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Le domaine des murmures # 1 / le mur dans le miroir

Domaine départemental du château d’Avignon, en Camargue
du 19 juillet au 19 octobre 2014

Les artistes : Pierre Berthet, Pierre-Laurent Cassière, Marie Chéné et Pascal Messaoudi, Julien Clauss, Valère Costes, Emma Dusong, Arno Fabre, Emmanuel Lagarrigue, Franck Lesbros, Dominique Petitgand, Carole Rieussec

Depuis 10 ans, le domaine départemental du château d’Avignon en Camargue ouvre ses portes à un parcours d’art contemporain estival qui offre la possibilité d’une lecture nouvelle de son patrimoine historique remarquable, conçu par l’entrepreneur Louis Noilly Prat, à l’aube du XXe siècle.
Pour les deux prochaines éditions, en 2014 et 2015, le château mettra l’expérience de l’écoute à l’honneur en proposant à ses visiteurs une immersion dans un champs de créations aux résonnances multiples. Situés au croisement du sonore et du visuel et imaginés en écho à l’esprit des lieux, les parcours proposés réuniront des artistes qui façonnent la matière sonore au travers des formes les plus diversifiées (objets, installations, vidéos, performances…) et selon une multiplicité d’approches thématiques.
Le domaine des murmures # 1 investit le parc et les dépendances du château comme autant de lieux d’écoute et de réflexion sur le son et ses multiples interactions avec la nature et la mécanique industrieuse des équipements techniques du domaine. 12 plasticiens, invités à travailler sur place, proposent des expérimentations adaptées aux particularités des espaces investis. Ces différentes approches permettent de toucher au plus près la dimension plastique de ce matériau, au travers d’oeuvres qui donnent à voir ou à entendre, éveillent les sens ou les perturbent, jouent sur l’étonnement ou l’illusion et nous invitent à prêter une oreille attentive à notre environnement.
Les dispositifs d’écoute imaginés par Julien Clauss, Pierre-Laurent Cassière et Carole Rieussec nous placent au coeur de paysages sonores. Configurés comme des espaces d’expériences à vivre ou à parcourir, ils accordent un intérêt premier à la perception et à la matérialité du son qui sculpte un environnement, convoque l’imaginaire et réactive toutes les interrogations sur l’espace, le temps et la mémoire.
C’est à un autre voyage, tout aussi immatériel, que nous convie les compositions de Dominique Petitgand, Marie Chéné & Pascal Messaoudi : récits, mots, langage, devenus la matière même de l’oeuvre, en appellent à une immersion dans un monde narratif et mental. Ici les pièces sont à écouter comme des films sans image, sollicitant chez le spectateur-auditeur qui déambule ou se repose sur un banc une attention flottante, entre concentration et rêverie.
A l’inverse, les pièces acoustiques d’ Emmanuel Lagarrigue et Arno Fabre évoquent le son par une mise en forme sculpturale: silencieuse pour le premier où le son, non diffusé, est figuré par des clignotements lumineux et, sonore pour le second, où une imposante cloche nomade, portée par un beffroi de bois, vacille lentement jusqu’à sonner librement.
De même, au détour du parc et dans le lavoir, les sculptures périscopes d’ Emma Dusong et la vidéo de Franck Lesbros s’emploient à faire naître un espace sonore en croisant les motifs du chant et de l’eau.
Enfin, des artistes-collecteurs de sons, jouent sur le potentiel musical ou sonore des éléments naturels. Que ce soit le frémissement des végétaux de la bambouseraie du château ( Pierre Berthet ), ou encore le bruissement d’un nuage artificiellement recréé ( Valère Costes ) , le son est le produit d’une énergie extérieure que l’artiste a capté et recyclé par le truchement de programmes plus ou moins sophistiqués. Un ensemble d’ondes et de pulsations, presque imperceptibles parfois, des sensations fugitives, composent des partitions naturelles, orchestrées et jouées en direct par des machines à sons.

Catégorie: Le mur dans le miroir

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