Pierre Mabille, monographie

La réitération n’implique pas fatalement le ressassement. La forme oblongue que Pierre Mabille remet sans cesse sur le métier depuis 1997 n’a d’existence que dans une subtile polysémie. Ce motif récurrent, singulier et unique qui se retrouve dans ses peintures, dessins, dispositifs et vitraux désormais, possède une force secrète qui se révèle dans la pratique. Ici ne s’avoue aucun dessein à court, moyen ou long terme, mais se distingue une  préméditation improvisée. L’apparition de la forme/signe segmente un parcours qui voit l’abandon de toute anecdote au profit d’une expérience de la couleur. La couleur dans sa fluidité, ses contrastes, son rythme, ses variations, son dynamisme. La couleur via, par, pour la forme qui refuse l’image. Pour mieux faire sens ? Faire sensation serait plus pertinent. Tout ici se manifeste dans l’équilibre, dans le jeu incessant de la couleur et de l’espace. Les grands formats horizontaux des peintures récentes témoignent de cette recherche où les couleurs sont mises en relation en fonction de leur densité. [Robert Bonaccorsi]

Cet ouvrage accompagne les expositions Pierre Mabille, Chercher une forme, du 22 janvier au 7 mars 2015, Galerie Jean Fournier, Paris ; Pierre Mabille, Mélanger les lumières, du 4 mars au 11 avril 2015, École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole ; Pierre Mabille, Liquider les contours, commissariat : Robert Bonaccorsi, du 19 septembre au 8 novembre 2015, Villa Tamaris Centre d’Art, Communauté d’Agglomération, Toulon Provence Méditerranée, La Seyne-sur-Mer ; et la commande publique des vitraux de l’Église Saint-Maurille, inaugurée en 2014 à Chalonnes-sur-Loire.

Avec la galerie Jean Fournier, Paris ; la Villa Tamaris Centre d’Art, Communauté d’Agglomération, Toulon Provence Méditerranée, La Seyne-sur-Mer ; l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole ; la ville de Chalonnes-sur-Loire.

Auteurs : Michel Pastoureau, Christine Lapostolle, Jean-Marc Huitorel, Claire Nédellec.
Descriptif 

: 17 x 24 cm, 192 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution février 2015.
Isbn : 978-2-35864-065-7.
Prix public : 28€

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Farah Atassi, monographie

Près des toiles, des pinceaux, des tubes de peinture, d’autres outils envahissent l’atelier de Farah Atassi : ouvrages d’histoire de l’art, revues d’architecture, catalogues d’exposition. Sur la table de travail, des dizaines d’images découpées sont minutieusement ordonnées,
classées et annotées pour préparer les tableaux à venir. Partir d’une photographie pour arriver à une peinture, voilà le premier temps du travail de Farah Atassi. L’artiste accomplit de longues recherches qui la mènent souvent sur les traces des avant-gardes européennes des premières décennies du xxe siècle. Parmi cette profusion de photographies sur le bureau de l’artiste, on reconnaît çà et là les motifs gris et noirs de Rec Room (2012), le dallage brun et rose de Cloakroom (2011), les jouets en bois minutieusement peints et semés sur les sols carrelés de Playroom (2012) ou de Workshop (2011), Workshop II (2012) et Workshop III (2012), ou encore les motifs en chevrons de Tabou (2013). Plongeant et puisant dans l’histoire de l’architecture, de la peinture et du design, Farah Atassi s’attache à sélectionner des images qui lui permettront de construire ses intérieurs, car il s’agit là d’un véritable jeu de construction. Des traits au crayon pour placer les objets qui viendront hanter les tableaux, puis un précis quadrillage au scotch pour assurer la systématisation des motifs, qu’elle n’enlèvera qu’à la toute fin, non sans laisser quelques marques de l’adhésif. Le temps est maintenant venu de peindre. Farah Atassi peint des grands formats qui représentent des intérieurs. Des murs suintants, des espaces inhabités, quelques meubles branlants, un carrelage noirci par la saleté, un décor vétuste, quelques traces d’une présence humaine passée. Une ambiance de fin de partie où la ruine menace. [Marjolaine Lévy, extraits]

Farah Atassi est née en 1981 à Bruxelles. Elle vit et travaille à Paris. Son œuvre est représentée par les galerie Xippas et galerie Michel Rein Bruxelles. Elle a intégré les collections du Mac/val, du Centre Pompidou, du Fnac, du musée de Dole.

