boissier, le laboratoire Prospectives de l’image de l’École nationale supérieure de la photographie lance l’opération « Ubiquité ». Le laboratoire, dédié à la recherche sur les nouvelles pratiques de l’image dans leurs dimensions numériques, développe à cette occasion, et grâce au designer Matthieu Cherubini, une application de reconnaissance de formes destinée aux smartphones. Ainsi, la caméra du téléphone augmentée de cette application est guidée par la recherche de signes spécifiques qui dépendent du scénario adopté par chaque artiste : des codes de lisibilité du végétal pour Jean-Louis Boissier, des périmètres de villes en conflit pour Caroline Bernard, des archétypes formels pour Fanny Terno, ou encore des figures géométriques collectées dans l’espace urbain pour Barnabé Moinard. D’autres pistes se dessinent lors de différents workshops. La présente publication retrace l’ensemble du processus de recherche depuis l’ubiquité jusqu’à la diversité des expérimentations artistiques menées.
11.10.2016 : Conférence de Jean-Louis Boissier, « Ubiquité des immobiles », auditorium de l’ENSP, Arles, 18h.
13.10 – 10.11.2016 : Jean-Louis Boissier, Crassula ubiquiste, galerie Espace pour l’art, Arles.
13.10 – 29.10.2016 : Exposition de l’ensemble de l’opération « Ubiquité », galerie Arena, ENSP, 16 rue des Arènes, 13200 Arles.
Semaine n°406, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Collectif
Parution vendredi 07.10.2016
Édition papier, 24 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique à paraître, 1,99 € CommanDER
Également disponible dans Semaine volume XX, septembre-décembre 2016 (à paraître en décembre 2016), 18€.
Marie Anita Gaube, Out of Place
Esox Lucius, Château de Grandvaux, Varennes sous Dun
Déposé sur le bureau de Patrice Ferrari d’Esox Lucius, le carton de la première exposition de Marie-Anita Gaube s’est affirmé comme une évidence : exposer son travail. La présente exposition s’articule autour d’un ensemble de six toiles qui envisagent, chacune à leur manière, un rapport nouveau aux sujets. L’image, par son format et sa présence visuelle, se donne à voir. L’appel est univoque, c’est une invitation ; on ouvre ainsi la peinture, on cherche, on arpente. L’indéfinition qui, parfois, caractérisait la représentation a disparu. Les éléments sont posés là, sous nos yeux, on pourrait presque les toucher. Mais le sens et la direction nous échappent. Notre regard s’enfile dans des espaces chaque fois renouvelés. Dans cette contiguïté souvent paradoxale des « situations » figurent les moments de l’attente, de l’évasion, de l’inconnu. L’enjeu est double : emmener celui qui regarde, le soumettre au paysage, et faire coïncider expérience sensible et expérience esthétique.
Semaine n°405, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Marion Delage de Luget
Parution vendredi 15.07.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € CommanDER
Également disponible dans Semaine volume XX, septembre-décembre 2016 (à paraître en décembre 2016), 18€.
