Céleste Boursier-Mougenot, rêvolutions – Pavillon français, Biennale de Venise 2015

Né en 1961 à Nice, Céleste Boursier-Mougenot vit à Sète et présente ses œuvres à travers le monde. Son travail s’inscrit dans la suite de son expérience en tant que compositeur jusqu’en 1994. Céleste Boursier-Mougenot entreprend alors de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations. En 2015, il représente la France à la Biennale de Venise et conçoit l’exposition rêvolutions comme un îlot organique, avec la commissaire Emma Lavigne.

À Venise, Céleste Boursier-Mougenot ravive notre goût pour le merveilleux des jardins maniéristes italiens tout en réaffirmant sa contemporanéité et la dimension politique qui le sous-tend. Il s’agit de s’emparer des systèmes de contrôle des êtres vivants et de leurs déplacements, pour composer une œuvre poétique où l’humain semble pouvoir habiter des espaces de liberté et de beauté déviante.

Le catalogue réunit des essais de trois auteurs, Emma Lavigne, commissaire du projet, Emanuele Quinz, historien d’art, Hervé Brunon, historien des jardins et du paysage. Ces essais sont accompagnés d’illustrations de référence et prolongés par un ensemble de vues de rêvolutions composé avec le flux et le temps des œuvres comme des visiteurs.

Publié à l’occasion de l’exposition rêvolutions, Céleste Boursier-Mougenot, Pavillon français de la 56e Exposition internationale d’arts visuels – La Biennale di Venezia, 2015 et produit avec l’Institut français en étroite collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication – Direction générale de la création artistique (DGCA).

 

Auteurs : Hervé Brunon, Emanuele Quinz, Emma Lavigne.
Descriptif 

: 20 x 26,5 cm, 160 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution 2 juin 2015.
Isbn : 978-2-35864-066-4.
Prix public : 34€.
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Farah Atassi

Along with canvases, brushes, and tubes of paint, other tools invade Farah Attasi’s studio: art history books, architectural magazines, exhibition catalogues. On her work table, dozens of cut-out images are painstakingly organized, classified and annotated in preparation for pictures to come. Starting out from a photograph to arrive at a painting is the first stage of Farah Atassi’s work. The artist undertakes lengthy research which often leads her in the footsteps of the European avant-gardes of the early decades of the 20th century. Amid this profusion of photographs on the artist’s desk, we can recognize here and there the grey and black motifs of Rec Room (2012), the brown and pink floor tiles of Cloakroom (2011), the meticulously painted wooden toys scattered over the tiled floors of Playroom (2012) and Workshop (2011), Workshop II (2012) and Workshop III (2012), and the herringbone motifs of Tabou (2013). By plunging into and drawing from the history of architecture, painting and design. Farah Atassi focuses on selecting images which will enable her to construct her interiors, because what is involved here is a construction game, no less. Pencilled lines to place the objects which will then haunt the pictures, then a precise gridding using adhesive to tape to ensure that the motifs are systematized—motifs which she will not remove until the very end, not without leaving one or two adhesive marks. It is now time to paint. Since 2005, Farah Atassi has been painting large format
works which depict interiors. Damp walls, uninhabited areas, a few rickety pieces of furniture, floor tiling blackened with dirt, a dilapidated
décor, a few signs of some past human presence. An endgame atmosphere, threatened by ruin. [Marjolaine Lévy, extraits]

Farah Atassi is born in 1981 in Brussels. She lives and works in Paris. She is represented by galerie Xippas and galerie Michel Rein Bruxelles. Public collections : Mac/val, Centre Pompidou, Fnac, musée de Dole.

Published with galerie Xippas, galerie Michel Rein, Bruxelles, école municipale des beaux-arts/galerie Édouard Manet, Gennevilliers, Le Portique espace d’art contemporain, Le Havre, le Grand Café, centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, Musée régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon, Sérignan and with the support of Centre national des arts plastiques, aide au premier catalogue.

Authors : Barry Schwabsky, Marjolaine Lévy.
Technical detail

: 24 x 32 cm, 144 pages, softback.
Languages : French, English.
Published in January 2015.
Isbn : 978-2-35864-063-3.
Public price : 28€

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Then and Now, Carolee Schneemann, Œuvres d’histoire

Thirty-five years on from Viet Flakes (a collage film that Carolee Schneemann made in 1965 using pictures of the Vietnam War), Snows and Terminal Velocity (a montage of photographs from 9/11 that show bodies falling from the World Trade Center) reveal how much Carolee Schneemann – who is regarded as having been a trailblazer for the first generation of feminist artists – has been a closely focused and committed witness of the events and conflicts of her time. Although her visual art – the mingling of disciplines in her œuvre since the early 1960s has included painting, assemblage, theatre and cinema in her “kinetic theater” or “expanded cinema” – made her a recognized pioneer of performance, cinema and multimedia art, this exhibition and its accompanying book are among the first to focus on the constant engagement of her work with contemporary history.