Barry Schwabsky est critique d’art de renom et historien d’art américain. Il collabore régulièrement à la revue Art Forum.

Marjolaine Lévy est historienne d’art. Elle collabore régulièrement aux Cahiers du Mnam et prépare une thèse sur la place consacrée au modernisme dans l’art contemporain.

Avec la galerie Xippas, la galerie Michel Rein, Bruxelles, l’école municipale des beaux-arts/galerie Édouard Manet, Gennevilliers, le Portique espace d’art contemporain, Le Havre, le Grand Café, centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, le Musée régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon, Sérignan et avec le soutien du Centre national des arts plastiques, aide au premier catalogue.

Auteurs : Barry Schwabsky, Marjolaine Lévy.
Descriptif 

: 24 x 32 cm, 144 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution janvier 2015.
Isbn : 978-2-35864-063-3.
Prix public : 28€

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Adrian Schiess, un discours sur la peinture, très banal, très traditionnel

Pour Adrian Schiess, peindre n’a jamais consisté à vouloir bâtir une œuvre ; il s’est agi avant tout de mener à bien un questionnement vital dont les fins ne se dévoilent à lui qu’au fur et à mesure de sa progression. Depuis bientôt trente ans, Adrian Schiess poursuit une aventure artistique et spirituelle qui ne s’est jamais détournée de sa direction initiale et qui nous permet aujourd’hui d’éprouver avec force la cohérence profonde de l’homme et d’une œuvre. Les artistes de tout temps nous ont appris à entrer dans le réel, à percevoir l’épaisseur du monde. L’œuvre permet d’affiner le regard, de stimuler l’étonnement et la contemplation, recréant les liens essentiels entre l’homme et la nature. L’œuvre miroir de la nature, médiateur dans notre rapport au monde, stimule des usages multiples, miroir critique de la société, et interroge le spectateur sur les notions de croissance, de mort, de hasard, de contingence et de transitoire. [Pascal Neveux, extraits]

Lancement du livre en présence de l’artiste et des auteurs le jeudi 26 juin à 18h au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur. Adrian Schiess, Peinture, exposition du 24 mai au 30 août 2014 au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Publié en coédition avec le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Auteurs : Pascal Neveux, Ulrich Loock, Denys Zacharopoulos.
Descriptif 

: 19 x 26 cm, 208 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution juin 2014.
Isbn : 978-2-35864-060-2.
Prix public : 28€

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Van Gogh Live! Inauguration

Une nouvelle institution au service de l’art s’installe dans un lieu chargé d’histoire, cet ouvrage vous en ouvre les portes. « Van Gogh Live ! », c’est le nom de la manifestation inaugurale conçue par Bice Curiger, directrice artistique de la Fondation Vincent van Gogh Arles et commissaire de l’exposition. Dans un bâtiment hors du commun où des œuvres originales de Van Gogh dialoguent avec des créations d’aujourd’hui, tout l’esprit et l’héritage d’un artiste qui a marqué son siècle seront désormais mis en perspective et en valeur. Cet événement emblématique de la ville d’Arles, ville où ont vu le jour les oeuvres les plus importantes de Van Gogh, témoigne en outre du remarquable dynamisme culturel et du renouveau dont la ville fait preuve à travers d’autres projets d’avenir.

Conçu, réalisé et produit en partenariat avec la Fondation Vincent van Gogh Arles, sous la direction de Bice Curiger.

