{"id":10722,"date":"2016-03-17T16:24:18","date_gmt":"2016-03-17T15:24:18","guid":{"rendered":"http:\/\/www.analogues.fr\/?p=10722"},"modified":"2017-02-02T15:08:54","modified_gmt":"2017-02-02T14:08:54","slug":"exposition-robert-suermondt-le-cas-des-figures-exposition-du-17-mars-au-30-avril-2016","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.immediats.fr\/exposition-robert-suermondt-le-cas-des-figures-exposition-du-17-mars-au-30-avril-2016\/","title":{"rendered":"Exposition : Robert Suermondt, Le cas des figures, exposition du 17 mars au 30 avril 2016"},"content":{"rendered":"

galerie quatre, 67, rue du quatre septembre, 13200 Arles<\/p>\n

Xavier Noiret-Thom\u00e9 Les petites peintures habitacles avec leur radicalit\u00e9 abstraite et les petits pantins dans des espaces-paysages illusionnistes sont quand m\u00eame des repr\u00e9sentations tr\u00e8s diff\u00e9rentes d\u2019une certaine r\u00e9alit\u00e9. Il y a dans les deux cas une relation toujours tr\u00e8s \u00e9troite avec un illusionnisme photographique, une relation \u00e0 l\u2019image photographique.<\/p>\n

Robert Suermondt Oui dans le sens o\u00f9 elle stimule ou provoque la facilit\u00e9 projective d\u2019identification, l\u2019imm\u00e9diatet\u00e9 de l\u2019entr\u00e9e.<\/p>\n

Xavier Noiret-Thom\u00e9 Le reconnaissable.<\/p>\n

Robert Suermondt Oui le photographique comme saisie du regard imm\u00e9diate, instantan\u00e9e. Cette dynamique l\u00e0 je pense pouvoir m\u2019en servir comme premi\u00e8re rencontre au tableau, comme capacit\u00e9 d\u2019attraction. Lacan dit la peinture est un pi\u00e8ge \u00e0 regard dans lequel on tombe. Donc cette id\u00e9e de tomber dans un trou, ou en tout cas dans quelque chose qui fait espace.<\/p>\n

Xavier Noiret-Thom\u00e9 Cet ensemble que tu pr\u00e9sentes \u00e0 Arles est un peu la suite de tes architectures, de tes espaces, et de tes collages aussi. Comment envisages-tu l\u2019accrochage de l\u2019exposition \u00e0 la galerie quatre ?<\/p>\n

Robert Suermondt Pour l\u2019instant c\u2019est l\u2019id\u00e9e de bouquet qui m\u2019affabule. Ces chambres sont peintes dans un tableau qui fait cadre avec un jeu de marges, de bordure, de cadrage qui r\u00e9percute ce qui se passe au centre, leur zone d\u2019intensit\u00e9. Lorsqu\u2019on met ces tableaux les uns \u00e0 proximit\u00e9 des autres, il y a tout un jeu de nouveau de lat\u00e9ralit\u00e9, de renvois, de d\u00e9centrements et de multiplication des points d\u2019attraction parce que finalement les chambres sont centralis\u00e9es. Elles ont ce point de mise en abime qui se termine sur la r\u00e9serve de la toile, en blanc. La question du blanc, le vide peut aussi se retrouver comme une forme de dessin avec le mur. Ce sera une exp\u00e9rience de montrer cet ensemble de pi\u00e8ces de fa\u00e7on non lin\u00e9aire.<\/p>\n

voir la liste des \u0153uvres (pdf)<\/em><\/a><\/p>\n\n\n \t\t\n\t\t\t\t