Coproduced with musée départemental d’Art contemporain de Rochechouart for the exhibition Carolee Schneemann. Œuvres d’histoire, from October 4th to December 15th 2013. The exhibition will take place at MUSAC, Museo de Arte Contemporáneo de
Castilla y León from July 19th to December 31st 2014.

Authors : Annabelle Ténèze, Émilie Bouvard, Stéphane Aquin.
Technical details 

: 13 x 20 cm, 112 pages, paperback.
Languages : French, English.
Published on October 2013.
Isbn : 978-2-35864-053-4.
Public price : 24€

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Guy Reid, Nous

Guy Reid, de nationalité britannique, est né en 1963. Il vit et travaille à Aurignac (Haute-Garonne). Après des études de sciences politiques et d’histoire à Londres, il entre, en 1985, à l’atelier de restauration mondialement renommé Spink Restoration, où il affine son apprentissage en ébénisterie et sculpture. Il restera dans cet atelier en tant que restaurateur et participera à des programmes de restauration d’œuvres auprès des plus grands musées internationaux. Ce n’est qu’en 1995 qu’il décide de se consacrer à son seul travail de recherche plastique. Il fait sa première exposition en 1999 à Londres. D’autres propositions suivent, comme à New-York (2009) ou encore à Paris (2009) sans jamais délaisser Londres (2013). Beaucoup de ses œuvres appartiennent à des collections privées et publiques, notamment aux États-Unis, en Australie, en Asie, en France et au Royaume-Uni. Sculpteur sur bois et plus précisément sur tilleul, Guy Reid inscrit la globalité de son parcours professionnel dans une recherche avant tout personnelle et singulière. Artisan ou bien artiste plasticien ? Lui se réclame et de l’un et de l’autre. Son approche figurative de la sculpture se réalise, depuis toujours, dans une épure, un geste contenu, relatif à la sphère intime. Andrew, son compagnon, figure maîtresse de son œuvre, est le pivot autour duquel gravitent des membres essentiels de son entourage proche. Il mène en continu, une réflexion autour du volume et de son échelle dans un rapport constant aux espaces investis.

Coéditon Chapelle Saint-Jacques, Centre d’art contemporain, Saint-Gaudens

Descriptif 

: 17 x 24 cm, 96 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution juillet 2013.
Isbn : 978-2-35864-048-0.
Prix public : 26€
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Eduardo T. Basualdo, Nervio

À une époque charnière, les paysages géologiques et gravitationnels d’Eduardo Basualdo rappellent les transformations actuelles de notre environnement. Ses œuvres tendent vers un sublime contemporain qui flirte avec l’apocalypse. L’artiste argentin s’appuie sur le cycle universel et naturel de la Terre qu’il détourne pour lui rendre une force propre et autonome, sur laquelle l’humain ne semble pas avoir de prise. Il nous confronte à l’étonnante masse noire d’un rocher, nous abandonne au piège d’un paysage aquatique mystérieux, nous met face à des objets – verre d’eau, couteau, bougie, etc. – ou des éléments faussement naturels qui se meuvent d’eux-mêmes. La qualité narrative d’une sculpture qui englobe le lieu de sa présentation, sa configuration dramaturgique, un temps de l’œuvre incertain et suspendu, sont autant de motifs récurrents du travail de l’artiste qui soulignent combien l’œuvre est devenue, depuis les années 1960, moins un espace de représentation qu’un espace d’expérience. Après s’être fait connaître ces dernières années en Amérique latine (Argentine, Brésil, Colombie, Mexique, Uruguay), le travail d’Eduardo Basualdo a aujourd’hui été présenté en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis et en France. Eduardo Tomàs Basualdo est né en 1977 à Buenos Aires où il vit.

Publié avec le Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart à l’occasion de l’exposition Eduardo Basualdo, Nervio, avec le soutien de PSM Gallery (Berlin) et de Ruth Benzacar Galería de Arte (Buenos Aires).