Auteurs : Luc Hoffmann, Maja Hoffmann, Bice Curiger, Guillaume Mansart, Timothée Chaillou, Sjraar van Heugten, Patricia Falguières, Julian Heynen, Matthias Haldemann
Descriptif 

: 22 x 28 cm, 224 pages, broché rabat, toilé.
Langues : français, anglais.
Parution avril 2014.
Isbn : 978-2-35864-055-8.
Prix public : 32€

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Christian Lhopital, Ces rires et ces bruits bizarres

Christian Lhopital, artiste français né en 1953 à Lyon où il vit, pratique le dessin sur papier comme l’a majestueusement présenté l’exposition du musée d’art moderne de Saint-Étienne en 2013, le dessin mural à la poudre de graphite comme l’a tout aussi magistralement dévoilé le musée d’art contemporain de Lyon en 2008, ainsi que la sculpture. Ces dessins et sculptures se développent à travers des ensembles.

Les dessins figuratifs recouverts d’encre imposent dès les années 90 un statut ambivalent des figures et de leur résistance dans l’œuvre de Christian Lhopital, qui se poursuit aujourd’hui dans les ensembles Fixe face seul et Fixe face silence. Ces dessins qui ouvrent l’ouvrage Ces rires et ces bruits bizarres et engagent le travail d’écriture de Marie de Brugerolle, sont réalisés sur des portraits de personnalités découpés dans des journaux puis recouverts de peinture blanche jusqu’à une quasi disparition de la figure au profit du regard accentué au crayon graphite.

Les sculptures sont quant à elles des petites scènes élaborées à partir de peluches. Plongées dans de la peinture blanche, ces peluches deviennent des objets-sculptures dominés par la force de leurs pupilles noires. À travers ces manipulations, Christian Lhopital transforme les figures en personnages. Ces regards semblent habités, chargés d’une histoire, dans leur isolement comme dans leur foisonnement.

Dans Ces rires et ces bruits bizarres, Marie de Brugerolle engage le lecteur vers une approche singulière de l’oeuvre de Christian Lhopital, nourrie de références cinématographiques et littéraires, et d’échos à l’œuvre de confrères, de Picabia à Paul McCarthy et Mike Kelley.

Publié avec le soutien du Cnap, Centre national des arts plastiques, aide à l’édition.

Auteur : Marie de Brugerolle.

Descriptif 

: 19 x 24 cm, 112 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution mai 2014.
Isbn : 978-2-35864-052-7.
Prix public : 26€

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Florence Reymond, La Montagne cent fois recommencée

Un petit nombre d’objets revient avec insistance dans les toiles de Florence Reymond. D’une part, il y a ce qu’on peut appeler les « traits d’enfance ». Ce sont quelquefois des objets, ainsi le Pinocchio qui se dresse dans le polyptyque jaune ; plus souvent, la référence correspond à un mode de faire. Réminiscences des dessins enfantins : un sapin de Noël aux branches relevées à leur extrémité, de vagues plantes grasses aux feuilles évasées, des étendues d’eau ou des morceaux de pré recouverts d’un grillage qui peut être une barrière ; et puis ces bordures décoratives, les lignes droites reprises de bouclettes, exercices d’écriture pour classes maternelles, embryons de cadres décoratifs ou, selon les cas, assises terrestres ou amorces de ciel, dans un langage graphique qui est ou serait puéril. D’autre part, des suggestions venues d’un ou de plusieurs ailleurs géographiques habitent ces peintures. L’Asie fréquemment, l’Afrique un peu moins souvent, et tel site dans l’est de l’Europe, s’y croisent et s’y mêlent. Aucune volonté d’étrangeté, dans tout cela, et une expérience personnelle réduite à un souvenir visuel et auditif fort, celui de fêtes colorées et bruyantes en Inde. Davantage, le résultat d’une inquiétude dont la trace se décèle dans les conversations qu’on peut avoir avec l’artiste. Que voit-on en effet dans les tableaux ? Une forme pyramidale s’y retrouve régulièrement. Quelquefois, il s’agit d’une montagne : elle a la teinte et la texture de la terre. La montagne peut prendre la couleur du beurre : on songe à ces mottes de graisse, offrandes au dieu ou aux dieux dans les temples bouddhistes ou hindouistes. D’autre fois, des pierres sont empilées les unes sur les autres : c’est aux arrangements de cailloux construits par les marcheurs en l’honneur des esprits des hauteurs que l’on pense. Plus souvent, le bas des montagnes, mottes ou kerns, s’évase en une sorte de bol. On reconnaît un temple, stupa gigantesque ou réplique miniature et de nouveau offrande. Il peut arriver encore que la construction pyramidale soit un grenier : la resserre à grains des pays au sud du Sahara. Dans plusieurs tableaux, ces montagnes, ces temples, ces greniers, s’ornent de tiges dressées, suggestions inavouées de croix ou de suites de fanions : des drapeaux de prières. Dans tous les cas, quoi qu’elle soit ou semble représenter, la forme pyramidale s’affirme chez Reymond comme précieuse et riche d’un sens : l’écrin de la divinité ou de ce qui permet de maintenir la vie ou le sens de la vie. Une manière de demeure ? [extraits du texte de Nadeije Laneyrie-Dagen publié dans l’ouvrage]

