{"id":1620,"date":"2012-10-12T20:36:09","date_gmt":"2012-10-12T19:36:09","guid":{"rendered":"http:\/\/www.analogues.fr\/?p=1620"},"modified":"2024-03-23T10:03:52","modified_gmt":"2024-03-23T09:03:52","slug":"dominique-gauthier","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.immediats.fr\/dominique-gauthier\/","title":{"rendered":"Dominique Gauthier"},"content":{"rendered":"

La peinture de Dominique Gauthier ne se con\u00e7oit, n\u2019existe et ne se d\u00e9couvre que dans l\u2019exc\u00e8s. Une sp\u00e9cificit\u00e9 consubstantielle \u00e0 sa d\u00e9marche qui s\u2019affirme aussi bien dans le simple constat de la dimension de la plupart des toiles, mais surtout dans l\u2019ampleur, la luxuriance, le paroxysme m\u00eame de cette \u0153uvre qui se d\u00e9ploie dans un mouvement contradictoire, telle la manifestation d\u2019une ma\u00eetrise al\u00e9atoire qui ne peut que susciter l\u2019\u00e9tonnement. Une fascination qui se perp\u00e9tue dans le vertige du regard d\u00e9couvrant une prolif\u00e9ration de formes, de masses, de contours, de coulures, d\u2019\u00e9paisseurs, de superpositions, de spirales o\u00f9 la couleur devient fonction, donn\u00e9e premi\u00e8re, imm\u00e9diate et n\u00e9cessaire. Depuis 1976, Dominique Gauthier bouscule dans son travail la r\u00e8gle, le discours convenu sur l\u2019abstraction, la d\u00e9construction, le monochrome… La peinture s\u2019apparente ici \u00e0 un enjeu, une prise de risque, une aventure. Le tableau devient le lieu d\u2019une exp\u00e9rience visuelle et plastique, une entit\u00e9 singuli\u00e8rement reli\u00e9e \u00e0 la complexit\u00e9 d\u2019un travail en perp\u00e9tuel renouvellement, en constant devenir. Un ensemble, des ensembles, en lieu et place d\u2019une pratique s\u00e9rielle qui peut \u00eatre souvent anecdotique. Des s\u00e9quences qui s\u2019interpellent, entra\u00eenant des effets (des affects) collat\u00e9raux d\u2019une peinture \u00e0 l\u2019autre. Remettre en question les conventions, la norme, consiste \u00e9galement pour Dominique Gauthier \u00e0 se confronter aux limites m\u00eame du tableau, \u00e0 jouer non avec la citation, mais \u00e0 puiser ses r\u00e9f\u00e9rences dans le vivier d\u2019un vocabulaire technique et formel, comme autant d\u2019\u00e9l\u00e9ments discernables, revisit\u00e9s, auxquels s\u2019ajoutent des emprunts mat\u00e9riels, des fragments de peinture, des r\u00e9appropriations… [Robert Bonaccorsi, extrait]<\/p>\n

Publi\u00e9 avec le soutien de la Villa Tamaris Centre d\u2019Art, Communaut\u00e9 d\u2019Agglom\u00e9ration, Toulon Provence M\u00e9diterran\u00e9e, La Seyne-sur-Mer et la galerie Les filles du calvaire, Paris.<\/p>\n

Auteurs : Robert Bonaccorsi, Bernard Marcelis.
\nDescriptif : 24 x 30 cm, 176 pages, reli\u00e9.
\nLangues : fran\u00e7ais, anglais.
\nParution : octobre 2012.
\nIsbn 978-2-35864-041-1.
\nPrix public : 34 \u20ac<\/p>\n

Commander<\/a><\/p>\n

\n\n \t\t\n\t\t\t\t