Semaine 34.13

Paz Corona, Ulysse, c’est moi
Galerie Les filles du calvaire, Paris

Olivier Mosset fit connaître Paz Corona en 2011 lorsqu’il l’invita à exposer à ses côtés à la Galerie Les filles du calvaire. Paz Corona, alors psychanalyste, n’avait montré son travail de peintre qu’à des proches. Cette exposition mettait en relation de grands visages surgissant verticalement et de grands monochromes blancs et horizontaux. C’était là l’occasion d’un dialogue de peinture, mais peut-être aussi la révélation d’une écriture à plusieurs voix. Paz Corona me raconte que ces visages avaient alors été portés par un rêve : dans un songe nocturne, son propre visage lui était apparu. La peinture devenait pour elle le moyen de tenter d’attraper ce mirage. Deux ans plus tard, Paz Corona revient seule sur les murs de la galerie, Joyce lui servant de fil d’Ariane, à la recherche d’une épiphanie amoureuse. Reconstitution d’une discussion avec l’artiste, lors d’une chaude journée d’été. lb

Semaine n°341, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Auteur : Léa Bismuth
Parution vendredi 23.08.2013

Édition papier, 17 x 24 cm, 16 pages, ISSN 1766-6465, 4€ commander
Édition numérique, fichier Calaméo, 16 pages, 1€ commander
Disponible également dans Semaine volume XII, septembre 2013, 18€

 

Catégorie: Semaine

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