Publié avec le Creux de l’enfer, centre d’art contemporain, le Pavillon Vendôme, centre d’art contemporain, la Fondation Salomon, la galerie Odile Ouizeman, Chamalot-Résidence d’artistes et le Centre national des arts plastiques, aide au premier catalogue.

Auteurs : Frédéric Bouglé, Nadeije Laneyrie-Dagen, Guillaume Lasserre, Natascha Cucheval.
DVD : Quand les filles flirtaient avec les dieux, Un film de Damien Faure, 51 min
Descriptif 

: 24 x 32 cm, 128 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution mars 2014.
Isbn : 978-2-35864-057-2.
Prix public : 31€

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Catherine Melin, Point d’appui

L’œuvre de Catherine Melin s’élabore à partir et avec des objets urbains, des photographies de repérage, des captations filmées d’actions vues dans l’espace public ou occasionnellement orchestrées par l’artiste, des dessins muraux, des dessins sur papier. Tous ces éléments sont choisis, assemblés et réalisés pour faire œuvre et ensemble devenir une proposition sous la forme d’une exposition. Modulable et modulaire, l’exposition est un état de la recherche, un Point d’appui.
À travers ces différentes formes, reste latente la mémoire des gestes (ceux de l’artiste qui dessine ou ceux d’ouvriers qui exécutent des travaux), des mouvements (ceux de danseurs, de sportifs ou d’enfants qui activent des structures urbaines) et des déplacements, ceux de l’artiste, de la Russie à la Chine, à la rencontre d’espaces et d’usages différents, déplacés.
De cette proposition se détachent des lignes (celles du dessin, celles des structures, et celles des cheminements proposés par l’artiste) et des vides qui formulent autant d’acceptions et d’appréciations possibles de l’oeuvre. Et de l’ensemble de cette oeuvre, se détache une poésie essentielle que ce livre tente de restituer au lecteur, et que Jean-Christophe Bailly identifie, dans l’extrait qui suit et à d’autres reprises dans son texte : « Je pense bien sûr, et sans doute fallait-il que le mot s’impose ici, au rêve spatial qui est venu avec le constructivisme, aux fils que tirèrent dans l’espace, pour l’ouvrir, Tatline ou, plus précisément encore ici, les frères Sternberg. Un siècle ou presque s’est écoulé, mais l’emprise et l’enjeu sont les mêmes : comme des enfants délurés, les structures de Catherine Melin, répercutent une leçon de liberté que, ne l’oublions pas, on aura tout fait entre-temps pour occulter ou détruire. » Cédric Loire complète le parcours proposé dans cet ouvrage, depuis la Chine jusqu’à la Russie, par un texte général et référencé sur le travail de Catherine Melin, sur ses sources et sur ses extensions.