Bertrand Gadenne, Fragments d’un paysage,
Pile Pont Expo – Espace d’art contemporain, Saint-Gervais les Bains
Dans le travail que Bertrand Gadenne développe depuis la fin des années 1970, cet artiste met en scène des dispositifs photographiques et vidéos, conviant le visiteur à se confronter à des tableaux lumineux, à la fois étranges et empreints d’une certaine poésie. Les motifs, qui renvoient le plus souvent à un bestiaire animal et végétal, sont projetés sur des supports variés – vitrine de magasin inoccupée, façade monumentale de bâtiment, plafond, simple drap agité par un ventilateur – et interpellent le spectateur par leur présence mystérieuse, leur mouvement presque imperceptible, mais aussi leur échelle, souvent démesurée. Pour Saint-Gervais, l’artiste s’est emparé du cadre géographique du lieu, situé au pied du Mont-Blanc et a créé Fragments d’un paysage. Dans cette installation, composée de quatre projections accompagnées d’un environnement sonore, l’artiste convoque des éléments prélevés dans le paysage – la montagne, la forêt, l’animal, et la cascade – et significatifs du territoire montagnard. Le visiteur, plongé dans l’obscurité, est invité à (re)découvrir de façon sensible l’espace atypique de Pile-Pont Expo. Tel un figurant, il va plus ou moins participer à la mise en scène que Bertrand Gadenne essaie de mettre en place. Dans cet espace totalement immatériel, puisqu’il ne s’agit que de projections, rien n’existe ; mais, sous le regard d’un cerf majestueux, peut-être aura-t-il tout de même la chance d’apercevoir le Mont-Blanc ? À moins qu’un orage ne l’en empêche…
Semaine n°404, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Bertrand Gadenne
Parution vendredi 08.07.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Micromégas,
Boch, Callot, Favier, Limone, Mazabraud, Moninot, Pincemin, Rousseau, Soulhiol, Torres
Galerie de l’Etrave, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains
Quatrième et dernière de la saison 2015-2016, articulée autour du thème générique « des mondes à part », l’exposition intitulée Micromégas, présentée cet été à la Galerie de l’Étrave, a été imaginée en écho au conte de Voltaire. Elle vise à jeter un regard sur le monde par les deux bouts de la lorgnette de sorte à mettre en évidence tout un lot de créations d’artistes qui sont autant de visions décalées, adossées au réel ou issues de leur imaginaire. Il y va de l’idée de réunir un ensemble d’oeuvres qui mettent en cause nos habitudes perceptives par le biais de toutes sortes de procédures – détournement, miniaturisation, découpage, assemblage, projection, etc. – qui mettent en cause toute notion d’échelle et de repère comme pour mieux dessiller le regard et l’ouvrir à d’autres possibles.
Semaine n°403, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteurs : Philippe Piguet.
Parution vendredi 24.06.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XX, septembre-décembre 2016 (à paraître en décembre 2016), 18€.
Très Traits, Silvia Bächli, Isabelle Cornaro, Adrian Ghenie, Andreas Gursky, Eugène Leroy, Roy Lichtenstein, Christopher Wool
Fondation Vincent van Gogh Arles
Le point de départ de l’exposition Très Traits est la photographie d’Andreas
Gursky Untitled XI (Van Gogh). Ce close up sur un tableau de Vincent van Gogh, La
Moisson, met l’accent sur le fait que Van Gogh a utilisé des coups de pinceau très
empâtés, en trois dimensions, très travaillés. Cette œuvre nous engage dans une lecture rapprochée de l’art contemporain, particulièrement de la peinture, considérée au-delà du genre, pour la voir comme une somme de traces vivantes, vibrantes. Celles-ci nous renvoient à une sphère d’une expérience subjective et collective. Cette exposition était aussi l’occasion d’établir des points communs entre la pratique d’artistes très différents telle celle d’Eugène Leroy, dont l’œuvre riche et fragile reste largement méconnue du public français, et celle de Christopher Wool et d’Isabelle Cornaro, et l’occasion d’interroger, au fond, la peinture à la base d’un point de départ, non pas d’histoire de l’art, mais d’une notion presque anthropologique d’expérience de ce qu’est un trait. [Bice Curiger]
À l’invitation de Semaine, l’entretien publié dans ce numéro a été réalisé le 17 mai 2016
à la Fondation Vincent van Gogh Arles à l’issue de l’exposition Très Traits. Il retranscrit une conversation entre Bice Curiger, directrice artistique de la Fondation Vincent van Gogh Arles et commissaire de l’exposition, Julia Marchand, assistante curatrice, Sophie Viguier, responsable pédagogique, Marion Ley et Sara Guti, médiatrices.
Semaine n°402, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteurs : Bice Curiger, Julia Marchand, Sophie Viguier, Marion Ley et Sara Guti.