Auteurs : Annabelle Ténèze, Eduardo Basualdo (entretien).
Descriptif 

: 17 x 24 cm, 80 pages, broché.
Langues : français, anglais, espagnol.
Parution mars 2013.
Isbn : 978-2-35864-045-9.
Prix public : 24€
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Marco Godinho, Endless Time searching

Sachant que l’époque des récits fondateurs, des manifestes, constructions théoriques, mythologies personnelles, tout ce qui avait pour objectif de soutenir de nouvelles définitions de l’art est depuis longtemps révolu, c’est par la façon dont un artiste aujourd’hui parvient à se forger une langue à partir de fragments de la légende ou de l’épopée des années 60-70 que l’art contemporain comme pratique a pu succéder à l’art contemporain comme moment historique. Dans la diversité et le caractère foisonnant de sa production, Marco Godinho incarne à la perfection l’idée qu’être artiste aujourd’hui consiste à définir des champs d’activité, à élaborer des logiques et des programmes qui obligent en retour à inventer des façons de faire. Les grands mots : temps, espace, travail, société… ne définissent pas des thèmes mais sont pris comme des matériaux, ceux auxquels chaque artiste doit se frotter et dont Godinho s’empare avec art, c’est-à-dire en ne détachant pas la pensée du faire. Aucun principe directeur, thématique ou formel, ne rattache ces vidéos où le regard s’abîme dans la contemplation d’objets usagés qui s’agitent indéfiniment à la surface de l’eau ou de bagages qui tournent sans !n, s’entrechoquant sur un tapis roulant et cette série de photos fondée sur un relevé systématique de la présence du signe de l’infini, en tout lieu. Quel rapport entre ces œuvres qui exposent un processus d’écriture, de dessin ou de mise en tension et ces autres qui reposent sur la simple observation ou sur le test ? Rien d’autre sans doute qu’une même façon de trouver à traduire son étonnement et de mettre à l’épreuve les codes et les représentations. Sans rien chercher à prouver, mais avec le désir et la volonté de voir apparaître soudain une réalité enfouie, ou quelque chose qui se révèle sans que l’on ait pu l’imaginer. [Patrick Javault, extrait]

Publié en coédition avec la Galerie Hervé Bize, Nancy, avec le partenariat et le soutien de 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine, Metz, avec le concours du Centre national des arts plastiques, ministère de la Culture et de la Communication (aide au premier catalogue) et les aides de Mudam Luxembourg, Centre d’art de la ville de Dudelange, Instituto Camões – Centre culturel Portugais au Luxembourg, École nationale supérieure d’art de Nancy, ministère de la Culture, Focuna au Luxembourg, Fonds Kirchberg, Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain.

Auteurs : Patrick Javault, Didier Damiani.
Descriptif : 17 x 24 cm, 96 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution : janvier 2013.
Isbn 978-2-35864-043-5.
Prix public : 24€
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Dominique Gauthier

La peinture de Dominique Gauthier ne se conçoit, n’existe et ne se découvre que dans l’excès. Une spécificité consubstantielle à sa démarche qui s’affirme aussi bien dans le simple constat de la dimension de la plupart des toiles, mais surtout dans l’ampleur, la luxuriance, le paroxysme même de cette œuvre qui se déploie dans un mouvement contradictoire, telle la manifestation d’une maîtrise aléatoire qui ne peut que susciter l’étonnement. Une fascination qui se perpétue dans le vertige du regard découvrant une prolifération de formes, de masses, de contours, de coulures, d’épaisseurs, de superpositions, de spirales où la couleur devient fonction, donnée première, immédiate et nécessaire. Depuis 1976, Dominique Gauthier bouscule dans son travail la règle, le discours convenu sur l’abstraction, la déconstruction, le monochrome… La peinture s’apparente ici à un enjeu, une prise de risque, une aventure. Le tableau devient le lieu d’une expérience visuelle et plastique, une entité singulièrement reliée à la complexité d’un travail en perpétuel renouvellement, en constant devenir. Un ensemble, des ensembles, en lieu et place d’une pratique sérielle qui peut être souvent anecdotique. Des séquences qui s’interpellent, entraînant des effets (des affects) collatéraux d’une peinture à l’autre. Remettre en question les conventions, la norme, consiste également pour Dominique Gauthier à se confronter aux limites même du tableau, à jouer non avec la citation, mais à puiser ses références dans le vivier d’un vocabulaire technique et formel, comme autant d’éléments discernables, revisités, auxquels s’ajoutent des emprunts matériels, des fragments de peinture, des réappropriations… [Robert Bonaccorsi, extrait]

Publié avec le soutien de la Villa Tamaris Centre d’Art, Communauté d’Agglomération, Toulon Provence Méditerranée, La Seyne-sur-Mer et la galerie Les filles du calvaire, Paris.

Auteurs : Robert Bonaccorsi, Bernard Marcelis.
Descriptif : 24 x 30 cm, 176 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution : octobre 2012.
Isbn 978-2-35864-041-1.
Prix public : 34 €

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