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Céleste Boursier-Mougenot, perturbations

Céleste Boursier-Mougenot, perturbations
Exposition du 31.01 au 04.05.2014
les Abattoirs, Art moderne et contemporain, Toulouse

Céleste Boursier-Mougenot présente jusqu’au 4 mai aux Abattoirs l’exposition perturbations qui réunit cinq œuvres majestueuses. Ces cinq œuvres trouvent leur source dans des artefacts différents, et donnent l’idée d’un panorama du travail de Céleste Boursier-Mougenot.

Zombidrone et scanner, déjà présentées respectivement en 2008 et 2006, sont ici interprétées dans des versions actualisées. Zombidrone diffuse un canal télé vers deux supports, l’un sur moniteur, l’autre en projection, et donne à voir, en noir et blanc, les seules parties en mouvement des images. Le spectateur se trouve devant une image lacunaire dont la codification lui échappe.
Scanner circonscrit dans une salle une grande sphère gonflée à l’hélium à laquelle est suspendu un microphone. Agité par un ventilateur posé au sol, le microphone enregistre des vibrations diffusées dans cette même salle par des haut-parleurs. Le visiteur se trouve ceinturé et traversé par le son.

U43, également présentée en 2012 à la galerie Xippas, siège discrètement, et semble scruter le lieu et son public. Le visiteur posté devant le téléphone attend l’évènement évident de la sonnerie mais le téléphone attend lui-même le signal pour sonner. C’est chaque fois que le mot « fantôme » apparaît sur google que la sonnerie retentit.

Averses ainsi que off road, quant à elles produites pour l’exposition, investissent les espaces centraux. Une courte pluie tombe fréquemment sur la batterie d’averses, provoquée par des rayonnements cosmiques. L’auditeur perçoit le son des percussions très rapidement suspendu.
Les trois pianos motorisés de Off road se déplacent et glissent sur le sol d’une grande salle qui leur est réservée, proposant presque un spectacle chorégraphique. Off road est silencieuse. Les mouvements des pianos rappellent ceux des porcelaines dans les piscines de Céleste Boursier-Mougenot, mais le son n’est plus dominant.

Nous savions que, de la composition musicale, l’œuvre de cet artiste s’était déplacée vers les arts plastiques. Ici les œuvres font, aussi et de nouveau, appel aux moyens des arts vivants et de la scène. Visiteur, auditeur, spectateur, le public se voit pour une fois pluridisciplinaire dans cette exposition, appelé à contempler, mais aussi à écouter et à assister. Et c’est effectivement la question de la scénographie qui persiste. Comment l’artiste et le commissaire ont-ils élaboré le fil continu de l’exposition, approchant une narration qui nous conduit d’une œuvre à une autre et nous enveloppe ?

Catégorie: Le mur dans le miroir

Tags: Biennale de Venise 2015, Céleste Boursier-Mougenot

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