Parution vendredi 27.05.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XIX, mai-août 2016, 18€
Descriptif : 17 x 24 cm, 6 numéros sous étui.
n° 397, Semaine 11.16
Robert Suermondt
, galerie quatre, Arles
Text. Xavier Noiret-Thomé, entretien Robert Suermondt
n° 398, Semaine 14.16
Denis Pondruel,
résonance
Galerie de l’Etrave, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains
Text. Philippe Piguet
n° 399, Semaine 16.16
SAM, Peter Kim
Art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille
Text. Michel Enrici,
entretien avec Peter Kim
n° 400, Semaine 17.16
SAM, Myung–Ok Han
Art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille
Text. Michel Enrici, entretien avec François Bouillon
n° 401, Semaine 18.16
SAM, Oan Kim
Art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille
Text. Michel Enrici,
entretien avec Oan Kim
n° 402, Semaine 21.16
Très Traits,
Silvia Bächli, Isabelle Cornaro, Adrian Ghenie, Andreas Gursky, Eugène Leroy, Roy Lichtenstein, Christopher Wool
Fondation Vincent van Gogh Arles
Text. Bice Curiger,
Marion Ley, Sara Guti,
Julia Marchand,
Sophie Viguier
Parution : mai 2016.
Période : mai-août 2016.
Isbn : 9-78235864-097-8.
Prix public : 18 €.
Abonnement 1 an, 3 volumes : 62 €.
SAM
Peter Kim, Myung-Ok Han, Oan Kim
Art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille
Commissariat : Michel Enrici
Myung-Ok Han, Peter Kim et Oan Kim sont à eux trois une présence qui résume et commente des convergences et des distinctions entre, d’une part, une origine culturelle et d’autre part la logique de l’art contemporain et ses avatars mondialisés.
Cette exposition se réalise dans le cadre de la célébration du centenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Corée et la France, et à mon sens le thème de la rencontre, même inopinée, doit s’incarner dans un tel projet. Il s’illustre ainsi sous nos yeux en soulignant, à travers les travaux des artistes, la sidération respective qui a dû être surmontée par les deux cultures pour voyager diplomatiquement de conserve. 1916-2016 est une période de l’histoire qui laisse pantois tant le chaos s’est développé sous le voile de la recherche de la paix : deux guerres mondiales ont germé en Occident et un cadeau empoisonné a été laissé à la Corée en ouvrant le premier conflit de la guerre froide. Une partition du pays, un no man’s land de 8 kilomètres sur le 38e parallèle, qui aujourd’hui encore est un ordre aventureux et provisoire, censé décrire un équilibre.
Semaine n°399, 400, 401, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Michel Enrici
Parution vendredi 06.05.2016
Édition papier, 52 pages, 12 € COMMANDER
Édition numérique, 5,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XIX, mai-août 2016, 18€
Denis Pondruel, résonance, Galerie de l’Étrave,Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains
Troisième de la saison 2015-2016 sur la thématique « Des mondes à part », l’exposition de Denis Pondruel à la Galerie de l’Etrave, à Thonon-les-Bains, est l’occasion d’aller à la rencontre du travail d’un artiste présent sur la scène artistique depuis les années 1980. Générique de l’idée d’abri ou de retrait, les sortes de constructions qu’il imagine s’offrent à voir sous la forme de dispositifs visant à réfléchir sur les relations que nous entretenons avec le monde extérieur. Casemates de béton, habitacles évidés, panneaux dressés dans l’espace…, les œuvres de Denis Pondruel qui jouent de mots ou
de fragments de phrases liminaires, éclairés par la lumière du dedans ou du dehors, constituent comme de petits théâtres fantomatiques de nos intérieurs. Aux allures de chambres à part, l’artiste en parle volontiers comme les « palais de la pensée ».
Semaine n°398, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Philippe Piguet
Parution vendredi 08.04.2016
Édition papier, 16 pages, 4 € COMMANDER
Édition numérique, 1,99 € COMMANDER
Disponible également dans Semaine volume XIX, mai-août 2016, 18€