Publié avec le musée des Beaux-arts de Calais, le Frac Paca, Vidéochroniques, la galerie Isabelle Gounod et avec le soutien de la ville de Marseille, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, le Conseil régional Paca.

Auteurs : Jean-Christophe Bailly, Cédric Loire
Descriptif 

: 22 x 28 cm, 144 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution février 2014.
Isbn : 978-2-35864-051-0.
Prix public : 28€

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Then and Now, Carolee Schneemann, Œuvres d’histoire

À trente-cinq ans de distance, Viet Flakes (film collage réalisé en 1965 par Carolee Schneemann à partir d’images de la guerre du Vietnam), Snows, Terminal Velocity (montage de photographies du 11-Septembre laissant apparaître des corps en chute depuis les tours du Worl Trade Center)… révèlent combien Schneemann, connue comme éclaireuse d’une première génération revendicatrice pour l’art des femmes, a également été le témoin attentif et engagé de l’actualité et des conflits de son époque. Alors que son apport plastique – l’interdisciplinarité singulière de son œuvre qui étend, dès le début des années 1960, les catégories de la peinture et de l’assemblage au théâtre et au cinéma avec le kinetic theater ou l’expanded cinema – a tôt fait d’elle une pionnière reconnue de la performance, du cinéma ou du multimédia, l’exposition au musée d’Art contemporain de Rochechouart et ce livre qui l’accompagne sont parmi les premiers à revenir sur l’engagement constant de son œuvre vis-à-vis de l’Histoire en train de s’écrire.

Publié en coédition avec le musée départemental d’Art contemporain de Rochechouart à l’occasion de l’exposition Carolee Schneemann. Œuvres d’histoire, du 4 octobre au 15 décembre 2013. L’exposition sera présentée au MUSAC, Museo de Arte Contemporáneo de
Castilla y León du 19 juillet au 31 décembre 2014.

Auteurs : Annabelle Ténèze, Émilie Bouvard, Stéphane Aquin.
Descriptif 

: 13 x 20 cm, 112 pages, broché.
Langues : français, anglais.
Parution octobre 2013.
Isbn : 978-2-35864-053-4.
Prix public : 24€

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Guy Reid, Nous

Guy Reid, de nationalité britannique, est né en 1963. Il vit et travaille à Aurignac (Haute-Garonne). Après des études de sciences politiques et d’histoire à Londres, il entre, en 1985, à l’atelier de restauration mondialement renommé Spink Restoration, où il affine son apprentissage en ébénisterie et sculpture. Il restera dans cet atelier en tant que restaurateur et participera à des programmes de restauration d’œuvres auprès des plus grands musées internationaux. Ce n’est qu’en 1995 qu’il décide de se consacrer à son seul travail de recherche plastique. Il fait sa première exposition en 1999 à Londres. D’autres propositions suivent, comme à New-York (2009) ou encore à Paris (2009) sans jamais délaisser Londres (2013). Beaucoup de ses œuvres appartiennent à des collections privées et publiques, notamment aux États-Unis, en Australie, en Asie, en France et au Royaume-Uni. Sculpteur sur bois et plus précisément sur tilleul, Guy Reid inscrit la globalité de son parcours professionnel dans une recherche avant tout personnelle et singulière. Artisan ou bien artiste plasticien ? Lui se réclame et de l’un et de l’autre. Son approche figurative de la sculpture se réalise, depuis toujours, dans une épure, un geste contenu, relatif à la sphère intime. Andrew, son compagnon, figure maîtresse de son œuvre, est le pivot autour duquel gravitent des membres essentiels de son entourage proche. Il mène en continu, une réflexion autour du volume et de son échelle dans un rapport constant aux espaces investis.

Coéditon Chapelle Saint-Jacques, Centre d’art contemporain, Saint-Gaudens

Descriptif 

: 17 x 24 cm, 96 pages, relié.
Langues : français, anglais.
Parution juillet 2013.
Isbn : 978-2-35864-048-0.
Prix public : 26€
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