Artiste : Charmatz Boris

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Semaine 26.24 (no. 485) | Muriel Toulemonde, Petites victoires et grandes défaites | Centre d’arts Fernand Léger, Port de Bouc

Invitée en résidence à Port de Bouc durant une année par Laure Lamarre-Florès, l’artiste Muriel Toulemonde y découvre un monde riche en pratiques amateurs non seulement au niveau sportif mais également au niveau des pratiques plastiques au centre d’art Fernand Léger dont les ateliers ne désemplissent pas. Des outils dont elle se saisit. Une presse est l’occasion de tester la gravure, elle choisit de produire un ensemble de monotypes. Un four pour des expérimentations en terre rappelant les nombreuses amphores trouvées dans la baie des tankers située face au centre d’art, et autrefois stockées dans l’espace dédié au club de plongée dans la salle municipale Youri Gagarine avant d’intégrer les collections du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines dont la ville de Port de Bouc est l’un des dépositaires. La pratique de Muriel Toulemonde interroge l’image dans un rapport entre geste, technique et forme où le choc visuel déclenche un processus qui permet à l’artiste de s’approprier ce qu’elle voit, s’approchant du motif progressivement. Elle joue de l’écart entre la situation de départ et sa représentation.

Semaine n°485, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Lise Guéhenneux
Parution vendredi 28.06.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Semaine 25.24 (no. 484) | Boris Charmatz, Danses gâchées dans l’herbe | Frac Sud – Cité de l’art contemporain, Marseille

Le Frac Sud – Cité de l’art contemporain à Marseille a consacré une exposition inédite à Boris Charmatz, danseur, chorégraphe, directeur de Terrain et désormais à la tête du mythique Tanztheater Wuppertal, la maison de Pina Bausch. L’exposition imaginée par Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud, retrace les recherches de Boris Charmatz en réunissant pour la première fois un corpus de six films réalisés tout au long de son parcours, dont trois inédits, réalisés avec ses deux complices Aldo Lee et César Vayssié, entre 1999 et 2023. Intitulée Danses gâchées dans l’herbe, l’exposition invitait le visiteur à se confronter aux écrans dans un corps-à-corps avec ces films, véritables tableaux vivants, qui convoquent le travail du chorégraphe tout en faisant écho à l’histoire de l’art et de la peinture. Guillaume Lasserre

Semaine n°484, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Guillaume Lasserre
Parution vendredi 21.06.2024
Édition papier, 16 pages, 6 €

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